Après une journée d'école, il est temps pour tout le monde de rentrée à la maison. Rassemblant mes affaires, je les ranges dans mon sac à dos et sort de l'école. En face se trouve l'arrêt de bus que je rejoints sans me précipiter. J'ai encore le temps avant qu'il n'arrive. Après quelques minutes d'attente, un autobus jaune orangé s'arrête à quelques centimètres de là où je suis. Les portes s'ouvrent alors et je monte dedans. Le bus est presque vide, cela me facile la tâche pour trouver une place où il n'y a presque personne. Les écoliers de mon âge en Californie n'était pas sympa avec moi, de ce fait j'évite de cotoyer les autres, par peur qu'il ne soit eux aussi méchant. Mais je ne pouvais pas ne pas faire comme si ce n'était rien, parce que leurs réactions face à moi me blesse, même si devant eux, je ne dis rien.  Cependant, j’espérais qu'ici ce soit différent. Pour l'instant, je ne peux pas dire, je ne connais pas grand monde. Je m'installe alors vers le milieu et garde mon sac à dos d'écolier avec moi. C'est dans ses moment-là où, malgré tout, j'aimerais avoir mon frère avec moi. Au moins, quand il est là, ça me fait sentir moins seul.

Changer de ville aurait pu être bien plus compliqué que ne le pense. Mais pour moi, ce ne fut pas le cas. Je n'ai pas dis mot lorsque mes parents ont décidés de venir s’installer à New-York. Aucunes contestations de ma part. Je ne laissais personne, personne d'important à par grand-mère. Peu importe ce que mon frère pense d'elle, moi je l'aime beaucoup. Ma famille était avec moi et je n'ai jamais eu beaucoup d'ami. Sa n'a pas changer depuis que je suis arrivé ici, il y a maintenant quelques mois. M'adapter à cette nouvelle ville fut facile. Assis dans le bus, je restais silencieux jusqu'à ce qu'une fille qui avait l'air d'être de mon âge me demande si elle peut s'asseoir à la place libre prêt de moi. Elle ne m'a pas l'air d'être méchante. Je la regardais et mis un certains temps avant de répondre à sa question.

"Cette place est libre. Tu peux t'y asseoir."

Cela ne faisait pas très longtemps que j'habite à New-York, à peine quelques mois, mais je rentre toujours en bus. Je suis habitué à fonctionner comme ça. Lorsque j'habitais encore en Californie, je rentré aussi en bus. Je regardais à présent la fille de mon âge qui venait de prendre place à la place libre. Elle se présentait sous le nom d'Athéna.

"Content de te connaître. Moi c'est Bart. J'ai emménager il y a quelques mois."

Lorsqu'elle me tendis sa main, j'hésitais à lui prendre pour la saluer. Elle n'avait pas l'air d'être méchante et j'espérais qu'elle ne soit pas une personne méchante. Après quelques minutes d'hésitation, je pris sa main pour la saluer.