(Suite de VTCF vs Police)

Cameron avait finalement accepté ma proposition de loger chez moi jusqu'à ce que l'endroit où il va loger se libère, même si il ne voulait pas que je lui cède ma chambre. J'ai jamais aimé inviter quelqu'un chez moi et le faire dormir dans le canapé alors que je dors dans mon lit mais il ne me laisse pas vraiment le choix. Je n'ai pas non plus envie de le laisser dans un hôtel alors que j'ai amplement la place de l'accueillir chez moi. D'un côté, c'est vrai que je vais ouvrir mon intimité à quelqu'un d'autre, ce qui, me connaissant, est plutôt rare. Je n'ai presque jamais ouvert mon intimité à quelqu'un d'autre mais pour une fois, j'en ressens l'envie. Je ne saurais pas expliquer pourquoi, c'est juste ainsi. Que voulez-vous? Il y a des choses qui ne s'expliquent pas.

On quitte donc tous les deux mon bureau, avec un petit sourire aux lèvres pour ma part. Je lui montre le chemin pour arriver jusqu'à chez moi. Lorsqu'on arrive au bâtiment, on emprunte l'ascenseur pour plus de facilité pour lui, avec son sac. Je lui ouvre la porte et le laisse poser ses affaires dans le salon, fermant la porte derrière lui. Juste après, je lui fais faire la visite de mon appartement qui est petit mais plutôt confortable à mon goût. Bienvenue chez moi. lui dis-je, tous simplement alors que je lui prépare des serviettes propres pour qu'il puisse prendre un bon bain.

Je le laisse donc prendre son bain pendant que je range rapidement certaines affaires que j'estime être en désordre. Je n'aime pas vraiment accueillir quelqu'un chez moi si j'estime que c'est le bordel total chez moi, même si ça ne l'est pas vraiment.

Je le remarque revenir, je m'attendais à le voir habillé mais il n'a qu'une serviette autour des hanches. Je le regarde de haut en bas, ne sachant pas du tout quoi dire ou faire. Je ne dirais pas être choquée, j'ai vu bien pire que ça, mais je suis plutôt surprise. Mon seul réflexe est de me mordre la lèvre tandis qu'il s'approche de moi, mais ça ne me fais pas reculer pour autant. Je relève le regard vers lui, m'approchant à mon tour de quelques pas.

Je suis totalement hypnotisée par ses beaux yeux bleus plongés dans les miens. Alors qu'il pose sa main contre ma joue, je préfère plutôt poser la mienne dans son cou. Je me rapproche encore un peu, étant assez proche de lui que pour sentir son odeur, sa respiration, tout. Ça faisait un moment que je ne m'étais pas sentie aussi bien auprès d'un homme. Ce n'est pourtant pas mon genre d'accepter ces gestes aussi facilement, mais Cam est une exception, celle qui ne suit pas les règles.

Il finit par déposer un long baiser sur mes lèvres que je prolonge avec beaucoup de douceur, mais aussi avec une pointe d'envie. Enfin, pointe, tout est relatif. C'est bien plus qu'une pointe d'envie à mes yeux mais ce n'est pas le plus important, pas vu la situation actuelle des choses. La main qui était posée il y a peu dans son cou descend à présent le long de son dos pour le rapprocher un peu plus de moi. Je l'aide de mon autre main à enlever mon chemisier. Je me retrouve rapidement allongée sur le canapé, je ris à mon tour.

Bien sûr que je le veux. Je ne t'aurais pas laissé arriver jusque là si ce n'était pas le cas. Je ne sais pas si tu as remarqué, mais je ne suis pas le genre de femme qui se laisse faire si elle ne veut pas faire quelque chose.

Je lui souris, mes paroles sont sincères. J'ai rarement laissé un homme que je connais à peine être aussi intime avec moi, même si on est pas encore aller très loin. Avec lui, c'est différent. J'éprouve un bon sentiment envers lui, chose que j'ai rarement éprouvé avant. J'ai envie de le sentir contre moi, de l'embrasser encore et encore. Ce matin même, alors que j'ai été appelé sur cette enquête, je n'aurais pas non plus imaginer ressentir autant de choses en si peu de temps, et je n'aurais pas non plus imaginer céder à son charme.

Heureusement, il me sort rapidement de mes pensées, que ce soit avec ses baisers ou ses caresses. Je dépose mes lèvres dans son cou pour l'y embrasser avant de remonter vers ses lèvres. L'une de mes mains est toujours posée dans le bas de son dos alors que je passe l'autre dans ses cheveux.

Pour une fois, je me sens bien. Réellement bien. Je ne saurais même pas expliquer ce que j'éprouve dans les détails. Tout se bouscule à l'intérieur de moi. Je suis départagée entre la joie, le bien être, l'envie, tout ça en même temps. Venant de moi, c'est un peu plus compliqué étant donné que je ne suis pas une adepte des sentiments.

Mes mains et mes yeux mémorisent chaque parcelles de son corps que j'aime déjà tant alors que je le connais à peine. Je ne voudrais rien oublier de ce moment passé auprès de lui, ce moment où je me sens enfin revivre après toutes ces années où je n'ai fais que me préoccuper des autres. A cet instant, c'est lui, moi et personne d'autres.

Plus le temps passe et plus mon envie pour lui se fais ressentir. J'ai même l'impression d'avoir des papillons dans le ventre, comme une adolescente lors de son premier baiser avec son petit ami. Sauf que ce moment là est bien plus intime encore.

Lui comme moi étions à présent nu. Je ne peux m'empêcher de baisser le regard vers son corps, le relevant ensuite pour poser mon regard dans le sien alors que je me mordille la lèvre inférieure.

Alors qu'il me prends la main, je me relève, me retrouvant rapidement contre lui. Je dois admettre que ça ne me déplaît pas du tout, au contraire.

Je rougis légèrement à ses paroles qui me font également sourire.

Je ne suis pas parfaite, j'ai mes défauts, comme tous le monde. Si quelqu'un se rapproche le plus de la perfection, c'est toi.

Je n'aurais jamais penser pouvoir céder à son charme. Pas à cause de lui, mais à cause de moi. Pourtant, je me suis surprise, cette fois-ci. On part donc tous les deux dans la chambre. Je m'allonge sur le lit et l'attire contre moi avant de l'embrasser une nouvelle fois.

Il me fait me sentir bien auprès de lui. J'ai l'impression que tout est naturel, comme si nous attendions ce moment depuis longtemps déjà. Je pensais à tellement de choses à la fois, comme ses sentiments qui me hantent depuis de longues minutes déjà, l'envie que j'éprouve pour lui et bien évidemment, je suis incapable de ne pas penser à son corps, celui que je sens contre moi à cet instant présent et celui dont je ne veux pas m'éloigner, pas encore.  Malgré ma difficulté à exprimer mes sentiments, je me dis qu'il pourrait être celui qui changera tout ça à l'avenir.

Je plonge mon regard dans le sien alors qu'il entre en moi. J'attendais ce moment depuis que je l'avais vu seulement vêtu d'une serviette autour des hanches, depuis qu'il a posé ses lèvres sur les miennes. Il me fait sourire comme personne avant lui, en tout cas, depuis tout ce qu'il a pu se passer dans ma vie.

Je prolonge ses baisers à chaque fois, avec douceur mais aussi avec envie. Je ne gémis peut-être pas au point d'en réveiller tout le quartier, mais j'ai toujours été du genre plutôt discrète et ça ne m'empêche pas du tout d'éprouver énormément de plaisir, tout ça grâce à lui.

Je glisse l'une de mes mains tout le long de son dos jusqu'à arriver au creux de son dos, mon autre main rejoignant l'une des siennes pour serrer le drap alors que je finis par atteindre le septième ciel. En ce moment présent, mon cœur bat rapidement, ma respiration est plutôt saccadée, mais jamais auparavant je ne m'étais sentie aussi bien.

Je prends un petit moment histoire de récupérer, d'obtenir à nouveau une respiration et un rythme cardiaque normal. Je me tourne ensuite vers lui, relâchant les draps. Je pose ma main contre sa joue et dépose ensuite un baiser contre ses lèvres, ne disant rien non plus.

Je lui rend le même regard amoureux, l'écoutant ensuite me parler. Je hoche légèrement la tête, comprenant très bien pourquoi il ne souhaites pas en parler, préférant moi aussi garder ce moment là pour lui et moi seul. Je lui souris ensuite.

J'allais te demander la même chose, que ça reste seulement entre nous. Je dois admettre que ça m'arrange de ne rien dire à mes collègues, et je comprends que tu ne souhaites pas en parler à tes supérieurs, j'ai vaguement l'impression que cela pourrait être une source de conflit alors qu'on peut parfaitement l'éviter.

Mon sourire s'agrandit alors qu'il continue à parler. Je me sens envoûtée par ses moindre paroles. Je me sens bien, heureuse comme jamais et personne ne pourra m'enlever ça. J'attend qu'il ait terminé pour ensuite lui répondre.

Je ne veux pas non plus que ça signe la fin de notre relation, au contraire. J'ai envie de continuer de te voir aussi longtemps que je le pourrais, si bien sûr tu en as envie aussi? Partager mon lit et mon appartement avec toi ne me déranges pas du tout, ça me fait même plaisir de t'avoir auprès de moi.


Je pose ma main contre son torse, prolongeant ensuite son baiser avec beaucoup de douceur. Je ne le quittes pas des yeux alors qu'il s'allonge et fixe le plafond. Je souris bêtement en l'écoutant.

En même temps, les flics et le FBI, c'est pas toujours une histoire d'amour, si tu vois ce que je veux dire. Je ne regrettes pourtant pas du tout qu'on t'ai mis sur mon chemin. On vit un moment merveilleux ensemble en ce moment, et rien ni personne ne le gâchera. Comme tu l'as dis, c'est fou mais... Je t'aime aussi. Saches que ce ne sont pas des paroles dites en l'air, les sentiments et moi faisons souvent deux, si pas plus.

Moi qui avait toujours eu un peu de mal avec les hommes avant ça, je pense avoir trouver la bonne personne, celle qui nous ressemble mais on est pas des doubles non plus. Cette personne, avec qui je me sens unie et complice, c'est Cam et pas un autre. Je dois quand même avouer que l'avoir auprès de moi ces trois jours me comble de joie.

J'ai surtout l'habitude de ne pas rentrer chez moi, simplement parce que je n'ai jamais vu de raisons particulières, de raisons valables de rentrer chez moi tous les soirs pour me retrouver seule alors que je peux m'occuper au boulot, mais tout ça va changer à présent. Il me donne une raison de changer mes habitudes.

Je n'aurais jamais demandé mieux que de faire vie commune avec toi pendant trois jours. J'aurais même voulu que ça dure un peu plus longtemps...

Alors qu'il se relève, je suis incapable de bouger mon regard de lui. Pourtant, il commence à parler et me surprends au fil des mots prononcés de sa part. Je souris,  passant une main dans mes cheveux.

Tu me parles d'un déménagement? Faire des cartons et tout ce qui s'en suit pour emmener mes affaires chez toi? Je marque une petite pause alors que mon sourire s'agrandit Ça me ferait énormément plaisir de vivre auprès de toi. Tu as donc compris ma réponse, j'accepte.

Je suis plus qu'heureuse de vivre ses moments grâce à lui mais surtout, avec lui. Je devrais en priorité mettre mes affaires importantes dans des caisses, comme mes vêtements et tout ce dont je ne pourrais pas me passer. J'ai toujours eu du mal à me séparer de mes affaires, mais là, c'est différent. J'ai même plutôt hâte de bouger d'ici, de me retrouver en sa compagnie et pas que de temps en temps. C'est quelque chose de sérieux, pour lui comme pour moi.

Je frémis lorsqu'il commence à me couvrir de baiser, riant même par moment car ça me chatouilles un peu. Je finis par l'embrasser avec douceur. Je me mets sur lui avant de lui répondre, le sourire aux lèvres.

Vous apprendre, Monsieur West, que je suis très souvent en forme malgré mes heures supplémentaires. En plus de ça, je suis très sportive dans mon genre.  

Je le laisse s'occuper du préservatif, l'embrassant dans le cou avant de descendre le long de son torse, le caressant d'une main en même temps. Je lui laisse ainsi le temps de se préparer pendant que je cherche ses points sensibles pour ainsi pouvoir le titiller un peu quand l'envie m'en prends.

Une fois que je le pense prêt, je plonge mon regard dans le sien. Voyant que tout se passe bien, je le fait lentement glisser en moi alors que je l'embrasse, entamant de lents vas et viens pour commencer, qui se font un peu plus rapide au fil du temps. Je l'embrasse, tantôt sur la bouche et tantôt dans le cou. Je veux le faire atteindre le septième ciel à lui aussi et je m'en donne les moyens. Je pose une main sur son torse, l'autre sur les draps que je serre assez fort, plus fort que je ne le penses.

Après de longues minutes de plaisir, je me retiens un petit moment de céder, voulant être certaine qu'il craquerait lui aussi, seulement, le plaisir monte en flèche de mon côté. Je suis incapable de me retenir très longtemps, mais je continue mes gestes jusqu'à être certaine qu'il ait atteint le septième ciel lui aussi. Je ne veux absolument pas le laisser insatisfait.  

Alors qu'il a finalement atteint le septième ciel, je pose ma tête contre lui sans pour autant m'installer à côté de lui. Je reste ainsi, contre lui, profitant du moment présent en sa présence. Je prends simplement le temps de récupérer de nos ébats ardents, lui laissant aussi le temps de récupérer par la même occasion.

Alors qu'il parle, je ris avant de lui répondre. Oh, mais je suis très souvent en forme, il y a de fortes chances que je te proposes un retour des plus agréables, pour toi comme pour moi. Allons donc tester le bain si tu veux? En attendant d'essayer notre douche.  

Je me redresse à mon tour et me lève, le suivant en me mordant la lèvre pendant que je le regardes. Alors que je pensais aller dans la salle de bain, je me retrouves plaquée contre le mur, collée contre lui. Ce n'est pas pour me déplaire, loin de là, je suis simplement surprise.

Je le laisse ainsi m'embrasser, soupirant de plaisir. Avant de recommencer nos ébats, je lui offre une petite gâterie en retour, qu'il peut considérer comme un préliminaire ou simplement le fait que j'ai envie de lui faire plaisir. Lors de mon adolescence, j'étais un peu gênée par ce genre de choses, mais ce n'est plus le cas maintenant.

Alors qu'on fait l'amour pour la troisième fois, je l'embrasse dans le cou en l'entourant de mes jambes, m'offrant entièrement à lui encore une fois. Je ne suis pas lassée, ni épuisée, mais amoureuse. Je pourrais également continuer toute la nuit, et même la journée si je ne devais pas aller travailler le lendemain matin. Pour une fois, même le boulot ne m'empêchera pas de faire une nuit blanche, une nuit passée à profiter auprès de cet homme avec qui, à présent, je vais partager mes nuits et mes jours.

Après les deux autres fois où on a fait l'amour, je commence à être également épuisée, surtout que je me lève tôt le lendemain, pas de grasse matinée, malheureusement. Je suis aussi très sportive, mais j'ai également mes limites et je ne veux pas non plus en faire trop.

Je profite donc de ce moment de tranquillité, me collant contre lui sans pour autant briser ce silence. On ne se dit peut-être rien oralement parlant, mais les mots ne sont pas nécessaires étant donné les circonstances.

Alors qu'il me dit, comme si il avait fait une bêtise, qu'il est fatigué, je lui souris pour le rassurer. Je suis fatiguée aussi, allons nous reposer et ne t'en fais pas pour ça, on doit travailler sur l'enquête dès demain matin et il nous faudra du repos.

Je sors du bain, prenant une serviette pour me sécher. Je quitte la salle de bain et rejoins directement ma chambre où j'enfile un t-shirt, un bas de sous-vêtement et un short pour dormir. Alors que je m'apprêtes à m'allonger, je vois qu'il est déjà couché sur le lit. Je souris avant de m'allonger auprès de lui, me blottissant en posant ma tête contre son torse.

Je suis là, ne t'en fais pas. Repose toi bien. J'ajoute même dans un léger murmure. Je t'aime...

Je le regarde lorsqu'il ferme les yeux, prêt à s'endormir. Je prends un moment pour réfléchir à mon bonheur, ces moments vécus aujourd'hui avec lui mais aussi les sentiments que j'éprouves envers lui, de l'amour plus précisément. Une chose est sûre, je ne regrettes absolument rien du tout. Oui, demain lorsqu'on travaillera sur cette enquête, on restera professionnels, mais ça ne m'empêchera pas du tout d'avoir hâte de le retrouver le soir même.