Sujet: Petites retrouvailles (Pv Roxane Meehan) 28th Avril 2015, 21:08
Petites retrouvailles
Feat : Roxane Meehan
Cette nuit Maura était de garde, elle espérait qu'elle ne serai pas appeler en plein milieu de la nuit pour se rendre sur une scène de crime. Mais elle n'avait pas beaucoup d'espoir. Pour l'instant, il y avait pas mal d'enquêtes en cours et pas mal de corps qui arrivaient sur sa table. Elle rentra du travail vers 18h30, fatiguée et contente de retrouver son chez elle et sa tortue Bass. Elle prépara des pâtes à la carbonara et se servit un verre de vin. Elle mangea rapidement, prit une douche et se mit en pyjama. A 21h, elle se mit au lit après avoir enregistrer son émission de télévision préférée. Maura s'endormit rapidement mais vers 2h45, son téléphone sonna. Elle savait ce que ça voulait dire. Une nouvelle enquête, une nouvelle victime, une nouvelle autopsie. Elle répondit d'une voix fatiguée qu'elle arrivait dans une quinzaine de minutes. Après avoir noté l'adresse, elle raccrocha, se leva et s'habilla. Elle mangerait plus tard à la cafétéria du commissariat.
Une fois sur les lieux, elle observa et donna quelques informations sur la mort de la victime : une femme d'environ 45 ans, blessée par balle, puis donna l'ordre d'envoyer le corps à la morgue. Une fois celle-ci arrivée, elle commença l'autopsie. D'abord la tête, pas de fracture du crane, ni ancienne, ni lors de sa mort. Elle continua ensuite avec le corps, elle l'incisa, sorti les organes et les observa minutieusement. Elle prit note afin de ne rien oublier. Elle fit ensuite des tests sanguins et de drogue, et les envoya au labo.
Il était 10h du matin lorsque Maura accepta de prendre une petite pause. Elle passa dans le vestiaire se changea, prit son sac et se dirigea vers la cafétéria. Là-bas elle commanda un café et prit un croissant. Elle paya et en se retournant pour sortir, elle reconnut une connaissance de l’hôpital. Roxane, elle sourit et lui dit :
Roxane est une habituée du commissariat, non pas qu'elle soit délinquante ou autre, mais elle y traînait souvent quand elle sortait avec Greg, même si elle était plutôt dans les labos de la police scientifique, mais maintenant qu'elle sort avec Colin, elle y traîne tout autant. Une infirmière et un flic c'est pas toujours facile pour se voir aussi elle profite des moindres petits moment qu'elle a de disponible, même si ce n'est que le temps de venir embrasser son chéri c'est déjà ca de pris.
Après un café avec son chéri, Roxane sort de son bureau, Colin a été appeler il doit partir pour une intervention. Un peu tête en l'air, la jeune femme a oublier son sac qu'elle retourne chercher et s'apprête a partir mais l'odeur du café fraîchement couler lui fait envie et surtout la retient. Regardant l'heure sur sa montre, elle décide de rester encore un moment et se rend a la cafétéria où elle se prend également un café mais avec de la crème fouettée, elle paie sa consommation et cherche un coin où s'installer quand elle se fait interpeller par une collègue du secteur médicale, elle sourit.
Salut Maura. Je vais très bien et toi ? Qu'est ce que tu fais ici ? Elle fait un signe vers le café. A part boire un café bien sur.
Maura venait de prendre son café lorsqu'elle se retourna pour aller s'assoir à une table. Elle était fatiguée à cause du peu d'heure qu'elle avait dormi et avait besoin de s'assoir un peu. Mais devant ses collègues, elle ne montrait rien. Le médecin légiste était une vrai maitresse de ses émotions et de son ressenti. Elle remarqua alors Roxane, une jeune femme qu'elle avait rencontré pendant son stage aux urgences quand elle était arrivée dans sa nouvelle ville. Tout en s'approchant d'elle, elle l'interpella et celle-ci lui répondit. Maura en souriant lui dit :
- Ça va... Ce que je fais ici ? C'est mon nouveau lieu de travail enfin je refais le travail que je faisais à Boston. Médecin légiste sur des scènes de crime puis à la criminelle. Et toi que deviens tu ?
Cela faisait quelques mois que Maura avait quitté l'hôpital, même si ça lui arrivait de travailler encore là-bas, lorsque le médecin de garde était débordé ou malade, mais c'était rare. En plusieurs mois, elle n'avait été appelé que cinq fois. Et heureusement car Maura préférait la criminelle à la morgue de l'hôpital même si ça voulait dire qu'elle ne croiserait plus beaucoup ses amis.
En discutant, elle remarqua une table qui se libérait, elle se dirigea vers celle-ci tout en demandant à Roxane :
- Veux tu t'assoir quelques minutes avec moi ? As-tu un peu de temps devant toi ?
Elle fronce le nez un peu surprise par sa réponse, Roxane ne s'attendait pas a ce que Maura lui dise qu'à présent elle bossait comme médecin légiste ici.
Ah bon ? Je suis surprise, je pensais que tu étais restée a l'hôpital. Quoi que je me demandais pourquoi on te voyais plus, j'imaginais que tu étais en vacances. Ca te plais de bosser ici ? Mais du coup ta euh morgue elle se trouve a quel endroit maintenant ?
Moi euh …... Elle se gratte la tête. Alors que puis je te raconter sur moi maintenant. Tu risque de me voir assez souvent ici maintenant, je suis toujours infirmière bien sur mais mon chéri étant officier de police, je passe souvent lui faire des coucous durant mes pauses ou mon temps libre. Oui mon flic scientifique m'as larguer c'est la vie. Mais bon elle en est pas si triste que ca vu qu'elle lui a déjà trouver un remplaçant.
Quand Maura lui propose de prend place a la table, Roxane réfléchit un instant puis regarde sa montre avant de hocher la tête.
Bien sur, j'ai encore un peu de temps avant de devoir repartir, donc on peu allez se poser un moment sans problème
Maura regarda la jeune femme qui semblait surprise de ces paroles. A l'hôpital, elle avait rencontrée des infirmières, des médecins, des gens bien avec qui elle avait sympathisée et pour les remercier, elle avait fait quoi ? Elle était partie sans rien leur dire. En y réfléchissant, elle avait fait comme à Boston : partir sans rien dire. Et elle en n'était pas fière. Mais bon ici elle était face à Roxane et elle était contente de la revoir. Le médecin légiste écouta son amie parlée, en souriant elle lui répondit :
- Je n'aurai pas pu rester à l'hôpital. Aux urgences je ne faisais qu'un stage de quelques jours. A la morgue c'était des gardes de remplacements ou alors en renfort s'il n'y avait pas assez de médecins. (En rigolant un peu)Tu apprendras rapidement que je ne prends jamais de vacances, donc ce n'est pas pour cette raison que tu ne me verras plus. Mais j'ai mes tords dans cette histoire, j'aurai du être franche et expliquer mon départ. Oh que oui je me plait de bosser ici. C'est tout sauf monotone, on voit des horreurs, mais on aide les familles. Je me sens plus utile ici. Ma "morgue" est en bas, au -1.
Maura lui demanda ensuite ce qu'elle devenait, elle se gratta la tête avant de répondre à sa question. Maura souriait en l'écoutant. Les deux jeunes femmes n'étaient pas très proches, mais la médecin légiste aimait savoir ce qu'elle devenait. Roxane parlait, quand elle lui dit que son flic scientifique l'avait largué, Maura avait été gênée de le savoir. Elle ne voulait pas faire revivre de mauvais souvenirs à la jeune femme. Mais bon elle avait retrouvée quelqu'un donc c'était le principal. Quant à Maura, elle ne parlait pas d'elle spontanément. Mais si son amie lui posait des questions, elle répondrait sans tabou, même si sa vie, n'était pas très palpitante
- Ah bon ? Et il s'appelle comment ton nouveau mec ?(Se rendant compte de sa question, elle rougit puis se reprit)Excuse-moi, je suis un peu curieuse, cela ne me regarde pas. Mais c'est chouette si tu passes un peu plus de temps ici, même si je ne monte que très rarement au commissariat.
Elles prirent place à table, lorsque celle-ci se libéra. Même si Maura attendait la réponse de la jeune femme face à elle. Elle sourit lorsque Roxane accepta. Elles pourraient parler un peu plus et cela faisait très plaisir à la médecin légiste qui depuis qu'elle était arrivée à New-York possédait une vie un peu plus sociale.
- Super! Alors, dis-moi au travail comment ça se passe ?
Bien sur Roxane lui demande des explications que Maura ne tarde pas a lui donner, elle l'écoute attentivement sans l'interrompre jusqu'à ce qu'elle finisse. J'avoue qu'on s'est tous poser des questions, un coup on te voit et paf le lendemain on ne te revoit plus. Certains ont même penser que tu étais un fantôme, je te dis pas combien je rigolais quand on me disait cela, même là rien que d'en parler j'ai envie d'en rire tu sais. Je te ne reverrais plus au Mount Sinaï mais je te verrais de temps en temps ici. Au -1 donc près du labo de la police scientifique. Elle grimace. Finalement je pense qu'on se verra surtout ici ou bien près des machines a café.
C'est vrai que le fait que Greg ai quitter Roxane a été assez dur a avaler pour la rouquine, mais dans un sens elle l'as chercher aussi et n'as pas mis beaucoup de force a le retenir. Quand Maura lui demande le nom de son chéri et se ravise, Roxane sourit. Ne t'en fais pas et surtout ne t'excuse pas, tu as le droit de demander. Il s'appelle Colin McClaren. Tu le verra surement, c'est le plus beau des flics. Elle sourit.
Rejoignant la table; Roxane pose son gobelet et sa veste sur la chaise a côté avant de prendre elle même place sur la chaise. Elle remet un peu de sucre dans son café et en boit une gorgée. Tout ce passe bien, pas d'épidémie en cours, ca change. Beaucoup de personnes avec la grippe ou un simple coup de froid qui s'imagine avoir choper des méningites ou pire. L'imagination des gens parfois. Elle roule des yeux. Récemment on a eu un homme arrivé criant et pleurant qu'il s'est méchamment couper avec un couteau de boucher, tout de suite bien sur on emploi les grands moyens, imaginant déjà le pire quand en retirant le torchon qu'il avait mis dessus on a remarquer que c'était juste une toute petite coupure sans importance. Et toi ? Comment ca se passe avec tes cadavres ? Tu leur parle quand tu les découpe ?
- Je m'en doute. Tu sais, ça m'arrange qu'ils ont pensé cela et il peuvent encore le faire. Je n'aime pas trop être vue, être sur le devant de la scène, être au centre des discussion. Tu as surement du remarqué que j'étais assez maladroite avec les vivants. Tu peux en rire, je ne le prends pas du tout mal. La preuve, ça me fait rire aussi. Et non on ne se verra plus à l'hôpital, mais rien ne m'empêche lors d'un jour de congé forcé, ou d'un jour où je suis de garde, de passer un petit moment à discuter ou à faire des sorties.
Maura remarqua que celle-ci grimaça lorsqu'elle entendit l'étage de la morgue. Elle ne comprenait pas pourquoi, enfin elle avait une idée, une hypothèses... Mais elle refusait d'y croire. Elle y croirait seulement si la rouquine venait à lui expliquer les choses. Mais la médecin légiste n'était pas curieuse sur la vie privée des vivants. Il y avait aussi des bruits de couloir concernant leur rupture, mais Maura n'y prêtait aucune attention. Elle écouta ensuite la jeune femme lui dire le nom de son chéri, la légiste le mit de côté dans sa tête et chercherait à savoir qui c'est plus tard. Depuis son arrivée, elle n'avait pas encore travailler avec tout le monde et certain nom lui échappait. Maura sourit et finit par lui dire:
- Ce nom ne me dit rien. Maintenant le commissariat est assez grand et je n'ai pas encore travailler avec tout le monde. Mais bon s'il est vraiment beau, je devrais le reconnaitre sans soucis.
Dit-elle en faisant un clin d'œil et en souriant. Elle espérait juste que Roxane sache qu'elle rigolait. Le jeune homme en question devait être trop jeune pour elle, puis Maura ne voulait pas sortir avec quelqu'un du même commissariat qu'elle. Une fois assise à table, elle avait demandé à Roxane comment ça se passait le travail. Elle écouta alors attentivement son interlocutrice et se mit à rire à ses paroles. Elle connaissait ça, les gens pouvait paniquer pour si peu parfois. Mais elle comprenait que la vue du sang pouvait faire peur. Au moins avec ces morts, elle n'avait pas tout cela. A la question de son amie, elle répondit :
- De la médecine sur vivant, c'est bien ça qui me manque le plus. Devant le patient nous restons de marbre et puis une fois entre nous, entre médecin on rigolait bien. Avec mes cadavres ? Oh ça va très bien. Ils ont souvent parfois de belles choses à me raconter. Euh ça m'arrive parfois, mais beaucoup plus souvent quand c'est des enquêtes qui touchent des enfants ou des bébés.
D'accord je comprend, donc si jamais ils continuent a penser que tu es une revenante, j'entretiendrais le mystère en disant que c'est bien le cas, que tu es un fantôme et que si ils continuent a parler de toi tu viendra les hanter pendant la nuit.
Oui Roxane grimace un peu, vu qu'au même endroit se trouve l'endroit où bosse Greg et elle sait pertinemment que si elle descend pour y voir Maura, elle se fera regarder de travers par les collègues de son ex compagnon. Mais ne restant pas sur le sujet qui est encore assez douloureux, les deux jeunes femmes bifurquent sur le nom du nouvel amour de Roxane. Peut être même ne travaillera tu jamais avec lui, actuellement il bosse beaucoup en terrain. Oh mais ca c'est sur, il est tellement craquant qu'on ne peu pas passer a côté de lui sans le regarder et surtout le remarquer, cependant je préviens c'est chasse gardée. Elle lui fait un clin d'oeil. Il est vrai que Colin est plus jeune que Maura, cependant il est plus vieux que Roxane aussi c'est sur qu'avec ses 22 ans toute les personnes bossant dans ce commissariat a au minimum trois a quatre ans de plus qu'elle.
Si vraiment ca te manque, pourquoi tu es légiste alors ? Tu n'aimerais pas t'occuper de personnes vivantes ? Je me suis toujours demander. Comment tu peu ? Enfin je sais pas, mais t'occuper d'une personne morte comment peut tu le faire ? Quand on a des personnes décédé a l'hôpital, je te jure je ne peu pas m'occuper d'eux, je te trouve vraiment courageuse. Quitte a ce qu'on me crient dans les oreilles ou qu'on me balancent des coups,je préfère vraiment m'occuper d'une personne en vie.
Et en général quand ils te parlent, qu'est ce qu'ils te raconte d'intéressant ?
- Pourquoi pas... Maintenant je ne crois pas qu'ils y croiront, je suis rarement en ville, mais j'y vais de temps en temps, ils me croiseront bien un jour... Dit-elle en souriant. Mais si tu veux leur dire la vérité, je ne t'en voudrais pas. Ils ont surement le droit de savoir même si je n'étais pas très proche d'eux.
Voilà encore une preuve de sa maladresse avec les vivants, devait-elle dire à ses collègues éloignés, le pourquoi de son départ ? Avaient-ils vraiment le droit de savoir ? Ou, est-ce qu'elle pouvait se permettre de leur dire ? Elle regarda la jeune femme un peu perdue mais se concentra rapidement sur le sujet suivant : le nouveau petit ami de Roxane. Toutes les deux blaguaient maintenant sur celui-ci, Maura en souriant lui dit :
- Peut-être... Maintenant s'il y a meurtre, il y a une chance tout de même que je sois le médecin légiste sur l'enquête. Je m'en doute que c'est chaise gardée, ce n'est pas moi qui pique les copains des amies. Je ne suis pas comme ça, ne t'inquiète pas. Puis j'ai peut-être des sentiments pour un homme alors...
Aie... pourquoi avait-elle lâchée cela ? Sa maladresse sociale lui jouait encore des tours. Roxane savait surement qu'elle blaguait, et encore une fois elle se justifiait et lui donnait des informations privées qu'elle ne voulait pas dire. Surtout qu'elle ignorait si c'était réciproque. Si ça se trouvait l'homme n'en avait rien à faire d'elle et elle souffrirait comme elle avait déjà souffert dans le passé. Enfin bref, si Roxane posait des questions elle lui expliquerait.
En parlant d'explication, la jeune femme voulait savoir pourquoi elle était légiste si ça lui manquait vraiment. Elle la regarda en souriant. Sa réponse était déjà toute faite. Elle n'était pas faite pour tout ce qui était relationnel et émotionnel. Puis elle posa des questions sur son métier. Maura expliqua alors calmement :
Pourquoi je suis légiste ? Car il n'y a pas de relationnel dans mon boulot. Oui je travaille sur une scène de crime, j'ai un assistant mais ça s'arrête là. Dans ma morgue je suis toute seule. Je suis trop maladroite socialement pour faire médecin urgentiste ou un tout autre médecin travaillant à l'hôpital. Ce n'est jamais moi qui doit annoncer la mauvaise nouvelle à la famille, je ne fais jamais face non plus à la douleur du patient ou de la famille, puisqu'il est déjà mort lorsqu'il arrive sur ma table. Comment je fais ? (Elle réfléchit un instant avant de continuer) Je crois que j'ai toujours voulu faire ça. Petite j'avais de petite souris domestiques et quand elles mourraient, je les disséquais, prenaient des notes. Depuis toute petite le sang ne m'a jamais dégouté, l'odeur non plus. Mais ce qui me motive vraiment c'est que je peux vraiment trouver des informations importantes et les faire parler, pour trouver leur assassin. Au travail, tout le monde te dira que je suis froide. Avec les années, une carapace se forme et nous protège.
Maura se perdit un peu dans ses pensées, jamais elle n'aurait pu à Boston, parler de ça à quelqu'un qu'elle connaissait depuis quelques mois. New-York, faisait presque des miracles sur elle. A la question de Roxane, Maura sourit et lui demanda ne voulant pas que la jeune femme se sente mal :
- Veux tu vraiment savoir ce qu'ils me racontent ? Car ça dépend vraiment des victimes. Chacune à son histoire et tous me la raconte un peu. Mais parfois quand je le raconte aux policiers, ceux-ci sont malades, tellement que ça peut être gore de temps en temps...
