Samedi matin il fait beau à New York, une vraie journée de printemps, et fidèle à cette habitude qui est la sienne depuis quelques mois Declan est de passage à l'hôpital afin d'aller offrir présents et réconforts à certains enfants malades ... il faut dire qu'il adore venir redonner à ces laissés pour contre mais pourtant cette journée n'allait pas se dérouler tel qu'il l'escomptait. Arrivé sur place, approchant de la chambre de ce gamin au quel il avait finit par s'attacher il entendit une détonnation et les pleurs des enfants qui retentirent, ainsi que ce sentiment de panique des plus palpables, finit par le persuadé que le tout n'était pas le fruit de son imagination. Se rapprochant des pleurs il finit par tomber nez à nez avec ce fou furieux qui agitait son arme automatique dans tout les sens et voyant qu'il s'apprêtait à s'emparer d'un gamin Declan proposa de prendre la place du gamin faisant comprendre au mec qu'il aurait plus de chance d'obtenir ce qu'il désirait en le kidnappant lui ( un milliardaire ) qu'un enfant laissé pour compte par la société. Qu'elle sera la suite de ce geste aussi héroique que téméraire il n'en tient qu'à vous de m'aider à l'écrire.

Samedi matin, une journée printanière plus que charmante, le soleil et la température plus que clémente régnant sur New York ne pouvait que confirmer que l'hiver n'était plus maintenant qu'un lointain souvenir. Je devais retrouver Allison ce soir pour dîner mais avant de songer à cette soirée avec la femme que j'aime j'avais prévu faire un détour par l'hôpital afin d'aller passer un peu de temps avec le petit Thomas. Arrivé sur place je rigolai quelque peu avec certaines personnes du personnel et puis je continuai ma route afin de me diriger vers l'aile pédiatrique. Arrivé sur place je me dirigeai vers la chambre de Thomas et voyant qu'il n'y était pas  je me mis à me poser certaines questions et c'est alors que j'entendis un bruit plus qu'assourdissant. Une détonation dans un hôpital? Je ne pouvais pas y croire. Qui serait assez dérangé pour venir troubler la quiétude de personnes luttant ainsi pour leur survie? Me dirigeant vers l'endroit d’où émanait ce bruit je ne fus pas sans remarquer la présence d'infirmières et de médecins qui tentaient de regrouper les enfants afin de les rassurer et les protéger. Scrutant le tout avec attention je finis par poser le regard sur un homme tenant une arme semi automatique d'une main et Thomas de l'autre. Fou d'inquiétude et paniqué je me surpris à laisser mes instincts protecteurs s'exprimer.

Monsieur je vous en supplie relâchez le et prenez moi à sa place, c'est un enfant faible et sans défense … il ne représente pas le moindre intérêt moi par contre je peux représenter une prise de choix … un argument de négociation que vous ne pouvez pas négliger. Je ne voulais pas lui dire directement que j'étais riche et que j'étais une personne de pouvoir mais s'il n'était pas la moitié d'un con il allait saisir la nuance. Je vous promet de ne pas opposer la moindre résistance. Thomas va rejoindre le monsieur près du comptoir je te promets que tout iras bien t'en fais pas. Bien sur je venais de lui mentir car dans les faits je n'en savais pas plus que lui et puis prenant sa place je me retrouvai rapidement avec le canon de l'arme semi-automatique sous la gorge alors qu'il me retenait de son autre bras. Faites rien que vous risqueriez de regretter. Lui dis-je et c'est alors que j'entendis son fort accent latin. Ta gueule mec c'est moi qui cause. Je compris dès lors que je venais de me jeter dans la gueule du loup, il ne restait qu'à espérer que le tout se règle rapidement … du moins afin que les enfants présents n'en ressortent pas trop troublés.

Samedi matin, j'avais entamé mon service tôt ce matin. Malgré que je ne sois pas matinale, cela ne me dérangerait pas puisque d'ici quelques petites heures je serai enfin en week-end et un dîner avec Declan était prévu ce soir. Tout se déroulait comme d'habitude, depuis que je travaillais ici en tant que médecin à l'hôpital j'avais pris mes petites habitudes qui me plaisaient. Tout allait à merveille, jusqu'au moment où je sortis de ma consultation avec un patient. En plein dans un dossier concernant ses symptômes, je plissa les yeux en sortant de mon travail quand je m'aperçus qu'une panique régnait dans le couloir du secteur. Les infirmières commençaient à faire sortir les patients de leurs chambres, et des hommes chargé de la sécurité de l'hôpital que je croisais à chaque fois le matin en entrant dans le hall les faisaient sortir par la porte de secours. Ne comprenant pas ce qu'il se passait, je m'approcha d'eux pour avoir plus de renseignements.

" Que se passe-t-il ici ?! " J'étais plus qu'agacée quand je leur demanda, ils avaient sans dû l'avoir remarqué puisqu'ils me répondirent d'une façon qui me plaira guère. Un fou furieux avait fait une prise d'otage dans le service pédiatrie, ils avaient pour obligation de faire sortir toutes les personnes se trouvant au sein du Mount Sinai Hospital pour des mesures de sécurité pour éviter qu'il fasse le moins de victimes possibles. Je m'inquiéta de suite pour les petits bouts de la pédiatrie, j'avais parfois l'occasion de travailler dans ce secteur alors je les connais un peu tous puisqu'ils séjournaient quotidiennement ici. Je finis par accepter de quitter mon secteur après m'être rassurée que mes patients soient en sécurité et non dans leur chambre. En aucun cas, je me doute de quoi que ce soit et que l'homme que j'aime est danger entre les mains de ce fou furieux.

C’était mon week-end de garde autant pour moi que pour Flora, mais disons que je passais la nuit en prime à l’hôpital.  Ma nuit avait été sacrément longue à l’urgence, j’avais dû hospitaliser une gamine qui avait eu le malheur d’être dans la voiture avec son père au moment où un ivrogne avait fauché leur voiture.  La fillette avait eu bien de la chance comparativement à son père qui était dans un état critique aux soins intensifs.  Les premières lueurs du jour me rappelaient que je n’avais pas eu un moment de répit cette nuit et j’avais été m’étendre près d’une heure avant de me faire réveiller par une autre urgence.  À la fin de cette urgence j’avais décidé que je prenais une pause et que j’allais voir l’état de la gamine que j’avais soigné cette nuit.  Je m’étais mis à discuter un peu avec la fillette pour lui changer les idées et je vérifiais en même temps comment elle allait, l’examinant un peu mieux maintenant qu’elle était plus calme.  J’essayais de la rassurer un peu sur l’état de son père, mais je ne pouvais rien lui promettre.  Je lui ai ensuite dit que je revenais sous peu, j’avais l’intention décrire quelques notes supplémentaires à son dossier que j’empruntai à une infirmière à qui j’offris un petit sourire fatigué.  J’étais debout devant le poste et j’écrivais dans le dossier quand il y a eu un coup de feu qui me fit sursauter. C’était loin d’être le genre de détonation que j’avais entendu dans le passé en Irak, c’Était loin derrière moi.  J’ai tourné la tête vers la gamine et je lui ai fait signe de ne pas faire un bruit en mettant mon doigt sur mes lèvres en signe de silence.

Je restai à ma place ne voulant pas faire de mouvement brusque afin de ne rien provoquer.  Un jeune homme décidait de prendre la place d’un gamin qui était déjà prisonnier du criminel.  Je fermai le dossier dans lequel j’avais écrit quelques lignes, je finirais plus tard, mais j’avais toutefois mis mon estampe de médecin que je remis dans ma poche… Lorsque le gamin fut libérer par l’homme, je le pris dans mes bras et le posai un bref instant sur le poste des infirmières pour vérifier qu’il soit bien avant de retourner dans la chambre de la fillette où j’installai le jeune Thomas à côté d’elle. « Alors vous deux, vous restez ensemble et vous veillez l’un sur l’autre! Il ne vous fera pas de mal je vous promets! » J’ébouriffai un peu les cheveux de Thomas, ils étaient trop prêt tout comme moi, mais au moins ils n’étaient pas dans l’angle de l’homme alors je me permis d’être sur le bord de la porte restant pas trop loin des enfants.   « Pouvez vous au moins ne plus vous servir de votre arme! Ne traumatisez pas davantage les enfants, je vous en prie!

En tant que premier répondant, nos équipes sont toujours prêtes à répondre aux appels d'urgences. On a l'habitude des incendies, des problèmes électriques, des accidents de voitures mais il y a d'autres évènements auxquels on ne s'habitue jamais. Lorsque l'alarma sonna, tous s'étaient machinalement dirigés à leur poste pour revêtir leurs habits. Toutes les unités seraient dirigés au Mount Sinai Hospital. Notre travail consisterait à veiller que l'évacuation du bâtiment se fasse dans le calme et la sécurité. D'établir un périmètre de sécurité, de bloquer les rues mais surtout d'empêcher n'importe quel inconscient de franchir les limites.

Une fois sur les lieux, les camions étaient placés de façon stratégique pour ainsi faire en sorte de bloquer les lieux mais aussi pour aider l'intervention des policiers qui arrivaient presque simultanément. Dès leur arrivé, le sergent de police vint parler à notre chef. Nous savions que peut de détails sur la nature de notre intervention et on en saurait plus d'ici quelques secondes.

Les mots : Tueur fou sur l'aile pédiatrique firent crisper les mâchoires de tout le département. Quel dingue pouvait avoir envie de tuer des enfants? Il fallait être culotté et sérieusement dérangé pour en venir à de tels actes.

"Personne de rentre, ni ne sort des bâtiments! Veilleur à ce que chaque personne qui tente de sortir soit intercepté et fouiller! L'hôpital est sous ordre de confinement et chaque individu est considéré comme un suspect! Je ne veux voir aucun de vous entrer dans l'hôpital pour quel raison que ce soit! Je me fais bien comprendre?"

J'étais inquiète et en écoutant d'un oreille distraite le consigne de notre chef, je parcourais du regard les baies vitrés de la façade. Liam travaillait ici, le connaissant, il devait avoir prolongé sa garde et toujours être à son poste. Comme son poste principale de chirurgien ne l’emmenait pas souvent en pédiatrie,  j'estimais pauvre les chances qu'il s'y trouve en ce moment. Sans aucun doute était-il en traumatologie ou encore au bloc, loin de tout ce bordel.

"Sorrentino, Sanders et Phillips, surveillance sur Madison!"

Chacun de nous savait précisément ce qu'il avait à faire, aussitôt, moi et mes collègues se dirigions vers la rue latérale et faisions en sorte que tout se passe dans l'ordre.  

C'était la dernière semaine pour Jamie de travailler en solo. Et ce samedi il était dans le secteur de Manhattan. Ma ville semblait tranquille, même trop tranquille quand sa radio lui lançait un message « Reagan nous avons un 10-10 au Mount Sinai Hospital il faut te rendre sur place. » Jamie prit sa radio répondant au dispatcher puis allumait les sirène de son véhicule se lançant a toute vitesse en direction de l'hôpital. Arriver a quelque mètre du bâtiment, Jamie garait son véhicule en coupant la sirène et replaçait sa matraque a sa ceinture et rejoignant le sergent Ranzzulli qui donnait les instructions et un résumé de la situation. Les policier gardait une oreille attentif sur ce que disait leur supérieur et, Jamie regardait en direction du bâtiment alors que le sergent énonçait son prénom.

… Reagan et les autres vous montez dans le bâtiment et sécurisez les couloirs. Personne ne joue au héros. Ce type est armé et tien en joug un otage mais on sait pas si il a d'autre arme sur lui.

Après un bref briefing. Jamie vérifiait son arme et accompagner des deux autres officier de police ils pénétraient dans le bâtiment. Grimpant les étages a pieds, les policiers arrivaient a l'étage pédiatrique.

Tout le monde sort, veuillez descendre s'il vous plait...

Lançaient les policiers en vidant le couloir des dernier curieux ne voulant courir aucun risque de blesser ou balles perdu. Le couloir vide Jamie sorti son arme et essayait de voir où se trouvait le preneur d'otage discrètement ne voulant pas attiré l'attention sur eux.

Un semi-automatique, je dirais un MP 443.

D'accord, on reste en planque et on attend qu'on nous donne l'ordre de lancer l'assaut !

Les policiers firent un signe positif de la tête et armes a la mains ils attendirent qu'on leur donne l'ordre de se lancer sur le forcenée.

Milah avait reprit le travail la veille. Sa fille n'avait toujours pas été retrouvée et ça faisait maintenant trois jours que les ravisseurs l'avaient kidnappé. Elle aurait pu, si elle l'avait voulut prendre plus de jours de repos. Mais la jeune femme tournait en rond chez elle. elle ne cessait de se torturer la tête pour essayer de trouver qui pourrait lui en vouloir au point de s'en prendre à Rose... Elle avait passé un moment avec Allison qui tentait de la faire garder espoir et elle avait raison quand elle lui disait qu'elle ne devait pas baisser les bras. Qu'elle récupérerait sa princesse!

Aujourd'hui, c'était samedi. Et à moins d'une urgence, elle n'était pas d'astreinte. Elle passa donc un bon moment à courir dans Gramercy Park. Quand son téléphone sonna et qu'elle vit qui était son interlocuteur, elle savait qu'elle allait devoir bosser aujourd'hui! En effet, elle fut vite mise au courant qu'un fou avait prit des gens en otage au Mount Sinai Hospital. Milah rentra rapidement chez elle pour se changer et se rendre sur les lieux.
Arrivée là bas, c'était la folie. Les gens étaient en panique et elle montra son badge afin de passer le barrage mit en place sans problème. Milah se rendit alors auprès des policiers en fonction.

- Est ce qu'on sait combien de personnes sont à l'intérieur?

Frank était au bureau ce matin. Même si nous étions samedi il venait de temps sans temps dans son bureau pour s'attarder sur de vieux dossiers qui prenait la poussière et qui malheureusement n'avançait pas dans l'enquête. Pencher sur une vieille enquête, il redressait la tête quand son assistante Beckie frappait à la porte puis entrait d'un pas rapide vers lui en annonçant à Frank qu'il y avait une prise d'otages dans l’hôpital de Manhattan. Se levant rapidement, Frank saisit sa veste et sorti de son bureau en appelant Garrett Moore son attacher de presse de le suivre. Un véhicule arrivait directement devant le poste et Frank s'engouffrait dans le véhicule alors que celui-ci fessait route vers l'hôpital. Frank prit le dossier que Beckie lui tendait et regardait les informations qui s'y trouvaient mais, les informations étaient faibles ce qui contrariait Frank. Comment pouvait-il mener à bien cette prise d'otages alors qu'il ne savait même pas qui était l'homme. Arriver sur place, un « PC » poste de commandement fut mis en place mais aussi une ligne directe de l’extérieur vers l’intérieur afin de pouvoir communiquer avec l'homme et de connaître ses exigences. Alors qu'il venait à peine d'arriver, Frank eut plus amples informations mais il vit aussi Milah arriver sur place. Quand celle-ci combien de personnes se trouvait à l’intérieur il la saluait amicalement en l'embrassant avant de lui répondre. Frank ne connaissait pas Milah intiment mais il avait souvent eu l'occasion de la rencontre par le biais de sa fille Erin qui était Procureur.

Bonjour Milah. Pour le moment nous avons un homme pris en otage. Les médecins on réussit à évacuer les enfants. Nous avons des policiers qui sécurisent les étages et des tireurs d'élite qui encadre l'hôpital. Une ligne interne a été placée afin que nous puisons lui parler mais pour le moment celui-ci n'a fait aucune réclamation.

Frank ne voulait pas précipiter les choses il savait que plus ils allaient énerver le preneur d'otages plus cela pourrait tourner au vinaigre. Il attendra patiemment que celui-ci communique avec eux. Mais si celui-ci ne donne aucun signe de vie, et bien Frank prendra les choses en mains !

Bien évidemment j'avais les burnes qui jouaient de la castagnettes, j'étais paralysé par la peur mais pourtant je savais – du plus profond de mon être – que je me devais de me montrer fort car ce genre d'enfoiré se nourrissait de la peur d'autrui. Le canon de sa semi-automatique fermement appuyé contre mon os maxillaire droit je n'osais pas trop bouger  la moindre de mes réactions pouvant le faire paniquer il fallait donc éviter toute effusion de sang. Voyant le petit Thomas au loin je ne pouvais que me sentir inquiet au vu des conséquences éventuelles que cette triste expérience pourrait lui laisser.

Thomas reste avec le monsieur, tu verras il est gentil.

J'avais puisé dans ce qui pouvait me rester de courage afin de m'adresser à ce petit ange, après tout si j'avais pris sa place ce n'était pas pour le voir courir un risque insensé. L'homme qui me tenait sous la pointe de son arme semblait agité, il suffisait de l'observer pour s'apercevoir qu'il tremblait et puis c'est alors que l'homme qui était avec les enfants lui demanda de ne plus tirer afin de ne pas traumatiser les enfants d'avantage. Pour ma part je ne pouvais que ressentir un stress évident, la situation dans laquelle je me trouvais était des plus malsaine, ce qui ne pouvait qu’aggraver mon état de cardiaque un seul regard posé sur mon visage suffisait à quiconque pour conclure que je ne tenais pas la forme. Tout le monde se calme et rien de fâcheux ne se produira. Je ne sais pas d’où je tirais cette force mais elle était bien présente, j'en étais venu à m'oublier afin d'éviter que le pire ne se produise.

Qu'est-ce que tu désires mec? Lui demandais-je car après tout il était vrai qu'il n'avait rien dévoilé relativement à ses attentes. Tu veux du fric? Si c'est tout ce que tu désires ça peut s'arranger. Dès que je tentai de parlementer avec lui je vis qu'il devenait agité, de toute évidence il n'était pas pleinement lucide. Tu ne m'auras pas avec quelques centaines de dollars. Peu de temps après avoir prononcé ces quelques mots il devint un peu plus rude qu'il ne l'était et lorsque le téléphone du service se mit à retentir il me balança contre le plancher et ma bouteille de cachets pour le cœur heurtant le sol elle se vida de son contenu. Tentant de les récupérer il m'interrompit braquant son arme directement sur le front m'intimant d'aller répondre. Me dirigeant vers le poste de garde sans faire le moindre geste brusque je pris le combiné que me tenant l'infirmière.

Bonjour Chef Reagan , Declan Trump. Comment les choses se déroulent? Et bien elles pourraient être meilleurs si vous voulez mon avis. J'étais vraiment craintif mais je savais que Francis s'occuperait bien de la suite des choses après tout mon père et lui s'étaient rencontrés à quelques occasions et il ne m'en avait dit que du bien. Pour l'instant tout va bien, j'ai pris la place du gamin qu'il détenait donc je suis la seule personne en danger. Le voir ainsi agiter son arme ne me rassurait que très peu. Relativement à ses attentes rien n'a transpiré jusqu'à maintenant je lui ai demandé s'il voulait du fric mais j'ai l'impression qu'il ne sait pas réellement ce qu'il désire ce qui ajoute au stress de cette situation pour le moins chaotique. M'arrachant le combiné des mains il me poussa brusquement contre le sol, posant son pied contre ma gorge me pointant son arme sous le nez. Je veux de la pizza et vite sinon j'en bute un. De par l'expression de son regard je voyais bien qu'il était sérieux d'autant plus qu'il raccrocha le combiné sans même laisser la peine à son interlocuteur de répondre. Me relevant il m'agrippa par le cou afin de continuer de me tenir sous la menace de son flingue.

Une drôle d'ambiance régnait dans l'hôpital, je m'empressai de vérifier que mes patients sortaient par les couloirs de secours. Je l'ai suivis par la suite, les escaliers du secteur diagnostic se croisaient avec le service pédiatrie alors évidemment, quand je croisa quelques petits bouts apeurées mon instinct maternel prit le dessus et je me sentie obligée de les réconforter. On m'a toujours reproché d'un peu trop penser aux autres et non à moi-même, malgré les circonstances de ce fou furieux présent je pensais plus aux petits qu'à moi.

"Chut, c'est fini calme-toi ma chérie. On va faire comme les monsieur en uniforme nous on dit. On va sortir et tout va très bien se passer." la rassurai-je en passant ma main sur son visage pour essuyer ses larmes et puis je me pencha pour la prendre dans mes bras. Tout ce que je voulais c'était qu'ils soient en sécurité alors je reprit ma route jusqu'à pouvoir sortir de ce fichu enfer qui allait en marquer plus d'un. Une fois dehors, j'étais à la fois rassurée mais inquiète. Tous ces policiers, pompiers présents ne me donnaient rien qui vaille. Je souffla un instant pour m'approcher de mes patients qui étaient plus qu'en panique, gardant la petite dans mes bras je finis par la poser par terre. "Tu restes avec les infirmières, chérie." puis je m'éloigna une fois que je vis ma meilleure amie Milah un peu plus loin. Je finis par m'approcher jusqu'au moment où mon corps se figea quand j'entendis un policier parlait de l’otage qui n'était autre que Declan Trump, mon Declan.. C'était pas possible. Sans contrôler quoi que ce soit, des larmes me montèrent aux yeux pour couler le long de mon visage. Paniquée, je m'approcha de Milah. "Ne me dis pas que c'est lui qui est avec ce fou furieux !!!" Je ne trouve pas les mots pour décrire ce que je ressentais à ce moment-là, je devais toute blanche, je ne me sentais pas bien,  plus qu'inquiète. Il fallait que ça tombe sur lui, lui qui a de vrais problèmes de santé et surtout, cardiaque.

Mon cœur battait la chamade et pourtant, je n’étais pas à la place de ce jeune homme. Ce n’était pas pour autant que j’étais tiré d’affaire moi aussi. Je ne pouvais pas laisser l’homme seul avec ce fou furieux, c’était plus fort que moi et je ne voulais pas non plus laisser les infirmières traumatisées seules aussi! Je devais rester également pour m’occuper de Thomas et de la petite Eva qui n’avait pas demandé d’être là. J’étais cependant révolté qu’un homme pense à venir sur une aile pédiatrique pour en venir à ce genre d’acte criminel et dangereux. Je regarde la scène, impuissant, tout en jetant un œil sur Eva et Thomas qui me regardaient tous les deux.

« Thomas, tu es en sécurité avec moi, il ne te fera pas de mal le monsieur. Moi c’est Liam!

La situation n’allait pas en s’améliorant, le forcené braquait sans cesse son arme sur le jeune homme et je remarquais bien que ce dernier ne semblait pas très bien. Rien qu’à le voir, je pouvais déduire qu’il avait soit un problème de haute pression, soit un problème de cœur ou même les deux. Si l’homme le tuait accidentellement de cette façon, ce ne serait pas pour aider son cas et il aurait des accusations supplémentaires sur le dos en plus de toutes celles qui s’accumulaient présentement. Lorsque le jeune homme tomba au sol tout comme son flacon de médicament, je retirai mon stéthoscope et le contenu de mes poches que je mis sur la table de la chambre et je retournai dans le cadre de la porte en gardant mes mains bien en évidence pour ne pas provoquer l’homme davantage. La situation était assez délicate comme ca.

Je comprenais un peu mieux pourquoi l’homme s’en prenait au plus jeune, c’était le fils de Donald Trump, il n’y avait pas un million de Trump sur l’île de Manhattan. Je retournai dans la chambre à l’abri des regards et prit mon cellulaire que je mis sur vibration, pas question que l’homme sache que je communiquais avec l’extérieur. J’envoyai un message texte à ma petite amie. Elle devait sans doute être au courant de ce qui se passait à l’hôpital présentement. * Hey ma puce, je vais être en retard…. Je suis coincé en pédiatrie!!!!!! Ne fait rien de stupide, et je ferai pareil! Je t’aime!* Surement que ca ferait également le tour des nouvelles et que je serais coincé ici une bonne partie de la journée. Je regrettais presque d’être venu voir Eva alors j’aurais pu être chez moi, mais au fond, ca me soulageais d’être là pour elle et pour le jeune Thomas, ils avaient besoin de quelqu’un de fort pour les rassurer. Lorsque l’homme raccrocha, je vis une opportunité de faire quelque chose.

Je mis mon téléphone sous l’oreiller d’Eva pour le cacher au besoin, je reviendrais sous peu pour voir si Flora m’avait répondu et je sortis bientôt de la chambre en mettant mes mains en évidence pour montrer à l’homme que je n’étais pas dangereux, que je n’avais pas d’arme et que je voulais seulement parler. « Monsieur, je ne veux pas faire d’ennuis, je suis médecin et j’ai remarqué que les médicaments de l’otage que vous détenez sont tombés par terre. Je me doute que vous aillez envie que votre otage soit mort ou en piteux état, ce ne serait pas bon pour les négociations! Je ne dis pas ca pour vous dire quoi faire, mais avant qu’il n’aille pas bien et que ca vous tombe sur le dos, est-ce que vous pouvez me laisser l’examiner? Vous pouvez me fouiller, je n’ai rien sur moi… » J’avais laissé mes bras à l’horizontal attendant une réaction de la part de l’homme et j’en profitai pour jeter un coup d’œil vers l’infirmière qui était toujours derrière son poste de travail. C’est elle qui avait donné le combiné à l’homme et elle était toute tremblante encore.

Jamie était adosser dans le couloir et avait abaisser le sons de sa radio. Les policiers qui l'accompagnait se demandait ce qui se passaient. Il y avait des cris, des bruits inexpliqué mais heureusement pas de cou de feu ! La radio de Jamie crachotait qu'un homme allait monté avec une pizza pour la donner a l'homme. Et, cela étonnait Jamie mais cela devait sans doute pour le mettre dans la confiance de ceux qui allait négocier avec lui. Après quelque minutes d'attente, un livreur arrivait avec la pizza. Jamie soulevait le couvercle pour voir si il n'y avait rien d'autre qu'une pizza puis la refermait.

Je vais l’amener. Couvrez-moi.

Jamie préférait y aller que prendre le risque que le livre reste sur place en tant qu’otage. Il enlevait son blouson pour être a l'aise et au cas ou il devait piquer un sprint pour prendre la fuite. Il voulait jouer le livreur mais pas question de rester en otage ! Poussant la porte de la salle, ses coéquipier le couvrait et Jamie s'avançait vers l'homme avec sa boite à Pizza et lui tendit en regardant autour de lui d'un coup d’œil rapide avant de regarder Declan et les autres personnes.

Vous allez bien ?

Frank pensait avoir le priseur d'otage au téléphone mais se fut Declan et il en fut surpris que ce soit lui l'otage parmi d'autres personnes. Frank ne connaissait pas personnellement le jeune homme contrairement à son père et Frank mettrait tout en ouvre pour sortir le jeune Trump en un seul morceau.

Et malgré la situation celui-ci trouvait encore à faire de l'humour même si dans sa voix Frank avait remarqué que le jeune homme était craintif. Il semblerait que Declan ait pris les devants demandant à l'homme ce qu'il désirait mais apparemment il ne voulait pas d'argent.

Frank aurait voulu parler davantage à Declan mais le preneur d'otages ordonnait la venue d'une pizza en hurlant dans le combiner ! Frank reculait le combiner de son oreille puis voulut répondre mais on lui raccrochait au nez. Soupirant, Frank se retournait vers un de ses hommes.

Commandez lui une pizza.

Mais monsieur ?

Faite ce que je dis, tant qu'on rentre dans son jeu on le placera en confiance.

On pourrait mettre un puissant somnifère dans la pizza et cela pourrait le faire dormir.

Bien sure ! Au risque qu'il en fasse manger aux otages. Nous ne savons pas encore à qui nous avons affaire alors pour le moment on ne tente rien !

Très vite la pizza fit commandée et montée à l'étage de l'hôpital ou son fils Jamison prit la relève.

La situation devenait de plus en plus difficile , voire intenable, et plus je sentais ce canon sous ma mâchoire plus je ressentais les effets du stress … un stress qui n'était pas sans accélérer mon rythme cardiaque … vu mon état de santé, qui s’aggravait de  jour en jour, cette situation ne pouvait que s'avérer des plus néfaste pour moi. Me demandez pas pourquoi je me suis ainsi jeté dans la gueule du loup  après tout je ne saurais pas quoi vous répondre. Peut-être était-ce tout simplement par témérité ou bien parce que j'étais d'avis que mes jours étaient comptés – du moins c'était là ce que j'en concluais – et que je préférais payer de ma personne que de laisser une de ses personne ayant la vie devant subir les foudres de se détraqué. Alors que je me retrouvais en sueur et qu'il était évident que je ne me portais pas très bien je vis un homme tenter de s'approcher, il devait s'agir d'un médecin, il voulait m'examiner mais je craignais pour sa sécurité s'il s'approchait trop.

L'homme finis par s'approcher , après y avoir été autorisé, et tout comme moi il était sous la menace de l'arme semi-automatique. Je le regardais inquiet, je ne voulais pas que nous soyons deux à se retrouver victime de ce tordu … une victime suffisait inutile d'en ajouter. Je suis d'avis que vous devriez plutôt vous occuper des enfants, pour ma part ça va aller. Bien que j'avais dis ces mots je l'avais fait d'une manière peu convaincante. Rends moi service dis à Allison , le docteur Cameron, que je l'aime et que je suis désolé. Je n'eus pas le temps de terminer ce que je comptais lui dire que je fus agripper par le ravisseur me retrouvant à nouveau sous son emprise lorsqu'il vit le flic arriver avec la pizza. Je ne sais pas ce qui pouvait bien se passer dans sa tête mais je pouvais aisément percevoir qu'il était tendu et contrarier … je commençais à craindre qu'il ne fasse une connerie. C'est alors que j'eus une idée afin de dénouer le tout, je savais qu'il ne servait à rien de tenter de négocier avec ce mec il ne semblait pas avoir toute sa tête. Pose la pizza et barre toi poulet. C'est en ces quelques mots qu'il s'adressa à l'agent Reagan et puis j'entendis l'agent me demander si je me portais bien, il m'était impossible de parler puisque le bras du ravisseur me serrait trop la gorge alors je décidai de tenter de me faire comprendre autrement. Fixant l'agent Reagan du regard avec empressement je me tapotait l'épaule droite afin de lui faire comprendre que je voulais qu'il me tire dessus. Oui c'était un plan tordu mais je savais que je ne risquais pratiquement rien, une simple blessure à l'épaule tout au plus , et puis en tombant sur le sol il allait lui être simple de mettre le ravisseur hors d'état de nuire d'autant plus que les enfants  étaient hors d'atteinte. Espérons simplement que l'agent Reagan aura saisi l'ouverture que je venais de lui proposer.

Depuis que je savais qu'il s'agissait de Declan je me sentais au plus mal. J'avais peur pour lui et évidemment je m'imaginais le pire. Les larmes coulaient le long de mes joues et je voyais les personnes autour de moi s'agitaient, policiers et pompiers. Les yeux rivés sur le bâtiment en question, je tenais de me calmer mais en vain tout cela était vraiment dure. La seule chose que je voulais en ce moment c'était d'être au près de lui, j'avais déjà perdus l'homme que j'avais épousé il y a un an je pouvais m'imaginer qu'il soit en danger.

Pris d'un élan, et sans me contrôler je commença à m'avancer vers le bâtiment pour aller à sa rescousse. Je voulais être auprès de lui, mais bien évidemment quelqu'un me retient le bras. Je me tourna vers le policier en essayant de me débattre. "Je vous en supplie, laissez-moi passez !! C'est mon petit ami, il a des problèmes cardiaques il faut que vous le sortiez de là !!!" De nature plutôt calme à mon habitude, je craquais de plus en plus à l'idée qu'il était à l'intérieur.

Certes ma sécurité était mise à l’épreuve, mais mon devoir de médecin avait pris le dessus et je me devais d’examiner ce jeune homme car bien que sa sécurité et la mienne soient compromises, sa santé primait sur le reste. Flora m’en voudrait sans doute si elle m’avait vu faire, mais je m’approchai du jeune homme lorsque l’homme me donna la permission d’approcher. L’homme me menaçait avec son arme, mais pour l’instant je me chargeais d’examiner le jeune homme, écoutant un peu son cœur avec mon stéthoscope et je pris ensuite son pouls. Je n’aimais pas tellement ce que j’entendais.

Le jeune homme me disait que je devais sans aucun doute retourner vers les enfants ce que je ne niais pas. Il avait raison, mais il avait aussi besoin de mon aide et je ne pouvais pas l’abandonner à son triste sort. J’avais regardé Declan et je lui avais finalement répondu : Je ne suis pas du même avis Declan! Vous avez besoin d’un cachet… Votre cœur ne le supportera pas encore longtemps comme ça! Puis, j’avais pris la bouteille de cachet qui s’était vidé au sol avant que ce dernier ne me demande une faveur que je pouvais bien faire pour lui sans pour autant dire à Allison quelque chose de négatif car cette histoire était loin d’être terminé. Je lui dirai….. Je n’avais pas eu l’occasion de faire savoir à l’homme que Declan avait besoin de sa médication qu’un flic un peu idiot arrivait avec la pizza. Je disais idiot, mais au fond c’était son boulot. Si j’avais été lui, je serais sans doute venu sans uniforme comme ca, je n’aurais pas provoqué davantage l’homme. J’avais donné la bouteille de cachet à une infirmière du poste lui demandant de me trouver la dose indiquée et de me la donner dès que possible. Toujours les mains légèrement en l’air, je me permis de dire à l’homme : Écoutez monsieur, Declan doit prendre sa médication si vous tenez à le garder comme otage son cœur va lâcher s’il ne prend rien. [/color] Sans doute que l’homme s’en foutrait, mais pour ma part je ne me foutait pas de l’état de santé du jeune homme que je ne connaissais pas. Mais je connaissais Allison et je ne voulais pas être celui qui lui annoncerait la mort de son amoureux. Je laissai l’homme y réfléchir et m’Excusai un instant pour aller vérifier que les enfants allaient bien, pour voir si Flora m’avait répondu, mais également pour envoyer un message rapide à
Allison : #Declan te fait dire qu’il t’aime… Je veille sur lui comme je peux…# J’avais ensuite reis le téléphone sous l’oreiller et j’ébouriffai les cheveux de Thomas avant de revenir dans le corridor pour voir si l’homme relâchait un peu son étreinte sur Declan.

J'étais assigné à la sécurité, mon coin était plutôt calme et une fois la circulation déviée, nous n'avions plus tellement de travail. Tout de même, nous restions à notre poste, ce qui se passait dans cette hôpital n'avait rien d'ordinaire et ici, nous n'étions que des gardes de sécurités pour la police. Je sentis à plusieurs reprises mon téléphone vibrer sous mon uniformes. J'espérais que ce ne soit pas urgent mais que surtout, ce ne soit pas de mauvaise nouvelle. Quand autour l'ambiance se calme, je pris deux secondes pour regarder mes messages. J'en croyais pas mes yeux, quand je lus que Liam se trouvait en pédiatrie, j'avais dut me faire violence pour ne pas courir à l'intérieur. Mes mains s'étaient mise à trembler et j'avais laissé tomber mon téléphone. Je ne savais pas ce qui m'arrivais mais j'avais dût m'asseoir pour éviter de tomber. JE m'étais appuyé sur barrière de sécurité. Mon collègue s'approchant de moi m'avait demandé si ça allait en me redonnant mon téléphone. Je prenais quelques grandes respirations pour retrouver contenance avant d'envoyer un message à Liam.

#Sort de là, immédiatement, sinon, c'est moi qui viendra te chercher!!!!# 

Jamie déposait la pizza sur une table devant le ravisseur alors qu'il lui demandait de se barré en le traitant de « poulet » si il aurait été dans la rue il aurais faire comprendre au gamin qu'il était « officier de police » et non un « poulet » mais devant l'agressivité de l'homme il se retenu de le reprendre. Jamie regardait Declan qui était incapable de lui parler mais, il avait très bien saisit ce qu'il lui demandait de faire et, il lui fit un signe négatif de la tête alors que son micro lui crachotait de sortir de la pièce et de ne pas jouer au héros ! Jamie savait qu'il était dans le collimateur des affaires interne et une nouvelle connerie de ce genre pourrait lui couté sa plaque. Mais Declan était un homme influent il pourrait lui sauvé sa tête devant le conseil... Jamie restait silencieux et regardant la pièce puis fit un pas en arrière et se retournait en marchant en direction de la sorti. Mais arriver au centre de la pièce, il dégaina son Glock 19 et tirait une balle qui transperçait le bras du ravisseur pour terminer sa course dans l'épaule de Declan !

Arrivée sur place, Milah ne pu que s'inquiéter de savoir combien de personnes étaient prises en otages et si des enfants étaient encore à l'intérieur. Ce fut Frank qui la rassura à ce propos. La plupart des patients avaient été évacués et c'était déjà une bonne chose. Tout le monde connaissait la réputation de Frank Reagan. Milah n'était pas sans savoir qu'il était doué dans son métier et l'avoir là lui permettait de relâcher un peu la pression. Il était droit dans ses bottes et menaient les choses à la perfection! Même si Milah était là pour s'assurer que tout le monde agissent correctement, sans bavure quelconque, avec Frank à ses côtés, c'était plus facile.

Elle discutait avec le commissaire quand elle vit une tête blonde arriver en furie vers elle. Milah pouvait gérer la pression assez facilement dans son boulot. Mais quand ça impliquait ses proches, c'était différents. Allison arriva vers elle en panique et elle la prit un peu à part avec un regard tout désolé.

- Hey... Alli, on ne sait pas grand chose sur ce qui se passe à l'intérieur. Il semblerait que Declan ait prit la place d'un enfant et...

La jeune femme n'eut pas le temps d'ajouter quelque chose que sa meilleure amie s'éloigna. Elle semblait céder à la panique et Milah alla à sa suite. Elle s'approcha du policier qui l'avait retenue par le bras en lui disant qu'elle allait s'en occuper et lui prit la main pour la faire s'asseoir un peu plus loin.

- Allison, calme toi... Tu te rapelle ce que tu m'as dis? Que je devais essayer de rester positive? Il faut que tu le fasse aussi! Ils vont faire ça bien... J'ai besoin que tu te calme, tu ne peux pas rentrer d'accord? Ils vont tout faire pour qu'il n'y ait aucun blessé ok?

Rassurer sa meilleure amie était primordial même si Milah ne pouvait rien lui promettre, elle devait la soutenir. Elle la serra tout contre elle quand un coup de feu se fit entendre. Elle en sursauta et se retourna vers ses collègues dans l'espoir que quelqu'un sache ce qui se passait à l'intérieur... 

Frank pensait qu'il aurait pus discuté avec Milah de la situation et de voir comment elle allait évoluer. Certes Frank était le chef de la police mais il ne pouvait pas prendre toute les décision sans consulté le procureur ou procureur adjoint et, Milah était là pour ça. Mais comme elle préférait s'occuper des personnes choquer, Frank prit la situation en main ! Regardant en direction du bâtiment, il vit le livreur de la pizza ressortir et Frank lui fit signe d'approcher.

Vous lui avez livrez la pizza, qu'a t-il dit ?

Non je n'ai rien fais, c'est un policier qui lui a amener !

Frank remerciait l'homme puis le laissait repartir. Poussant un long soupire il croisait les bras devant lui en fixant le téléphone quand une détonation retenti ! Frank saisit son talkie-walkie.

Qui à ouvert le feu ? Il y a t-il des blessés ?

** L'officier Reagan a ouvert le feu monsieur.**

Frank fut stupéfait de savoir que son fils avait ouvert le feu ! Et quand il sortira de ce bâtiment, Frank n'ira pas de main morte pour lui sonner les cloches !

Rester a vos position et faite le sortir de là rapidement !

J'étais touché par la sollicitude que me témoignait cet homme dont je ne connaissais pas le nom mais j'étais d'avis que pour l'instant il devait avoir d'autres soucis que moi, après tout la vie de tout ces enfants devait primer sur la mienne … de toute façon vu mon état je savais que ce n'était pour moi qu'une question de temps avant que la grande faucheuse ne se décide à venir me chercher alors que ces enfants avaient la vie devant eux. Non si je devais tirer ma révérence je voulais le faire avec fracas, partir en héros, afin de laisser le souvenir d'un homme qui savait se tenir debout face à l'adversité. Vous avez plus important à faire que de vous soucier de moi, ils ont besoin de vous . Lui dis-je alors que je lui désignais les enfants et c'est alors que le désaxé me traîna en sa direction afin de m'utiliser en tant que bouclier devant l'agent Reagan.

Regardant Jameson sans rien dire, de toute façon je n'étais pas en mesure de parler, je ne pouvais qu'espérer qu'il comprenne le signe que je lui avais fait et de par son langage non verbal j'en déduis qu'il avait compris ce que je tentais de lui faire comprendre et je ne pouvais qu'espérer qu'il le fasse. De toute façon si jamais il se retrouvait confronté à une situation pouvant lui attirer des ennuis je me promettais d'user de mon influence afin de le sortir d'embarras … par moment il faut savoir prendre des risques et celui que je désirais lui faire prendre en était un plus que calculé.

Je le regardai s'en aller, du moins j'étais d'avis qu'il se barrait, et je ressentis un énorme sentiment de déception puis je le vis faire demi tour afin de dégainer son arme et faire feu. L'action se déroula rapidement et je n'eus point le temps de réagir que je me retrouvai sur le dos avec une balle logée dans l'épaule droite. La douleur provoquée par le projectile était vive, j'avais l'impression d'avoir du feu dans le sang, et puis voyant le forcené tenter de bouger malgré la blessure qu'il avait à la main je serrai le poing – aussi fort que je pouvais le faire – et dans un élan quasi désespéré je lui balançai une droite sur le nez et je finis par m'évanouir sous les effets de ma blessure.

Savoir la présence de sa meilleure amie ici me rassurait quelque peu même si bien évidemment je m'inquiétais comme pas possible de savoir mon Declan à l'intérieur et lorsque celle me confirma la chose en me disant qu'en effet il a prit la place d'un enfant les larmes se mirent à couleur toutes seules le long de mon visage. J'avais peur de ce qu'il pouvait lui arriver et c'est bien normal, je suis humaine après tout. Je viens me consoler dans les bras de Milah, elle seule pouvait comprendre ce que je ressentais. "Il est cardiaque Milah !! Il est trop faible pour supporter cela."  Je sentis mon I-phone vibrait dans ma poche, me demandant qui ça pouvait bien être je le sortis et tomba sur le texto que m'avait envoyé un de mes collègues : Liam. Moi qui pleurait déjà à ce moment-là, rien ne s'arrangea puisque j'avais l'impression que c'était un message d'adieu que Declan m'avait transmit. Je m'empressa de répondre. "Je m'inquiète vraiment.. Dis-moi qu'il n'a rien je t'en supplie. Faîtes attention à vous tous. Courage. Alli."

Je finis par m'éloigner, voulant me rendre à l'intérieur pour aller le chercher moi-même mais c'était sans compter le policier qui m'attrapa le bras et Milah vint à ma rescousse m'entrainant à l'écart. Contre mon gré, je finis par la suivre. Bien sûr, je sais qu'elle a raison et qu'il fallait qu'à mon tour je reste positive mais c'était plus fort que moi et à ce moment précis je me rendais compte de la place qu'il était en train de prendre dans mon coeur .. "Je .. Je vais essayer." Je m'apprêtais à poursuivre quand j'entendis un coup de feu venir de l'intérieur ! "Mon dieu, c'était quoi ça ?!!!" Je mis ma main devant ma bouche, m'imaginant le pire.

LA plupart des enfants avaient été évacué de l’unité, il ne restait que les enfants dans un état plus critique ou fragile disons.  Je n’étais pas d’accord avec le jeune homme qui voulait m’écarter de tout ça.  J’avais déjà fait affaire avec des truands, j’étais loin de me laisser impressionner par l’homme qui le tenait en otage. J’avais vu bien pire, mais n’empêche que la situation était loin d’être idéale.  Je n’allais pas abandonner cet homme à ce désaxé, j’allais l’aider comme je le pouvais dans la mesure du possible où je ne risquais pas trop ma vie. Ils sont en sécurité là où ils sont! J’étais retourné quelques instants auprès des enfants pour m’assurer qu’ils allaient bien et puis, j’étais toujours en attente de ce médicament dont j’avais besoin pour l’état du jeune homme.

Je regardai les messages que j’avais eu, Flora et Alisson m’avaient répondu alors je me devais d’en faire autant.  Je commençai d’abord par Flora : # JE ne fais pas le con bébé! Dès que je peux je vais sortir, je t’aime, tout va bien aller!#  JE ne voulais absolument pas qu’elle fasse l’idiote et qu’elle se pointe ici au péril de sa vie et de notre bébé quoi qu’il ne soit pas encore très gros dans le ventre de Flora.  Puis, je pris ensuite le temps de répondre à Alisson : # J’ai fait demander sa médication pour le cœur, les cachets sont tombés au sol, je vais m’assurer qu’il en prenne! J’essaie de m’occuper de lui comme je le peux, si tu vois une belle pompière blonde qui se dirige vers l’entrée, peux-tu l’empêcher d’entrer s’il te plaît!?# Je concluais mon message comme ça, sans doute qu’entre elles, elles pourraient s’épauler un peu.

En moins de deux, j’entendis un coup de feu, ce n’était pas le même bruit que l’arme du forcené c’était forcément celui de l’agent de police qui était venu porter la pizza.  Le jeune s’était retrouvé au sol avec une balle à l’épaule à ce que je pouvais voir.  Il venait de foutre son point sur le nez de son agresseur avant de perdre connaissance.  Je laissai le policier faire son boulot et moi je m’occuperais du miens; sauver la vie du blessé comme je le faisais à l’urgence en temps normal.  Je m’approchai rapidement de lui et m’agenouillai à ses côtés.   « APPORTEZ-MOI DES COMPRESSES…. ET UNE CIVIÈRE AUSSI! » avais-je crié pour que les infirmières se dépêchent un peu.  Bon c’était des infirmières de pédiatrie, mais elles savaient parfaitement ce qu’étaient des compresses.  Lorsqu’une m’emporta les compresses, je commençai à faire pression sur la plaie pour dire d’arrêter un peu le saignement.  Avec mon stéthoscope, je vérifiai de nouveau ses constantes.  Je n’aimais pas trop ça, son cœur n’était pas en très grande forme et je devais m’occuper de retirer cette balle en réparant par le fait même le trou qu’elle avait fait en entrant dans son épaule.  Ce n’est pas comme si c’était la première fois que je réparais des blessures par balles. Il y avait souvent avec mon cousin et son petit club. Je tentai de réveiller le jeune homme un peu.

« Declan… je m’occupe de toi, ça va aller! »