Depuis août Miller entretenait une relation avec Riley. Sur celle-ci, tous deux se montrait discrets sur la situation, pas sur le fait que ils en avaient honte mais un "couple" bossé sur une affaire cela ne fait jamais bon ménage voilà pourquoi ils jouaient le rôle des bon coéquipiers au bureau. Depuis ce matin Miller bossait sur le dossier de Lee Ashworth, tandis que Riley était parti convaincre son supérieur de la laisser poursuivre l'enquête avec Miller alors que celui-ci manquait cruellement de personnel. Il y a trois semaine comme Miller l'avait craint, ils avaient retrouver un gamin mort dans les docks de St Katharine, situés dans le borough de Tower Hamlets, qui étaient d'anciens docks qui desservaient Londres donnant sur la rive nord de la Tamise. Et comme d'habitude cela était la signature de Lee Ashworth. Assit dans son bureau la porte ouverte, Miller avait le nez dans ses dossiers. Le reste des bureaux étaient particulièrement calme on ne pouvait entendre que les cliquetis des claviers des ordinateurs et quelquefois un téléphone sonner. Ses lunettes sur son nez, Miller parcourait les dossiers des rapports de légistes quand son téléphone sonnait. Décrochant, il le coinçait entre son oreille et son épaule pour poursuivre sa lecture et demandait qui le demandait. A l'autre bout se trouvait Evelyn son ex femme au bord de l'hystérie qui annonçait que Daisy avait disparu ! A cette annonce, Miller fait un bond dans son siège en enlevant ses lunettes. Comment ça disparu ? Paniqué Evelyn annonçait que Daisy n'était pas présente à la sortie de son école que elle l'avait cherché partout mais sans la retrouver. Mais au fur et à mesure de la conversation Miller compris une chose : sa fille avait disparu depuis hier ! Et cela le rend fou furieux. Elle a disparu depuis hier et c'est maintenant que tu me contactes ? Mais tu te fous de ma gueule ! Passant sa main sur le visage, il soupirait. J'arrive ! Raccrochant, Miller attrapa sa veste et sortit dans le couloir où il croisait Riley. Je descends à Sandbrook, Daisy à disparu, tu m'accompagne ?
   

Alec et moi étions ensemble depuis quelques temps déjà mais tous deux nous avions décidé de garder cette relation pour nous tant qu’on travaillait ensemble. Pour la simple raison qu’un « couple » qui bosse ensemble attitre des commérages inutiles au niveau des collègues sans compter sur les petits commentaires déplacer qui pourraient en découler. Ça faisait déjà quelques temps que j’avais demandé à mon patron de me détacher sur l’affaire de Miller et il avait envie de me récupérer car l’unité aurait besoin de moi, mais le dossier de Lee Ashworth nous donnait du fil à retordre. Il m’aura fallu toute la diplomatie du monde pour arriver à convaincre mon patron de me laisser encore rester quelques temps sur l’affaire avec Alec, mais finalement ce sera chose faite. Je reviens ensuite en direction des bureaux de Scotland Yard et tandis que je marche dans les couloirs en direction du bureau d’Alec, je le vois arriver vers moi comme une furie. Je m’arrête et lorsqu’il me dit qu’il va aller à Sandbrook car Daisy a disparu et me demande si je l’accompagne, je le regarde et lui dit dans même réfléchir.

Évidemment que je t’accompagne.

Je le suis ensuite jusqu’au parking et lui dit.

Depuis quelle heure Daisy à disparu ? Quel est le moyen le plus rapide pour rallier Sandbrook ?

Dans ma tête je me disais au vu de l’heure qu’il était qu’elle avait probablement disparu entre son réveil et la récréation du matin à l’école. Je ne savais pas que j’étais bien loin du compte !
   

Miller était content que Riley ait accepté de l'accompagner. Ensemble, ils rejoignent sa voiture au parking puis il prend place au volant. On va prendre la A23 cela sera plus rapide. Après avoir évité les bouchons et sortit de la capitale, Miller put discuter et répondre à Riley. Ça fait presque 24 heures que Daisy à disparu et ce n'est que maintenant qu'elle a décidé de me contacter ! "Oh mais je pensais la retrouver avant" elle est de la police elle sait que les 24 heures sont les plus importantes ! Le trajet jusqu'à Sandbrook était d'au moins 1h40. Et Miller avait écrasé le champignon pour arriver plus vite tout en discutant avec Riley de Daisy, du travail et de leur vie ensemble. Quand ils sont arrivés à Sandbrook, Miller s'arrêtait devant la petite maison blanche dans laquelle il avait passé des journées de travail après ses heures de bureau pour la transformer et la rendre habitable. Sonnant à la porte un homme ouvrit et demanda qui il était mais Miller lui retournant la question se qui froissait l'homme. Evelyn arrivait à son tour et Miller pus constater une chose : elle n'avait pas perdu de temps puisqu'elle se présentait devant lui avec un ventre bien arrondi. J'vois que t'as pas perdu de temps. Oh ça va Alec, garde tes réflexions pour toi. Lançait-elle en l'invitant tout de même à entré, Miller fit un signe à Riley de le suivre après tout il avait aucune honte d'êtres au côté de la jeune femme. Evelyn saluait Riley avant de prendre place sur le canapé. A quelle heure as-tu vu Daisy hier ? Elle fut surprise par la question. Attends... je rêve, tu m'interroge ? Evelyn j'essaye juste de comprendre. Non tu me prends pour une suspecte ! Je ne te prend pas pour un suspect bordel je... Il soufflait un coup. Je veux juste comprendre ! D'accord ! J'ai déposé Daisy comme d'habitude à son école à 8h30, elle a été à la cantine avec les autres enfants puis ils ont repris les cours de l'après-midi. Quand je suis arrivé à 15 heure on m'a dit que elle était sortie, j'ai fait le tour de la cour, du bâtiment et du quartier mais je ne l'ai pas trouvé. Tu as lancé une alerte disparition ? Oui je l'ai fait ! Mais il n'ont commencé les recherches que à 18 heures.
Miller soupirait comme il ne pouvait pas en apprendre davantage, il quittait la maison avec Riley. S'adossant contre sa voiture, il croisait les bras en réfléchissant sur la situation avant de regarder Riley. Désolé de t'embraquer là-dedans.
   

J’étais dans la voiture avec Alec et tous les deux nous partions en direction de Sandbrook. N’étant jamais allée là-bas avant aujourd’hui, je lui fais confiance pour ce qui est de savoir quel est l’itinéraire le plus rapide pour rejoindre Sandbrook. Durant le voyage nous discutons et il m’avoue furieux que ça fait déjà presque 24 heures que Daisy a disparu mais qu’Evelyn à attendu jusqu’à maintenant pour le lui dire en pensant qu’elle la retrouverait avant. Ça me fâche d’entendre qu’elle a attendu aussi longtemps surtout qu’étant elle aussi dans la police elle sait que les première 24 heures sont les plus importante. Je dis simplement à Alec.

Ce n’est vraiment pas correct de sa part d’avoir attendu aussi longtemps avant de t’avertir de la disparition de Daisy.

Durant le reste du trajet nous discutons de tout et de rien, jusqu’à arriver à Sandbrook et de nous arrêter devant une maison petite maison blanche. Nous sortons de la voiture et je reste en retrait ne sachant pas vraiment quel sera la réaction de sa femme en voyant que Alec est accompagné d’une autre femme. Mais lorsque c’est finalement un homme qui répond à la porte et qu’il ne savait visiblement même pas qui était Alec, je suis très étonnée mais n’interviens pas. Lorsqu’Evelyn se présente à la porte et que je vois qu’elle à un ventre déjà bien arrondi, je commence à comprendre pourquoi elle a mis autant de temps à nous prévenir de la disparition de Daisy. Evelyn avait un petit secret enfin quelques gros secrets qu’elle ne voulait pas qu’Alec découvre, qu’elle avait un nouvel homme dans sa vie et qu’elle était enceinte de ce dernier. J’observais la scène, préférant rester en retrait et me faire discrète histoire de ne pas encore ajouter de l’huile sur le feu à une situation déjà sur le point d’exploser. Une fois à l’intérieur, l’ambiance entre Alec et Evelyn est toujours très tendue, entre elle qui fait ce que j’appelle de la rétention d’information et Alec qui a le droit de savoir à quel moment sa fille à disparu. Nous apprenons dans la foulée que Daisy à disparu depuis 15 heures hier après-midi mais qu’ils n’ont commencé les recherches qu’à 18 heures. Ce qui fait que la personne qui l’a enlevée à eu trois heures pour partir comme il voulait avec Daisy et qu’il peut être n’importe où dans le pays à l’heure qu’il est ! Elle est efficace la police de cette ville, j’adore !


Lorsque nous sortons de la maison, Alec d’adosse à sa voiture. J’avais envie de le prendre dans mes bras, mais je ne pensais pas ce soit une bonne idée, étant donné que nous avions décidé de garder notre relation « secrète » pour l’instant et qu’apparemment entre ici et Londres tout fuitait. Je me contente de poser ma main sur son épaule.  Avant de lui dire...

Hé, ne t’en fais pas. Tu n’y es pour rien et je t’ai suivi volontairement jusqu’ici. Alors ne t’en fais pas pour moi, concentrons-nous plutôt sur ta fille, c’est elle qui a besoin de nous à l’heure actuelle.

Je m’adosse à la voiture à côté de lui.

Bon alors résumons… On sait que Daisy était à l’école jusqu’à 15 heure. Qu’Evelyn à annoncer tout de suite sa disparition mais que les recherche n’ont commencé qu’à 18 heures. Ce qui fait que la personne a eu trois heures pour disparaître sans que personne sache qu’il y avait eu un enlèvement. Ma première question, va te paraître bizarre, mais est-ce habituelle que la police mette trois heures après une disparition d’enfant avant de réagir ? Je veux bien qu’on n’est pas à Londres mais je pensais que le protocole en cas de disparition était le même dans tout le pays.

   

Adossé contre la voiture, Miller écoutait Riley et lors de sa question au sujet du travail de la police ici il eut un rire. Tu sais c'est une station balnéaire, il ne se passe presque rien. A part quelques pickpocket et grand-mère qui a perdu son chien. C'est un endroit calme ici où il ne se passe presque jamais rien. Jusqu'à l'histoire de Lee Ashworth. Se redressant il laissait la voiture sur place et accompagné de Riley il se mit à marcher dans le petit quartier puis après quelques mètres, descendirent une petite colline et ils arrivèrent sur la plage fessant face à la mer. J'aurais bien voulu t'emmener ici mais pas dans de telles circonstances. Il souriait faiblement à Riley, puis ils poursuivaient leur chemin sur la plage quand ils virent un attroupement de personnes et des bande de police qui délimitaient un périmètre. S'avançant, Miller se glissait sous l'une des bandes. Non vous ne pouvez pas ... Oh Capitaine Miller ! L'homme fut mal à l'aise ainsi que d'autres. Qu'est ce qui ce passe ? Vous ne devriez pas être ici. Pourquoi ? Dit-il en forçant le passage pour apercevoir le corps d'une enfant et reconnaître sa fille Daisy. Laissez-moi passer !!! Hurlait-il aux hommes qui se décidaient à le laisser passer. Capitaine vous ne pouvez.... Je connais la procédure ! Il savait que il ne devait pas toucher Daisy au risque de polluer les indices. S'accroupissant devant sa fille Miller était envahie par la rage et la tristesse. Mais comme d'habitude c'est son instinct de flic qui prit le dessus. La petite avait le teint grisâtre, elle avait donc passé des heures dans l'eau comme la plupart des autres enfants. Elle ne portait plus ses lunettes sans doute les avait elle perdu lors de l'enlèvement ou quand elle avait été jeté à l'eau. Continuant de l'observer, Miller entend la voix d'Evelyn derrière lui. Se redressant, il allait en sa direction et la rattrapait par la taille pour ne pas qu'elle aille plus loin mais surtout ne pas voir Daisy dans cet état qui pourrait la choquer et lui déclencher son accouchement. Non... non pas maintenant. Laisse les faire leur travail. Dit-il en la fessant reculer alors qu'elle se débattait lui suppliant de dire que ce n'était pas Daisy avant de l'apercevoir quand le légiste l'embarquait pour autopsie. Hurlant de douleur, Evelyn repoussait Miller avant de le gifler au visage en le maudissant que tout cela était de sa faute et il aurait mieux fait de ne pas s'acharner sur le passé avant de partir avec son compagnon. Miller savait parfaitement ce que Evelyn voulait dire, le vieux dossier était celui de Lee Ashworth.
Il laissait son ex partir sans lui en vouloir pour cette gifle, peut-être l'avait-il mérité. Se tournant vers Riley, il gardait toujours son profil de flic et plaçait ses mains en poche. Bon... on va aller voir le légiste.
   

Je souris à Alec lorsqu’il me dit qu’ici ce n’est pas Londres mais une petite station balnéaire tranquille ou il ne se passe pas grand-chose en règle générale hormis l’histoire avec Lee Ashworth. Nous partons ensuite faire quelques pas dans le quartier qui nous amène très rapidement à la plage. Lorsqu’il me dit qu’il aurait aimé m’emmené ici mais dans d’autre circonstance. Je le regarde et lui dit.

J’imagine, mais ça ne nous empêchera pas de revenir un jour et cette fois ce sera juste pour le plaisir.

Lui dis-je simplement, avant qu’un attroupement de personne plus loin sur la plage n’attire notre attention. Nous nous dirigeons vers eux et suis Alec de l’autre côté des bandes. Les policiers reconnaissent Alec et de mon côté je sors ma plaque et leur dit que j’accompagne le capitaine, on finit par me laisser passer et je m’avance vers Alec qui est penché sur le corps de sa fille. Je pose ma main sur son épaule en signe de soutien avant de m’accroupir à ses côtés en regardant Daisy, lorsqu’Alec reconnaît la voie d’Evelyn, je le laisse aller la voir, de mon côté je me redresse et me contente de me tenir devant les corps afin de lui boucher la vue, dans son état il valait mieux qu’elle ne voit pas le corps de sa fille sans vie. Lorsqu’il revient vers moi et me dit simplement « Bon… On va aller voir le légiste. ». Je ne sais pas trop si je dois lui demander, s’il est sûr de lui, sûr de vouloir connaître tout de suite tous les détails quant à ce qui a pu arriver à sa petite fille. Mais je vois à son regard qu’il n’est pas le père de Daisy à cet instant, sans doute pour se protéger de la douleur. Mais son regard est son regard déterminé de policier. J’hoche de la tête et lui dit.

Oui, allons-y…

   

Miller ne montrait peu être rien mais comme son ex il était dévasté par la mort de Daisy. Il ne montre rien pour le moment, mais plus tard il craquera dans son coin. Il n'a jamais pleuré devant personne puisqu'il ne voulait pas montrer sa détresse psychologique même s'il n'y avait aucune honte ou faiblesse de pleurer devant les autres. Comme à son habitude il se cachait derrière sa façade de flic. Il était un peu comme Dr Jekyle et Mister Hyde mais le côté psychopathe en moins.

Rejoignant sa voiture, il se rendait au bureau du légiste qui se trouvait à quelque pas de l'hôpital où Daisy avait vu le jour cinq ans plus tôt. Le père ne voulait rien savoir, mais le flic voulait des réponses. De quoi était morte Daisy, avait-elle souffert, faisait-elle partie de la liste des gosses tués par Ashworth ? Quand le légiste sortit de la salle d'autopsie, celui-ci ne voulut pas donner le dossier à Miller puisqu'il était le père de Daisy mais après assistance il finissait par le laisser. Ouvrant le dossier, Miller prit place sur l'un des sièges du couloir et jeta un œil dans le dossier avec Riley. La pression retombe d'un cran quand il voit la notation aucun sévice sexuel. Le rapport semblait le même que celui des autres enfants : mort par strangulation. Mais aucune trace d'ADN ce qui surprit Miller. Daisy était une gamine qui n'appréciait pas être touchée et se défendait toujours en mordant. Se levant, Miller entrait dans la salle discutant avec le légiste qui ouvrit le frigo et sortit le raille sur lequel se trouvait Daisy. Lui ouvrant la bouche, effectivement il découvrit des traces de peau sur les dents qui fut récolté pour être envoyé en analyse.

Après avoir quitté le légiste et bien... il n'y avait plus rien à faire. Quittant Sandbrook, c'est à 19 heure qu'ils arrivaient à Londres. Riley et Miller décidaient de se faire un restaurant, cela était loin d'être le diné romantique mais au moins remplissait leur ventre. Durant le chemin Miller avait parlé avec Riley de différente chose, cela était moins jovial mais il n'avait toujours pas montré une larme. Après qu'ils eurent passé commande de leur assiette, ils attendaient d'être servi.
   

Je n’osais rien dire à Alec par rapport à Daisy me disant qu’il était probablement encore dans le choque initial et qu’il allait sans doute exprimer plus tard, sa tristesse, colère ou tout autre sentiment qu’il pouvait ressentir suite à la perte de sa fille. Nous nous rendons ensuite ensemble au bureau du légiste ou se dernier nous donne le dossier après que nous ayons eu à discuter un moment car Alec était le père de Daisy, mais finalement il finit par nous confier le dossier et nous nous asseyons côte à côte afin de le lire ensemble. Le mode opératoire utiliser pour Daisy était le même que pour les autres enfants que nous avions retrouvés jusque-là. Tout portait à croire que Daisy avait été victime du même agresseur que les autres enfants. Mais je vois que quelque chose chiffonne Alec, il finit par se lever et nous entrons dans la salle. Après une discussion avec le médecin légiste, nous nous rendons près du corps de Daisy et lui ouvrons la bouche. Il y avait des traces de peau entre les dents de Daisy. Preuve qu’elle ne s’était pas laissé faire et qu’elle s’était débattue. La peau retrouvée est ensuite envoyée pour analyse.

Nous quittons ensuite la morgue et Alec propose que nous rentrions à Londres, car ici nous ne pourrions rien faire de plus. J’accepte et nous repartons en voiture pour une heure quarante de trajet. Nous arrivons à Londres à 19 heure et entrons dans un restaurant afin de manger quelque chose avant de rentrer. Une fois notre choix de repas arrêter et en attente de recevoir nos plats nous discutons. Je suis inquiète de savoir comment il va, mais je sais que ce n’est pas le moment de lui demander ça, pas ici, au milieu d’inconnu au vu de la situation. Je préfère alors rester sur des sujets plus neutres, évitant même de parler de l’affaire au cas où des oreilles malintentionnées nous écouteraient, après tout on ne savait toujours pas quelles étaient les connections de Lee Ashworth ici à Londres, tandis que nous attendons nos plats.

Est-ce que tu as déjà eu l’occasion de manger ici ? En tout cas, je trouve que le lieu est assez chaleureux.
   

La situation était compliquée en ce moment et Miller appréciait le fait que Riley soit à ses côtés tout en se faisant discrète. Elle le laissait mener la danse même si cette enquête était la leur. Mais avec Daisy dans la liste, cela pourrait mener à des complications. Quand ils furent de retour à Londres, Miller avait invité Riley à manger. Il était bien trop tard pour mettre aux fourneaux et Miller espérait qu'il arriverait à manger son assiette. Si certaines personnes dans la même situation se serait lamenter des heures sur leur sort et pleurer toutes les larmes de leur corps, Miller en faisait abstraction mais cela ne voulait pas dire qu'il n'aimait pas sa fille au contraire. Ils avaient eu si difficile d'avoir Daisy.

Assis dans le restaurant, le serveur amenait les verres et Miller buvait une gorgée de son verre de vin en regardant Riley qui parlait du restaurant. La première fois que je suis venue ici c'était... plus de dix ans. Il déposait son verre devant lui. C'est ta mère qui m'avais invité pour me demander de prendre sous mon aile sa petite fille chérie. Il lui fit un sourire avant de se redresser sur son siège. Mais il y a une chose que je voudrais te demander, mais cela n'a rien avoir avec l'enquête. Il se raclait la gorge discrètement en regardant son verre mais aussi en cherchant ses mots. Il faudrait que tu contactes mon frère Josh. Non pas pour une réunion de famille mais ... il soupirait en passant une main sur sa nuque puis regardait Riley. Avant que tu ne vienne me chercher le chirurgien est venu me voir si tout allait bien puis a demandé si j'avais sœur ou frère. Lui ai dit oui un jumeaux il a été... perplexe et m'a dit qu'il faudrait l'en informer pour effectuer un contrôle puisque ce que j'ai est héréditaire. Josh a sans doute rien mais cela est par précaution. Et je me vois mal après toutes ses années lui téléphoner en lui disant : "Hey salut Josh je viens de voir mon cardiologue, il faudrait que tu ailles le voir salut." Rien qu'à entendre ma voix il va me raccrocher au nez. Enfin, je suppose. C'est compliqué.  
   

Après une journée qui avait été compliquée, nous étions de retour à Londres assis dans un restaurent où nous attendions nos plats. Nos boissons était déjà arrivée. Ne me voyant pas parler de notre affaire ou du décès de Daisy dans un endroit public. Je préfère parler d’autre chose même si le sujet est assez bateau puisqu’il porte sur la décoration du restaurent dans lequel nous allions manger. Alec m’explique que la première fois qu’il était venu manger ici c’était avec ma mère lorsqu’elle lui a demandé de me prendre sous son aile. Un détail que je ne connaissais pas…

Tu es sérieux ? Ma mère à fait ça ? Elle ne me l’avait jamais dit… Du coup les rumeurs selon lesquelles j’ai pu avoir un traitement de faveur et dont je me suis toujours défendue étaient fondées…

Dis-je, moi qui avais toujours dis que j’étais juste faite pour ce job et que j’avais le talent nécessaire pour le faire, en fait, j’avais peut-être pu bénéficier d’un passe-droit par rapport à d’autre… Bon, ben du coup, ça me fait un début un peu moins glorieux mais la suite de ma carrière j’espérais ne la devoir qu’à moi et à mon travail.
Je chasse ensuite ses pensées de ma tête et me concentre sur ce que me demande Alec.

Oui bien sûr tout ce que tu veux.

Il me parle ensuite de son frère Josh. J’avais appris son existence quelques mois plus tôt lorsque je l’avais rencontré dans la rue par hasard et que j’avais presque cru qu’il était Alec. J’avais eu l’occasion de discuter un peu avec lui mais sans donner suite à son invitation à aller au domaine avec Alec ou il m’avait dit que nous serions toujours les bienvenues. Il m’explique ensuite pourquoi il aimerait que je contacte Josh. Je le regarde et lui dit.

Puisqu’on parle de Josh, je l’ai rencontré par hasard il y a quelques mois, c’était peu après ton retour et j’ai même failli le prendre pour toi. Il m’a donné sa carte à l’époque, en me disant qu’on serait les bienvenues au domaine si on souhaitait y aller… Mais ça ne me semblait pas être une bonne idée…

Je marque une pause avant de reprendre.

Au vue de votre passé, je comprends que tu n’as pas envie de le voir ou de prendre contact avec lui. Et, oui ne t’en fais pas je vais l’appeler et aller le voir pour lui expliquer la situation. Dis-moi simplement ce que je dois lui expliquer par rapport à ton problème cardiaque. Ou peut-être que le fait que ce soit héréditaire suffirait tu penses ?

Dis-je avant de boire un peu de ma boisson.

   

A la surprise de Riley mais aussi en parlant d'avoir eu un traitement de faveur, Miller lui fit un signe négatif. Non, pas de traitement de faveur. D'ailleurs si tu me connais bien, ce n'est pas mon genre. En 2008 quand tu à débarquer dans la police nous avons eu beaucoup de flics qui ont été tués dans des confrontations de black bloc. Ces histoires ont été étouffées par l'ancien chef de la police. Et ta mère avait peur que tu sois la prochaine. Voilà pourquoi elle m'a demandé de te prendre sous mon aile.

Miller enlevait ses bras, il laissait le serveur déposer son assiette ainsi que celle de Riley puis demandait un nouveau verre de vin avant qu'il ne parte. La réponse de Riley "tout ce que tu veux" le fit sourire. Demandant à Riley de contacter Josh, elle parlait d'avoir rencontré son frère. Oui je sais, j'ai vu que tu avais sa carte de visite. Miller ne fouillait pas dans les affaires de Riley mais c'est en déplaçant sa veste sur son canapé que la carte de Josh était tombée de sa poche. C'est ainsi que il se doutait qu'elle l'avait déjà rencontrée. Il était amusé quand elle parlait de l'avoir confondue avec lui mais en parlant d'aller au domaine elle lui ôtait les mot de la bouche. C'est... un peu trop tôt. A sa demande que dire à Josh, Miller réfléchissait. Et bien... oui que c'est héréditaire et que il doit voir un cardiologue juste par mesure de sécurité. Répondit-il en prenant sa fourchette. Il y a une partie qui me dit qu'il faut que j'y aille par moi-même et une autre qui a peur de la confrontation. J'ai revu Josh il y a... peu après mon retour à Londres et, cela n'a pas vraiment été la meilleure des retrouvailles.  
   

J’écoute ce que Alec m’explique par rapport à la raison qui a poussé ma mère à lui demander de me prendre sous son aile. Je suis arrivée à une époque où tout n’était pas facile pour la police et ou l’ancien chef à étouffé les affaires des policiers tués. Mais il m’assure que je n’ai bénéficier d’aucun traitement de faveur par rapport aux autres.

Tout ce que je me souviens de cette époque, c’est que je venais de débarquer dans la police et que j’avais très envie de faire mes preuves et d’être dans l’action. J’avoue que je n’avais pas conscience réellement de cette histoire de confrontation de Black Bloc.

Dis-je simplement en regardant Alec tandis que le serveur nous amenait nos plats. Lorsqu’Alec me dit qu’il a quelque chose à me demander je suis loin d’imaginer ce que c’est. Puis je décide de jouer franc-jeu et de lui dire que j’ai rencontré une fois son frère peu après son retour en ville. Je ne m’attendais pas non plus à ce qu’il me dise qu’il avait vu sa carte.

J’espère que tu ne m’en veux pas de ne pas t’en avoir parler avant. J’avoue que je ne savais pas trop comment t’en parler, en fait je crois que j’attendais le bon moment.

J’acquiesce lorsqu’il me dit que c’est un peu trop tôt pour aller au domaine.

Je comprends honnêtement ma discussion avec Josh m’a fait comprendre ta situation avec les Delvin et pourquoi tu n'en parle jamais.

Je lui demande ensuite ce qu’il faut que je dise à Josh par rapport à ses soucis de cœur.

D’accord, je lui dirai ça.

Il m’avoue ensuite avoir déjà recroisé son frère depuis son retour mais que les retrouvailles ont été tendue.

Ne t’en fais pas, je vais m’en charger. Tu iras les voir quand tu seras prêt, tu ne dois pas t’y sentir forcé.

Lui dis-je simplement avant d’attaquer mon repas.

   

Comme toute mère elle avait peur que Riley lui arrive quelque chose ce qui est normal après tout la police est un univers dangereux où les gens maintenant n'ont plus peur de vous cracher dessus ! L'autorité de la police n'est plus la même que dans les années 60. 

Miller était content que Riley l'aide sur le sujet des Devlin même s' il sait qu'un jour il devra prendre le taureau par les cornes et les affronter. Bordel pourquoi cela est si difficile alors que c'est sa famille ! Sans doute dû à son caractère de têtue et rancunier qui le rongeait intérieurement. Mais Miller savait que avec Riley il arriverait a faire le premier pas vers eux même si cela ne sera pas facile ! Ce n'est pas demain qu'il prendra Josh dans ses bras mais qui sait, une ouverture est toujours possible.

Riley était d'accord de l'aider encore sur ce point, il faut le reconnaître elle fait beaucoup pour lui mais peut être qu'un jour elle l'enverra sur les roses ! Une fois que leur repas fut terminé, Miller paya la note puis sortit du restaurant avec Riley. Fumant une cigarette, ils rejoignirent sa voiture sur le parking alors que quelque flocon de neige fondu commençait à tomber. Tu préfères que je te dépose chez toi ou tu viens chez moi ?    
   

Pour ma mère le fait que j’intègre la police avait été une source d’angoisse. Je l’avais même entendu dire à mon père qu’elle aurait largement préférer me voir intégrer les pompiers, et ne pas suivre son chemin. Car les gens admirent les pompiers pour eux les pompiers sont des héros tandis que la police ne fait pas rêver et les gens ne les admire pas et ne les respecte pas ! Malgré tout rien n’avait pu me dissuader d’intégrer la police et aujourd’hui elle s’y était faite.

J’avais ensuite accepté d’aller voir Josh afin de lui parler de ses soucis de santé et du fait qu’il devrait être prudent et d’aller voir un médecin juste pour s’assurer que tout allait bien et qu’ils n’avaient pas le même souci cardiaque. J’avais la chance d’avoir une famille unie, je n’osais pas imaginer ce que ça devait être pour Alec d’être en froid avec les siens. Ça ne devait pas être facile et probablement que plus les années passaient plus les affronter devait être difficile. Sauf qu’en attendant au lieu de mettre les choses à plat et passer à autre chose, chacun restait de son côté avec ses ressentiments qui appartenaient au passé. Une fois notre repas terminer nous quittons le restaurant et rejoignons la voiture d’Alec. Je m’installe sur le siège passager.

Hé bien, je serai tenté de te dire qu’on peut faire les deux. J’aurai besoin de passer chez moi prendre quelques vêtements pour me changer demain et ensuite nous pourrions aller chez toi ?

Je marque une pause avant d’ajouter.

Autrement, on peut rentrer directement chez toi, je t’empreinte un t-shirt pour la nuit et je passe par chez moi demain matin pour me changer avant d’aller travailler.

   

Miller laissait le choix à Riley qui fit de même en lui laissant le choix. Mais autant que il passe chez elle et que Riley récupère des affaires que a devoir demain matin être à la bourre et passer chez elle pour qu'elle se change rapidement. Non on va passer chez toi on n'est plus à quelques minutes prêt. Miller roulait jusque chez Riley, lui laissant le temps de chercher ses affaires, il attendait dans la voiture. Sortant son téléphone de sa poche, il consultait ses messages avant de tomber malgré lui sur des photos de Daisy. Miller les regardaient quelque secondes avant d'être pris d'un énorme sentiment de tristesse. C'est à présent qu'il craquait et se mit a pleuré, il se faisait à l'idée que sa fille n'était plus.



Mais en voyant Riley revenir vers la voiture, il passait ses mains sur son visage essayant d'effacer sa tristesse et se tournait vers Riley. C'est bon tu n'as rien oublier ? Demandait-il en se forçant à sourire à Riley.     
   

La journée avait été longue et difficile et même si Alec ne montrait rien pour l’instant je savais qu’à un moment il allait surement craquer. Ce qui serait parfaitement normal et compréhensible au vu de la situation qu’il traversait. Sur le chemin du retour à Londres, nous discutons un peu avant de finalement nous arrêter chez moi le temps que je récupère quelques affaires avant d’aller chez lui. Je monte à l’appartement, prends une petite valise dans laquelle je mets de quoi pouvoir me changer et avoir un peu de réserve au besoin. Je fini par redescendre et rejoindre Alec dans la voiture. Je pose ma valise sur le siège arrière de sa voiture avant de m’installer à l’avant ou je vois tout de suite la tristesse dans son regard et ses yeux qui trahisse le fait qu’il a pleuré, sachant qu’il est plutôt pudique, je ne relève pas et préfère attendre qu’il me parle de lui-même de sa tristesse au lieu d’insister pour qu’il le fasse alors qu’il n’est pas prêt. Je pose simplement ma main sur la sienne, lui sourit et lui dit avec un léger sourire.

Oui, j’ai tout pris. On peut y aller.