Ce matin là, je me suis réveillée de bonheur pour aller donner cours dans le lycée où je travaille. Une partie de moi est impatiente, l'autre aurait bien dormi dix minutes de plus. Je me lève pour prendre une douche histoire de me réveiller. Je me sèche les cheveux, m'habille et pars ensuite prendre un rapide petit déjeuner. Enfin, rapide, tout est relatif. Enfin bref, je prends mes affaire et sors de chez moi.

Voulant me rendre à ma voiture, je "descends" le petit escalier devant chez moi. C'est en voulant descendre cette fameuse marche que je tombe. Je tente tant bien que mal d'amortir ma chute mais c'est raté. Je ne suis pas tombée sur la tête, c'est déjà ça. Je me relève tant bien que mal, j'éprouve une douleur mais en me disant que c'est le choc, je me rend quand même jusqu'à ma voiture où je m'installe pendant environ cinq à dix minutes pour me laisser le temps que ça passe.

Au bout de ces fameuses dix minutes, qui m'ont sembler interminables, la douleur est encore là, aussi présente si pas plus. J'appelle donc pour prévenir de mon absence pour aujourd'hui. Dans tous les cas, je n'aurais pas le choix que de conduire ma voiture pour aller à l'hôpital.

Je me rend donc là-bas en voiture, ça n'aide pas vraiment à ma douleur mais je n'ai pas le choix. Heureusement, j'arrive à destination. Je sors de la voiture en boitant, ayant du mal à poser le pied par terre. Je récupère mes affaires pour aller aux urgence, où l'on m'allonge en me disant d'attendre le médecin.

Lorsqu'une jeune femme arrive, je me sens déjà soulagée de ne pas devoir attendre la journée. Reconnaissante, je lui souris. Elle a l'air gentille, c'est déjà une bonne chose.

Bonjour Docteur Reagan. Je suis Bethany Malloy, comme vous l'avez sûrement vu dans mon dossier.

Quelque chose qui dégage d'elle lorsqu'elle entre, c'est sa gentillesse. Il m'est déjà arrivé d'avoir affaire à des médecins désagréables, pressés et qui s'en fichent mais ça n'a pas l'air d'être son cas. Elle me parle, ce qui est toujours plus agréable que le silence. Surtout que l'hôpital n'est pas mon lieu de prédilection, avouons-le.

C'est toujours plus agréable d'apprendre à connaître quelqu'un de vive voix que sur un dossier oui, vous avez totalement raison.

Je réfléchis brièvement. Je n'ai pas oublié, mais je ne veux pas négliger un seul petit détail, on sait jamais après tout.

Je me rendais vers ma voiture ce matin pour aller travailler mais j'ai louper une marche et je suis tombée. Je pensais que ça allait passer, j'ai attendu un peu avant de conduire mais ça n'a rien changé. Au lieu d'aller travailler, me voilà. J'aurais du éviter de conduire mais je n'avais pas vraiment d'autre solutions pour venir jusqu'ici.

Je me laisse examiner sans broncher, même si j'ai énormément mal. Je ne me vois pas me mettre à hurler à la mort parce qu'elle m'examine. Je suis plutôt résistante à la douleur, je peux bien supporter une auscultation.

J'ai rarement été aux urgences ou à l'hôpital en général. Disons simplement que ce n'est pas mon lieu de prédilection. Certains médecins, comme Alexandra peuvent être gentils et agréables comme d'autres peuvent nous faire regretter d'être venu. Si j'avais eu affaire à un médecin désagréable, je pense que je serais tout simplement repartie, quitte à prendre ma douleur sur moi. Inconsciente? Un peu.

J'ai encore un peu mal mais ça aide un peu oui, merci beaucoup. Ils ont probablement du se tromper, mais vous l'avez remarquer alors c'est le principal.

Heureusement, en racontant ma mésaventure de ce matin, je n'ai oublier aucun détail. Qui sait, ça peut être le détail qui change tout, d'où le fait que j'essaie de me rappeler de chaque détails lorsque je lui explique la cause de ma douleur.

C'est certain que je ne m'en suis pas si mal sortie dans le fond, ça aurait pu être bien pire que ça et je m'en rends bien compte. Je sais que je n'aurais pas du conduire, seulement je viens d'arriver ici et je me voyais mal me présenter face à mes voisins que je ne connais pas pour qu'ils me conduisent à l'hôpital. Je ne connais pas grand monde dans cette ville pour l'instant. Si j'avais plus de connaissances, je serais venue autrement.

Lorsqu'elle m'annonce que ce n'est pas une fracture, je soupire de joie. C'est déjà ça, je n'ai déjà pas à me plaindre. Je sais que je ne suis pas sortie d'affaire, que je ne sortirais pas d'ici en étant prête à courir un marathon mais c'est déjà une bonne chose à mes yeux. Elle me signale que je dois aller passer une radio, histoire de savoir si ça sera un simple bandage ou un plâtre. La première option est celle que je préfère, normale me diriez-vous. J'accepterais le plâtre si c'est ce qu'il faut, mais bon.

D'accord, va pour la radio alors. Après tout, une radio, c'est pas la mort non plus. Ne vous en faites pas, je ne bouge pas d'ici sans l'infirmière et sa chaise roulante. Non, ça ira, la chaise roulante est encore mieux qu'y aller à cloche pied. Je ris.

Une chose qui me rassure est que je suis tombée sur un médecin compétent. Ce n'est pas un préjugé sur les médecins, mais je pense que dans chaque métier, il existe des gens compétents et d'autres qui sont incompétents, on ne sait rien y faire. Au moins, je sais qu'elle sait ce qu'elle fait et c'est déjà une bonne chose. Je suis entre de bonnes mains.

Heureusement pour moi, j'aurais mal vécu d'être plâtrée si c'est en plus à la mauvaise jambe. Si il faut plâtrer, il le faut et il n'y a pas le choix mais autant éviter de me plâtrer la jambe où je n'ai pas mal. Non, ça va, je m'en passerais volontiers, je préfère patienter.

Je ris, un autre point positif est qu'elle a un sens de l'humour. Une chose est sûre, si je dois revenir à l'hôpital, je ne demanderais pas mieux que de la laisser s'occuper de mon cas. Il m'arrive d'être un peu maladroite mais je préférerais quand même que ça ne se reproduise pas de si tôt.

Pour être sincère, je n'y avais pas pensé...

Je suis un peu gênée, comment ai-je fait pour ne pas penser aux secouristes? Ca arrive de ne pas penser à certaines possibilités, me répondront certains, mais quand même.

En plus de ça, elle ne me remballe pas chez moi une fois qu'elle pense savoir ce que j'ai. Non, elle préfère en être certaine et ça évite parfois de faire des erreurs. Je suis vraiment tombée entre de bonnes mains et je suis rassurée, il faut dire que je n'aime pas trop les hôpitaux, comme beaucoup de gens d'ailleurs.

Elle appelle l'accueil, je la laisse donc parler sans l'interrompre. Elle m'explique comment tout vas se passer, je ne l'interromps pas et l'écoute jusqu'à la fin.

Ne vous en faites pas, je ne suis pas à cheval sur la vitesse. Je préfère ça que quelqu'un qui prend autant son temps que lorsqu'on fait une visite guidée... Puis, si elle est gentille, ça ira tout seul. Prenez votre temps, je suis bien consciente qu'il y a des cas bien plus urgents que ça.

Jamais je n'aurais cru qu'Alexandra n'était "qu'une" interne. Certains internes se prennent pour les rois du monde, comme si ils avaient tout vu et tout connu. Elle n'a pas l'air d'être ainsi et se préoccupe à merveille du cas de ses patients. Si il existe une personne sur terre capable de ne pas me faire détester les hôpitaux comme la peste, cette personne est Alexandra. Surtout que a-ça va déjà être sympathique pour me rendre au boulot, ça promet d'être drôle. Si en plus nous devons perdre la journée pour un plâtre, ça risque d'être très long alors que vous avez pu l'éviter.

La jeune femme me remet directement à l'aise en me disant que ça arrive. Je me sens un peu coupable, mais j'ai également peur d'avoir empirer les choses en ayant conduit. Enfin, dans tous les cas, le mal est fait et on ne pourra rien y changer. Exactement, puis ce n'était pas une urgence non plus...

Elle me donne confirmation qu'elle a d'autres patients et qu'elle va probablement me faire attendre à mon retour de la radio. Je ne peux pas lui en vouloir pour ça, après tout, je ne suis pas la seule personne dans cet hôpital qui a besoin de soins. Si les personnes présentes n'en avaient pas besoin, elles ne seraient pas là. Ne vous en faites pas, prenez votre temps. Je ne vais pas me volatiliser entre temps, vous savez? Je serais sage comme une image. Lui dis-je avec un sourire.

Je pars finalement au service radiologique de l'hôpital en chaise roulante afin de pouvoir être certain de ce que j'ai. Vu qu'il y a d'autre personnes, la radio n'est terminée qu'après une bonne heure. Heureusement, je suis très patiente. Je retourne aux urgences directement après où j'attend le Docteur Reagan.

Une semaine? Bon... Ca me laissera le temps de faire des choses chez moi alors... Comme regarder les programmes télés pour vieux à midi... C'est déjà pas mal, hein? Dis-je. Bon, ça ne me tente pas plus que ça de rester chez moi mais je n'ai pas envie d'empirer mon cas alors je vais obéir et rester chez moi.

Je hausse les épaules à sa question. Si, ça me faisait mal mais ça reste encore plus ou moins supportable. Il faut dire que je n'ai pas non plus conduit à l'autre bout du pays. Je sais juste que j'aurais été incapable de tenir une journée avec cette douleur.

Bon, certes, comme tous le monde, j'aurais préféré être ailleurs et faire autre chose mais autant rendre ça agréable, surtout qu'il existe des cas bien plus grave que les miens et que je sais attendre. Je n'ai pas non plus envie de rendre ça insupportable pour elle, qui doit voir des cas avec des gens ennuyant car ce n'est pas assez rapide toute la journée. Une Chupa Chups? Mais docteur... Ca ne se fait pas de toucher les gens avec leurs points sensibles. Si vous ne l'avez pas encore compris, je suis de nature très gourmande, je ne résiste pas à l'appel des sucreries.

J'attends donc son retour sans trop bouger. Je suis calme, je ne fais pas attention au temps qui passe. La seule chose qui me tire de mes songes sont la voix du Docteur Reagan. Je pose mon regard sur elle et lui souris.

Je suis toujours très sage. Oui, j'ai quand même envie de savoir...

**Une foulure, ça me va.**

C'est certain. Après tout, une semaine, ça passe vite. D'autres ne demanderais que ça, d'avoir une semaine de congé alors que je ne demanderais pas mieux que d'aller travailler. Je suis peut-être un peu sadomasochiste sur les bords... Oh mais je vais me reposer, ne vous en faites pas, docteur.

Elle me dit que j'ai bien fait de venir malgré tout, je suis déjà rassurée. Je me sentais un peu coupable à l'idée d'être venue pour rien malgré les cas les plus urgents. Après tout, on ne sais jamais... Quelqu'un qui a fait un arrêt, une personne s'étant fait renversée... A côté, ma douleur, ce n'est rien.

Elle me fait rire. Je la regarde, faisant une mine choquée.

Parce que vous volez les sucettes de vos enfants? C'est pas bien docteur! Rassurez-vous, je vous taquine plus qu'autre chose. Ah, les garçons sont parfois compliqués, pas vrai? Promis alors, je serais sage comme une image, la patiente modèle! Je ris à nouveau.

Je regarde donc ce qu'elle me montre et j'écoute aussi les explications. Heureusement, elle n'utilise pas tout le jargon médical que je ne connais absolument pas. Elle m'explique ça avec des mots simples, des mots que je connais. Elle termine par une bonne nouvelle et ça me rassure.

C'est déjà ça. Je vais suivre vos conseils et me reposer et avec la jambe surélevée dès que je rentre chez moi. Si il ne faut que ça pour que ça s'arrange, c'est assez simple. C'est vous qui allez me poser l'attelle? Alors je vous reverrais possiblement dans une semaine?

**Merci à toi surtout**

Alors j'écouterais vos conseils, je me reposerais et je retournerais à mon boulot en pleine forme la semaine prochaine. Je suis certaine que la plupart de mes étudiants seront heureux de ne pas m'avoir pendant une semaine, ça leur fais moins de cours.

Je ris, en même temps, quel étudiant ne serait pas content d'avoir un prof absent? Même nous, plus jeune, on espérait qu'il se casse une jambe dans les escaliers, qu'il ait un empêchement ou n'importe quelle connerie du genre pour ne pas avoir cours.

Ne vous en faites pas, lorsque je dis être la patiente modèle, c'est plus ironique qu'autre chose à vrai dire. Désolée, j'ai un humour bien particulier.... Dit-elle, un peu gênée. Si ils sont gâtés, alors ça va.

J'écoute attentivement ses explications, à vrai dire, j'ai toujours été de nature très curieuse alors j'en apprends plus, et ça me plait. Enfin, dans d'autres circonstances, ça aurait été plus agréable pour moi.

Je vais les suivre, ne vous en faites pas. Evitons de perdre du temps alors que vous m'avez bien dit quoi faire. Je vais vous laisser faire ça tranquillement alors. Si ce n'est qu'une heure, ça va. Ca passera relativement vite. J'espère, les médecins ne sont pas toujours aussi agréables... Enfin, en voyant certains patients, ce n'est pas toujours injustifié non plus.

Alors j'écouterais vos conseils, je me reposerais et je retournerais à mon boulot en pleine forme la semaine prochaine. Je suis certaine que la plupart de mes étudiants seront heureux de ne pas m'avoir pendant une semaine, ça leur fais moins de cours.

Je ris, en même temps, quel étudiant ne serait pas content d'avoir un prof absent? Même nous, plus jeune, on espérait qu'il se casse une jambe dans les escaliers, qu'il ait un empêchement ou n'importe quelle connerie du genre pour ne pas avoir cours.

Ne vous en faites pas, lorsque je dis être la patiente modèle, c'est plus ironique qu'autre chose à vrai dire. Désolée, j'ai un humour bien particulier.... Dit-elle, un peu gênée. Si ils sont gâtés, alors ça va.

Je ne suis pas trop sadique avec mes élèves, sauf si c'est mérité. Si ils ne font pas ce que je demande, que je dois me répéter, je n'hésite pas à leur faire faire une interrogation surprise, mais sinon je ne suis pas le genre de professeur qui coule ses élèves sans raison. J'essaie même de les aider du mieux que je le peux, certains ont parfois besoin d'un peu d'aide.

Je sourit et écoute donc le docteur avant de rire. Disons juste que j'essaye de ne pas faire la difficile. Si il faut attendre, et bien j'attendrais. De toute façon ce n'est pas en piquant une crise ou en vous pressant que vous allez accélérer alors qu'il y a d'autres cas plus urgents. Je marque ensuite une petite pause avant de répondre. J'enseigne à Stuyvesant High School, est-ce là qu'il va en cours?

De toute façon, je n'ai pas envie de prendre un mois ou plus à guérir quelque chose qui, avec un peu de repos pendant une semaine, sera vite remis. J'ai pas envie de rester bloquer chez moi, j'ai même horreur de ça. Donc oui, je vais suivre ses conseils à la lettre.

Ne vous en faites pas, même si c'est le cas, je suis bien consciente qu'il y a des cas plus urgents et également que vous avez des priorités, même si je n'ai jamais fais médecine. Je me mets simplement à votre place, disons ça ainsi. Après je me doute que les médecins sont des raisons d'être de mauvais humeur, vous allez pas vous lever en vous disant "Tiens, je vais être désagréable avec les patients, pour le plaisir et sans aucune raison" Lui dis-je en souriant.

Oh vous savez, il y a des cons partout. Ce ne sont pas des cas isolés. Je ne vois juste pas l’intérêt de taper des sales notes juste pour le plaisir. Mon but n’est pas d’être sadique mais de les aider vers la vie future. Si je voulais être sadique j’aurais fais un autre métier. Elle hausse ensuite les épaules.

Elle sourit. Oh mais à votre place je le ferais. Plus on vous harcèle, plus vous prenez votre temps avec d’autres patients. Ca par contre c’est un peu sadique, vous ne pensez pas? Elle rit avant d’ajouter. Je le connais oui, il est très gentil si ça peut vous aider. Inutile de mentionner que Beth donne des cours à Victoria afin de l’aider avec ses cours en plus de ça.

Elle regarde Alexandra, c’est certain que dans un cas pareil, ça peut se comprendre, surtout si le patient commence à devenir désagréable. Oui mais là ça peut encore se comprendre si en plus le patient vous tape sur les nerfs. A sa question, Beth sourit comme une enfant. Oh oui! Un mauve.. Ou un rose selon ce que vous avez en stock !

Certains sont tellement butés sur leurs idées qu'il est malheureusement presque impossible de les faire changer d'idées. A croire qu'ils font un concours entre profs, "celui qui tapera la pire note aux élèves". Ca me désespère... Avoua-elle en levant les yeux vers le plafond en soupirant de désespoir. Vous avez du temps devant vous avant qu'elle ne se plaigne de ses profs ou pas du tout?

La réponse d'Alex la fait rire. C'est pas très éthique ni responsable de ma part de vous dire ça mais...Si vous le faites, vous avez bien raison! Lui dit-elle d'un air innocent. Enfin, si il est pas occupés à mourir, entendons nous bien. Elle sourit. On est rarement objectifs avec ses enfants vous savez. Enfin, je ne sais pas ce que c'est mais je le vois bien autour de moi. Je n'ai pas à me plaindre de votre fils.

Elle acquiesce à la réponse de la blonde face à elle. Vous avez raison, c'est le mieux à faire je pense. Autant pour vous que pour le patient. Elle fait mine de réfléchir. Hmm.. Le rose!

Franchement, je ne serais pas surprise. Après, je souhaite aider mes élèves. J'aime leur apprendre quelque chose qui me passionne. Je ne leur donne pas cours de littérature comme une corvée, vous voyez? Je comprends pas ce que ça change pour eux d'aider où les couler. Peut-être qu'ils estiment ça plus rapide, mais ça reste stupide en soi. M'enfin, on y changera rien.   Elle hausse les épaules ensuite. Vous avez du temps. Ca doit être encore plus adorable à cet âge là, je me trompes? Ajoute-elle en souriant.

Une chose est sûre, Beth aime beaucoup cette doctoresse qui est adorable avec elle. Elle est aussi très gentille et très patiente. Pourtant, la jeune patiente parle beaucoup. Enfin, au moins, elle ne tire pas la tête à longueur de journée. C'est déjà ça, non?C'est sûr que vous devez jamais avoir de répit ici, si? Même si elle se doute déjà de la réponse. Je peux comprendre. Votre enfant, c'est votre enfant et vous l'aimez quoi qu'il arrive. Et ça, Beth admire énormément. Certains ne le font pas malheureusement.

C'est largement mieux oui! Elle sourit.Ne vous en faites pas, Docteur. Je reste patiente!