À la guerre comme à la guerre (Erin )

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Un groupe semblait vouloir faire pression sur ma personne depuis que j'avais donné mon accord sur une nouvelle législation destinée à mieux encadrer le port d'arme chez la population civile. Était-ce l'oeuvre de mafieux? De terroristes? En fait je n'en savais trop rien … tout ce que je savais était qu'ils étaient résolument déterminé à faire en sorte que j'adhère à leur vision et ça, mes amis, c'était hors de question.

Ce matin, il devait bien être 11 heures, je sortais du bureau du maire à l'occasion de notre rencontre mensuelle et alors que je me dirigeais vers ma voiture je fus poussé violemment par la puissance et l'impact de l'explosion d'une voiture … la mienne. Totalement sonné je finis par me lever louant le ciel de m'en être sorti indemne mais nous n'avions pas tous eu cette chance providentielle … Douglas, mon chauffeur, y ayant laissé la vie.

Par mesure de précaution on avait tenté de m'examiner mais je refusai après tout je n'avais rien, du moins c'était mon avis. Pour ma sécurité on fini donc par m'emmener au commissariat … j'étais contre cette idée, je trouvais que de vivre dans la peur était en quelque sorte accorder la victoire à ceux qui tente de nous imposer de force leur désir.

Je ne me laisserai pas faire , je vais leur répliquer. Dis-je à l'égard du chef Reagan. Vous me permettez chef Reagan je crois que j'ai besoin d'un café. Je vous en ramène un? Le chef me répondant par la négative je sortis néanmoins de son bureau à la recherche de la machine à café du commissariat.

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C'était un jour comme les autres, un peu trop silencieux d'ailleurs. Nous étions au commissariat avec les autres membres de l'équipe, c'était trop calme. Nous étions sur aucune enquête alors j'étais en train de faire je ne sais quoi sur mon bureau. Les pieds posés sur mon bureau comme à la maison, je discutais avec Steeve. Quand tout d'un coup, une alerte survient de la ville.. Nous n'avons pas été appelé sur place, mais une enquête allait être ouverte quand même. Lorsque je m'aperçus que Peter était impliquée je me redressa, qu'est-ce qu'il a pu se passer ?!

Je le vis entrer à l'intérieur du commissariat pour aller dans le bureau de notre chef et ressortir ensuite. Après quelques hésitations, je décida d'aller le rejoindre quand il était près de la machine à café. "Eh.. Comment tu vas ?"

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À la guerre comme à la guerre
Peter & Erin

Bien que j'avais passé à un cheveux d'y laisser ma peau je semblais demeurer zen au milieu de tout ça, je ne voyais pas pourquoi je m'énerverais et céderais à la panique de toute façon mon entourage le faisait à ma place. On avait agit afin de m'intimider , et aussi afin de me réduire au silence, mais pour ma part je ne comptais pas me laisser faire … il faut dire que j'ai toujours eu un fort penchant pour la bagarre. Dans un premier temps il fallait découvrir qui se trouvait derrière cette histoire mais surtout découvrir au nom de quelles motivations cette personne s'était mise dans la tête de m'éliminer de l'équation. Je m'étais entretenu avec le chef Reagan bien que cette histoire relevait davantage de la défense nationale et des services secrets.

M'étant dirigé vers la machine à café du commissariat, et après avoir demandé au chef si je lui en ramenait un, je finis par entendre une voix féminine qui m'était plus que familière. Me tournant vers mon interlocutrice je ne pus que sourire à la belle Erin. Je vais bien ma belle t'en fait pas, c'est loin d'être la première fois que l'on tente de m'éliminer. Un peu plus et je me serais cru de nouveau cantonné à Bagdad. Lui dis-je avec humour afin d'alléger l'ambiance.

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"Je sais bien mais je m'inquiète.. Tu n'as aucun souvenir d'une personne qui t'a semblait suspect que tu as pu croisé aujourd'hui ?! "

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À la guerre comme à la guerre
Peter & Erin

Quelle était la nature de la relation que je pouvais bien entretenir avec la belle Erin? Voilà une question à laquelle il me semblait bien difficile de répondre. Bien que nous eûmes une liaison, il y a de cela un certain temps, les choses avaient fini par se calmer. Évidemment j'aurais bien aimé que les choses perdurent mais je savais qu'il m'était impossible d'aspirer à une telle chose … après tout j'étais sénateur et elle agent de police. Une telle relation ne pouvait qu'être mal vu mais pourtant je ne parvenais pas à m'empêcher d'y penser.

N'ayant jamais aimé attirer l'attention sur ma personne je m'efforçai d'alléger l'atmosphère avec de l'humour de mon cru mais évidemment je ne tardai pas à réaliser combien j'avais pu rater ma cible. Je t'assure c'est deux fois rien. Bien évidemment je savais qu'une forte odeur de danger planait au dessus de moi mais je préférais banaliser le tout. Tu sais il doit bien y avoir près de 5000 personnes dans notre bel État qui soit disposées à souhaiter ardemment ma mort. Il faut dire que j'ai donné mon accord à une longue série de législation sur la sécurité nationale … allant de la lutte aux organisations criminelles et le gel d'actifs de groupes soupçonnés d'activités terroristes mais je suis dans l'incapacité de te nommer le moindre nom. Je soupirai un moment avant de lui sourire à nouveau. T'en fais pas pour moi et puis je suis entre bonnes mains, les services secrets vont prendre l'affaire. Je risque de finir comme Kennedy. J'éclatai de rire. Je plaisante. Bien entendu j'avais ironisé sur la situation mais j'avais tout de même préféré l'aviser que les services secrets allaient s'en mêler … je savais que les fédéraux n'aimaient pas que l'on piétine leurs plates bandes.

electric bird.

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Dès lors qu'il a été élu en tant que sénateur, notre relation a prit fin puisque je n'étais plus en charge de sa protection et donc sous couverture en tant qu'assistante. Bien malgré moi.. J'avais beaucoup de mal à l'avouer à moi-même mais sa présence me manquait énormément. Bien sûr ce léger détail je le gardais intérieurement pour moi car impossible de lui dire. J'avais finis par me faire à l'idée que notre relation était tout simplement interdite et impossible à cause de mon métier de flic. Je ne savais même pas ce qu'il en pensait de tout ça. Avec toutes les femmes qu'il croise avec l'activité qu'il fait, je ne doute pas une seule seconde qu'il a dû vite faire une croix.

Je me pinça la lèvre et serra la mâchoire pour me retenir de lui faire une énième fois la morale. Il semblait un peu trop la situation au sérieux, comme à chaque fois qu'il était menacé il prenait cela à la rigolade et bien sûr ça ne me fait pas rire. "Ce n'est pas en me disant ça que je vais être rassurée Peter." Qu'on soit d'accord avec ses idées politiques ou non, d'ailleurs je n'avais jamais parlé de cela avec lui puisque je n'avais pas à donner mon avis en tant qu'employée de la protection du publique. Je soupira en l'entendant et but une gorgée de mon gobelet de cappucino. "Je ne trouve pas ça très drôle, tu es en danger je te rappelle. Tu avais aucun personnel de sécurité avec toi ou quoi ?! "

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À la guerre comme à la guerre
Peter & Erin

Certaines personnes semblaient me juger qu'en fonction des apparences et des préjugés accompagnant ma fonction, aux yeux de certains je n'étais que la pâle copie de mon père et bien que je tentais de me dissocier de cette image je savais pertinemment que jamais je ne pourrais les faire changer d'avis c'est pourquoi je préférais ignorer ces jugements qui n'avaient de valeur que l'étroitesse d'esprit des personnes qui les concevaient.

Bien évidemment je ne m'attendais pas à ce que Erin approuve ma vision des choses, j'étais plutôt d'avis que son jugement était influencé par ce que nous avions partagé autrefois. Pour ma part il n'y avait pas photo, j'étais condamné à finir avec une balle entre les deux yeux étant donné que je me refusais à me montrer aussi complaisant que pouvait l'être mon père à l'égard des différents groupes de pressions … je m'étais promis de servir les intérêts de la population plutôt que les miens et de toute évidence je ne pouvais que me mettre un tas de personnes à dos. J'étais un idéaliste et j'étais condamné à en payer le prix. T'en fais pas et puis je ne suis pas le premier élu à se retrouver dans ce genre de situation. J'étais d'avis qu'elle prenait ça un petit peu trop à cœur, j'étais touché par sa sollicitude mais néanmoins je ne voulais pas d'un traitement de faveur. Je sais que tu ne trouves pas ça drôle, d'ailleurs je suis conscient que je suis en danger et ce depuis que je suis élu mais il ne sert à rien de dramatiser la situation. Je soupirai un instant. Et bien j'avais Douglas, mon chauffeur et garde du corps, mais il a été tué par l'explosion de laquelle j'ai miraculeusement survécu. Je la regardai un moment, anticipant sa réaction. Tu vois en ces temps d'austérité budgétaire j'ai cru bon donner l'exemple aux contribuables … j'ai donc réduit le budget de fonctionnement de mon cabinet … c'était ça ou couper l'aide aux démunis et je n'avais pas le courage d'aller en ce sens j'ai donc décidé de donner l'exemple.

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A la guerre comme à la guerre

Peter et Erin

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Je me sentais toute chose, en réalité, j'étais inquiète pour lui. Incroyable sensation d'impuissance car je ne peux rien faire, j'ai peur, peur de le perdre. Mais je n'avais pas mon mot à dire, à vrai dire pour l'instant je ne suis pas encore sur l'enquête. J'ai peur pour lui, parce que je sais qu'il est la cible de nombreuses menaces et je veux l'aider, le protéger. Pour quelles raisons ? Parce que c'était moi qui était sous couverture pour sa protection pendant ses élections et après je ne suis plus rien, je suis devenue une simple flic. Nerveuse, je lui lança un regard de compassion. "Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose.. " soufflai-je de ma voix enrouée. Heureusement nous sommes seuls dans la pièce sinon on suspecterai de suite quelque chose entre nous.

Bien sûr, je ne suis pas du même avis que lui. Je lui lança un regard noir lorsqu'il essaya de faire un peu d'humour simplement pour détendre l'atmosphère qui règne. Je souffla lorsqu'il m'annonça que son chauffeur était mort, c'est dommage, je l'aimais. "Je, je suis vraiment désolée Peter. Si je peux faire quoi que ce soit, tu sais que tu peux m'appeler à n'importe quel moment ok ?!" Ne supportant pas de le voir ainsi, je finis par m'approcher, tant pis pour les regards indiscrets autour de nous et posa ma main sur son épaule en guise de soutien. Mais ça signifiait tellement plus. " Tu es quelqu'un de bien Peter, tu n'as pas à te reprocher de ce que tu as pu faire pour aider la population.. Il y aura toujours des personnes qui voudront ta mort. C'est ça la politique, mais je te donne ma parole que je vais trouver qui a fait ça et qu'il en paiera le prix. "

Je le regarda avec une immense tendre, me pinçant les lèvres, je murmura doucement ce que je gardais pour moi. "Si tu fais rien, et si tu en as besoin bien sûr, ce soir tu peux venir chez moi.. Je serai plus rassurée si tu es en sécurité. "

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À la guerre comme à la guerre
Peter & Erin

Bien entendu je savais que ce qui m'arrivait se voulait d'une gravité sans nom mais c'était plus fort que moi je préférais faire de l'humour et de l'esprit que de me laisser abattre … après tout c'était bien ce que pouvais chercher les gens dont la terreur se voulait l'arme de prédilection et je me refusais de leur laisser croire qu'ils avaient réussi à m'atteindre. Bien qu'il n'avait plus rien qui puisse nous lier, sa mission auprès de moi était terminée depuis un bon moment déjà, je n'étais pas sans apprécier la gentillesse qu'elle me témoignait. Soit sans craintes il ne m'arrivera rien. J'avais envie de la serrer dans mes bras histoire de la rassurer mais je ne voulais pas la mettre dans une situation inconfortable, le risque de nous faire surprendre étant trop grand.

J'étais chamboulé par tout ce qui m'était arrivé et la mort de Tom, mon chauffeur et garde du corps, était un sale coup. Plus qu'un employé il s'agissait d'un ami et d'une certaine façon je m'en voulais … j'étais d'avis que sa mort était sur ma conscience, c'était mon entêtement à ne pas vouloir plier devant mes adversaires qui les avaient incité à resserrer l'étau et ce dernier avait payé le prix à ma place. Je ne crois pas que tu puisses y faire grand chose mais j'apprécie ton soutien. Bien entendu je me retenais afin de ne pas me mettre à pleurer, la situation ne s'y prêtait pas, pourtant j'avais l'impression qu'il n'en faudrait que peu pour que je ne me mette à craquer. Sa main contre mon épaule se voulait de nature à me faire frissonner et à m'apaiser, me laissant guider je finis par glisser une de mes mains contre sa hanche. T'entendre me dire tout ça me fait le plus grand des biens mais je me dois d'assumer les conséquences de mes décisions … certaines personnes, de toute évidence, préfèrent assouvir leurs intérêts personnels au plus grand mépris du bien commun. T'en fais pas je vais trouver les gens qui ont fait ça et je vais tout faire en mon pouvoir pour les réduire au silence. Pendant un moment j'ai songé à abdiquer mais ils viennent de me réveiller. Je pris un moment de silence. Crois moi ils vont le regretter. Je voyais bien qu'elle voulait s'en occuper, un peu comme si pour elle l'affaire était personnelle, mais j'avais peur pour elle. Fait gaffe , les agents fédéraux n'apprécient pas que l'on piétine leurs plates bandes.

Ce sourire tendre, empreint d'une folle sensualité, je n'avais jamais su y résister. Serait-ce une invitation? Lui dis-je tout en douceur.

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A la guerre comme à la guerre

Peter et Erin

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Peter me ressemblait beaucoup de ce coté-là, quand je me trouvais en situation de faiblesse ou que je venais à être touchée lors d'une mission j'essayais de prendre ça en ironisant la chose. S'il y a bien une chose que je ne supporte pas est qu'on s'occupe de moi, alors quand on commence à s'inquiéter c'est pire que tout. C'est vrai, c'est assez contradictoire puisque ça ne me plais pas qu'il prenne cette menace à la légère puisque ça le concerne lui, et pas moi. Sa sécurité est tellement plus importante que la mienne. Je me pinça les lèvres et serra la mâchoire à sa réponse, qui ne m'a pas du tout convaincu et je ne manque pas de le lui faire remarquer. "Il ne t'arrivera rien ? Je te rappelle qu'on a voulu te tuer en posant une bombe dans ta voiture ! Alors oui, je m'inquiète." Après avoir dis cela, je souffla un bon coup, je déteste être à bout de nerfs de cette façon mais ça m'arrive fréquemment quand je suis dans le soucis. Pour me calmer, je bus une gorgée de ma boisson.

Je me risqua à poser ma main sur mon épaule comme pour lui prouver mon soutien. Je l'ai suffisamment fréquenté pour savoir qu'il était au plus mal mais pour son image, il se retenait d'effondrer en sanglot. Je regarda malgré tout autour de moi, c'est par nervosité sans doute, je ne voulais pas qu'on nous voie et qu'on croit certaines choses. Même si elles pourraient être vrais, je frissonna en sentant sa main se poser contre ma hanche. Bon là c'est encore pire niveau discrétion, je me sentais mal à l'aise. "Je ne te dis que ce que je pense Peter, ce sont juste des sales types, terroristes, qui ne pensent pas au nom du peuple mais à leur propre gueule voilà tout. Je veux juste pas que tu te laisses démonter à cause de cela, ce n'est en rien de ta faute. Tu veux pas plutôt que je m'en occupe ? Je me bats mieux que toi" lui lançai-je pour essayer de détendre l'atmosphère. Je leva les yeux au ciel à ce qu'il me dit concernant les agents fédéraux, il n'a pas tout à fait tort mais, c'est le risque de mon métier. Mais c'est vrai que je suis une fille qui attire le danger, un peu comme un aimant.

Je me recula de lui pour pas qu'on nous remarque trop et hochant ma bouille, un petit sourire en coin se dessina sur mon visage. "Prends ça plutôt pour une obligation."

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À la guerre comme à la guerre
Peter & Erin

Bien entendu je pouvais aisément comprendre qu'elle soit énervée car si les rôles étaient inversés je crois que je le serais tout autant qu'elle. Faut pas te mettre dans de tels états et puis ce n'est pas la première fois, ni la dernière d'ailleurs, qu'un politicien dans ma position voit sa vie mise en danger. Je soupirai un moment avant de reprendre. J'ai survécu à bien pire. L’Afghanistan et l'Irak ça c'était rock n roll. Crois moi ce n'est pas les volontés d'un petit groupe, aussi obscur soit-il, qui va m'effrayer. Il ne suffisait que de la regarder pour que j'en déduise qu'elle avait une petite idée derrière la tête.

Sa proposition m'alla droit au cœur mais ce n'était pas aussi simple. Je ne doute pas de tes compétences mais c'est avant tout mon combat et je ne vais pas te laisser le livrer à ma place … ça serait indigne de moi. Je lui souris. D'ailleurs j'ai une petite idée de l'identité de la personne qui pourrait avoir commandité tout ça mais évidemment je n'en parlerai pas pour l'instant. Des soupçons ne constituent aucunement des éléments de preuves.

Il fallait se montrer discret, je n'avais pas envie de lui attirer le moindre ennuis. Je lui souris lorsqu'elle finit par me dire que son invitation était en quelque sorte une obligation … ce qui ne pouvait être que de nature à me faire sourire. Un agent du NYPD qui donne des ordres à un sénateur américain c'est une nouvelle tendance? Bien sur ma remarque se voulait avant tout une blague. Tu passes me prendre ou je me rends chez toi? Ça c'était bien moi, direct. Reagan doit bien se demander ce que je suis entrain de faire, faudrait pas que je le fasse trop attendre. J'éclatai de rire sur le coup, il faut dire que le chef n'avait pas la réputation d'être le plus patient des hommes.

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A la guerre comme à la guerre

Peter et Erin

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Bien malgré moi, je ne pouvais me contrôler. Il était évident que je m'inquiète pour lui. Pourquoi ? Et bien tout simplement, parce que je tiens à lui, plus que n'importe qui d'ailleurs. Je souffla à sa réponse, il avait le don de toujours tempérer la chose, bien qu'il soit en danger. Sa tête est mise à prix, depuis toujours. Quand il évoqua les pays en guerre, je me pinça la lèvre pour tenter de me calmer. "Je veux que tu prennes conscience que tu peux y passer à tout moment."

Forcément, je prenais cette histoire un peu trop personnellement. Ce qui fait défaut à mon métier. Je me sens un peu trop impliquée et je me doutais bien qu'ils allaient éviter de me mettre sur cette enquête. En sachant que j'ai étais pendant quelques mois sous couverture pour me charger de sa protection pendant sa campagne, on ferait très vite le rapprochement entre nous. Peu de personnes étaient au courant de la véritable identité de sa sois disant assistante. "Peter.. C'est peut-être ton combat mais ne demandes pas de faire comme si rien n'était, comme si je ne me sentais pas concernée. Tu sais très bien que je ne sais pas faire cela, même si je le voudrais vraiment. Si tu a le moindre soupçons sur une tel personne, il faut que tu en parles. De toute façon, connaissant Reagan, il va te demander la liste de tes potentiels ennemis. Tu ne dois pas hésiter, c'est toujours une piste pour nous."

Je me recula alors de lui, ne voulant pas attirer les regards sur nous. Je pourrais plonger à n'importe quel moment. Mon sourire en coin se dessina sur mon visage à ce qu'il me dit. "Mais je ne suis pas n'importe quel agent voyons, je suis l'agent Lindsay. Hors de question, je te récupère. Et puis je conduis beaucoup mieux que toi en plus." lui lançai-je pour le taquiner. J'approuve d'un signe de tête ce qu'il dit et jeta mon gobelet dans la poubelle. "Oui tu devrais en effet, on se voit tout à l'heure alors." lui dis-je avec un sourire avec de m'éclipser pour retourner à mon bureau.

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À la guerre comme à la guerre
Peter & Erin

Bien entendu j'étais parfaitement conscient des risques auxquels je m'exposais, je n'étais pas stupide, mais je ne partageais pas la vision des choses d'Erin … pour ma part j'étais d'avis que si je cédais à la crainte et à la panique je ne ferais que jouer le jeu de ceux et celles qui tenter de m'effrayer et je m'étais toujours promis de ne pas céder devant la menace ou le chantage … je n'allais pas commencer aujourd'hui. Je sais tout ça, je suis bien au fait que je cours un risque , mais si je me réfugie derrière une sécurité en béton c'est en quelque sorte laisser ceux – et celles – qui veulent me terroriser l'emporter et je m'y refuse.

Je ne pouvais pas l'empêcher de se faire du soucis pour moi, d'une certaine façon cela ne pouvait que prouver à quel point elle tenait à moi, mais je ne voyais pas de raisons pouvant m'inciter à céder à une telle panique. Je comprends ton raisonnement mais pour ma part je préfère leur laisser croire que je ne compte pas donner suite à tout ça, le moment venu ils finiront par se démasquer et à ce moment j'attaquerai. Pour l'instant nous n'avons pas la moindre preuve, les accusations ne tiendraient pas devant un juge. C'était l'ancien avocat en moi qui venait de s'exprimer. Je vais dire tout ce que je sais à Reagan mais étant, en quelque sorte, son patron je vais exiger qu'il ne fasse rien … du moins pour le moment.

La suite de notre discussion se voulait , un brin, plus joyeuse. Je ne pus que sourire lorsqu'elle se permit de me dire qu'elle était une bien meilleure conductrice que moi. Je n'en doute pas, je suis loin d'être un as du volant. Je ressentais une folle envie de l'embrasser mais je savais que je ne pouvais pas me permettre un tel désir. À plus tard … lieutenant. Je n'eus d'autres choix que de la désigner par son grade puisque des gens venaient de déambuler devant nous et je finis par retourner au bureau du chef de police afin de reprendre notre discussion.

- FIN -

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