Jamie & Cameron

❝ Ne jamais se fier aux apparences, petit ange montre les dents ❞

Cameron avait reçu un message dans la journée de la part de Jamison Reagan, ce dernier lui avait dit qu'il avait une chose importante à lui dire. Aussitôt le journaliste d'enquête avait laissé tomber ses activités pour aller au commissariat central où l'attendait l'homme. Cameron avait une enquête en ce moment, mais il pouvait jouer sur plusieurs tableaux et puis celle qu'il avait stagnait depuis quelques jours déjà. Il arriva sur les lieux et regarda sa montre par reflex. Il avait une dizaine de minutes d'avance, tant mieux il fallait mieux que ce soit dans ce sens là. Et puis il tourna la tête et vis un policier arriver. Ce dernier se présenta, c'était Jamison. Cam' lui serra la main. « Enchanté Jamison. » Lui, savait déjà comment il s’appelait alors inutile de se présenter. Cameron s'interrogea, où allaient-ils discuter de cette informations importante ? Dans un bureau surement, alors le jeune homme attendit pour suivre Jamison.

Jamie & Cameron

❝ Ne jamais se fier aux apparences, petit ange montre les dents ❞

Il est vrai qu'on peu être des amis très proches et ne pas connaître la famille de l'un ou de l'autre. C'est une situation très rare et Cameron était dans ce cas là. D'où le fait qu'il ne connaissait pas vraiment Jamison, juste de nom. Le jeune homme s'assit et regarda son interlocuteur. Il comprit alors pourquoi il était là et sortit un carnet et un stylo de sa veste. Il nota les informations que Jamison venait de lui donner. « Je comprends ce que vous voulez. Je pourrais commencer par exposer un énorme problème d'automédication qui est dangereux pour la population et montrer en exemple ces flacons à ramener au plus vite. Dire qu'on a des médecins et des pharmaciens prêt à remplacer ces médicaments par de plus efficaces et surtout prêt à les rassurer en cas de besoin. En bref parler de médecine avant tout et éviter de parler d'affaire de police ni politique. » Plutôt facile pour un journaliste de détourner les informations dans un sens, la preuve quand il se rendra compte que l'information est déjà sorti. Après Cameron était un journaliste d'enquête, alors cette affaire allait surtout l'intéresser pour le contenu qu'il allait pouvoir découvrir. Et surtout l'aide qu'il allait pouvoir apporter aux forces de l'ordre.

Jamie & Cameron

❝ Ne jamais se fier aux apparences, petit ange montre les dents ❞

Cameron était en train d'écrire ce qu'il pouvait rendre comme article et entendait son interlocuteur continuer à lui donner des informations sur le sujet. Il était en train de chercher le nom du médicament, Cam' s'arrêta d'écrire et le regarda faire. Il avait un petit sourire aux lèvres, amusé de cette confusion. Jamison s'en alla chercher le papier dans sa poche pour retrouver le nom et revint avec le détail. Cameron s'empressa de le noter, au cas où il finisse par l'oubli ou le confondre aussi. « Vous aviez le "Mig" c'était un bon début » Il rigola gentiment à cette remarque. Puis il arrêta d'écrire et écouta Jamie parler de la situation, elle était vraiment grave. « Vous avez fait une descente dans les Drugstore concernés ? » Question conne et réponse plutôt évidente mais il avait dit ça surtout pour enchaîner. « Je vais me dépêcher d'écrire l'article pour le faire passer le plus vite possible. On joue avec le temps. » Cameron se leva et regarda l'homme en face de lui. « Je l'écris et je l'apporte au journal. On en parlera ce soir aux informations. Je reviendrai vous aider sur l'affaire une fois que j'aurai déposer le papier. »

Jamie & Cameron

❝ Ne jamais se fier aux apparences, petit ange montre les dents ❞

Le chemin n'était pas long du commissariat au journal pour lequel Cameron travaillait la plupart du temps. Il faut dire que son métier était particulier, il ne travaillait jamais avec les mêmes personnes. Mais en ce moment le journal où il était semblait être très juste, pas de prises de tête inutiles et de commérage à tout va. Non il semblait vraiment s'intéresser aux faits et non aux apparences. Alors tout ce qu'ils lançaient comme informations étaient détaillés et recherchés, finit les "on vous tiendra au courant" ou "affaire à suivre". C'est clair et précis. Cameron était entré en trombe dans le bureau du directeur, il n'y avait que lui pour faire ce genre d'entrée et en plus dans le QG du dirigeant de la boîte. Mais il n'avait pas peur de lui comme les autres employés alors il se le permettait et puis c'était une information très importante. Il donna son écrit à l'homme et lui expliqua l'affaire, il demanda à ce que ça paraisse au plus vite dans le journal écrit et que ça passe le plus vite au journal télévisuel. C'était réellement une histoire de vie ou de mort. Et puis après dix bonnes minutes de débat dessus il eu gain de cause.
Il avait donc pu rentrer chez lui tranquillement, sachant que l'information sera diffusé le plus rapidement possible. Et pour cause, à peine rentré chez lui il en entendait déjà parler partout. Les voisins commérait dessus et Cameron ne pouvait s'empêchait de lever les yeux au ciel . Quels idiots, s'ils savaient qu'ils pouvaient en mourir en un claquement de doigt ils n'en parleraient pas comme ça. Et puis le lendemain matin Cameron se leva et se prépara pour repartir au commissariat. Se tenir au courant de l'avancée c'est très bien, mais sur place c'est tellement mieux. Il se pointa donc sur les lieux et chercha Jamison. Il s'approcha de lui.
« Salut. Tout va bien ? Les informations ont été payantes ? »

Jamie & Cameron

❝ Ne jamais se fier aux apparences, petit ange montre les dents ❞

Le jeune homme était entré un petit peu trop sûr de lui. Et la réponse de Jamison lui remit les pieds sur terre, un gamin était quant même à l'hôpital. Là il se remit en question, il était entré comme si tout allait bien, comme si Jamison était son meilleur ami alors qu'ils ne se connaissent pas et qu'ils sont collègue, comme si ce qu'il avait fait la veille était merveilleux. Mais il n'y avait rien d'exceptionnel et il venait de réagir comme à ses tout débuts, comme lorsqu'il était encore un gros crétin de journaliste basique. Il se senti mal à l'aise et voulu se rattraper.
« Oh m**de. Tu veux que je t'accompagne ? »
Le "tu" était sorti tout seul, le jeune homme préférait tutoyer que vouvoyer mais cette fois ce n'était pas parce qu'il faisait le coq. Il était inquiet pour ce goss.