Un mois de pur bonheur aux côtés de mon cher et tendre. A vrai dire, j'ai rarement été aussi heureuse dans ma vie avant de le connaître, mais ce mois était merveilleux. Nous sommes fiancés, nous avons officialiser ça dans un restaurant magnifique, je suis amoureuse comme jamais. Il sait comment s'y prendre pour me rendre heureuse, c'est une certitude.

Sa bague est magnifique, je ne m'en remets pas. Elle est pas énorme non plus, c'est précisément ce que j'aime. Je ne la quittes jamais. Les deux seuls bijoux que j'ai toujours portés, que je n'enlevais que le soir sont la bague de fiançailles de ma mère que je porte avec une chaîne autour du cou et la montre de mon père. Ils ont toujours eu une signification importante pour moi. L'un entre eux est pour la vie que j'ai perdue, et l'autre pour celle que j'ai sauvé. Cette bague de fiançailles a une signification bien plus joyeuse, c'est certain. Je n'avais encore annoncé la nouvelle à personne. Je compte le faire bientôt, mais je tiens à profiter un peu de nous deux avant tout.

Le vol est long, certes, mais aux côtés de Cameron, tout passe bien plus vite à mes yeux. Je ne vois même pas le temps passer à ses côtés. Je suis légèrement stressée à l'idée de rencontrer sa famille, mais je garde ça pour moi à présent. Intérieurement, j'espère juste que tout se passera bien avec sa famille. J'ai pas envie qu'ils s'imaginent des choses, comme du fait que je pourrais profiter de leur fils ou que je ne suis pas assez bien pour lui.

A notre sortie de l'avion, je tentes surtout de mettre mon stress de côté. Une limousine m'attend, ça n'a pas l'art de me déstresser, au contraire. J'offre un léger sourire à Cam.

Je vois ça oui, il fait ça souvent? Tu n'as pas l'air très surpris de son acte...

Vu ainsi, la semaine va me sembler longue, très longue. Après, j'ai Cameron à mes côtés et c'est le principal pour moi, je ne demandes pas plus que de l'avoir auprès de moi.

On s'installe donc dans la limousine alors qu'il me dit qu'on peut toujours faire demi tour et rentrer en disant qu'on a pas pu venir, le tout avec un air de chien battu. Je ris donc avant de tout simplement lui répondre.

On est là maintenant, c'est un peu tard pour rentrer, tu ne penses pas? Et puis, c'est ta famille...

Alors que la voiture arrive à destination, je suis encore plus stressée que dans l'avion. J'ai peur que tout se passe mal, qu'il y ait un soucis avec moi ou que sais-je encore. J'ai un peu de mal à garder ça pour moi mais je fais mon possible pour ça. Je ne veux pas lui rajouter une chose supplémentaire. Je tourne ma tête vers lui et souris légèrement.

C'est le moment, allons-y...

Je sors en saisissant sa main que je serre doucement. Je suis stressée, vraiment stressée. Heureusement que ça ne me rend pas malade, une visite à l'hôpital du coin est la dernière chose qui me tente. Je sens le regard de son père sur moi, je sens bien que ça ne va pas être une partie de plaisir cette petite semaine. Heureusement, il y a sa mère qui est beaucoup plus agréable.

Katherine, pour être plus précise mais j'ai toujours préféré qu'on m'appelle Kate. Enchanté de vous connaître, Monsieur et Madame West.

Je leur souris à tous les deux. Ce n'est pas parce que son père ne m'apprécie guère que je dois être malpolie envers lui, ça ne ferais qu'envenimer les choses après tout. Je vais rester polie, gentille, comme à mon habitude.

Comme vous le souhaitez, je vous suis.

Je tourne brièvement la tête vers Cameron, lui souriant légèrement tandis que je m'éloigne avec sa mère. Je dois dire qu'elle est très gentille, je me sens déjà plus à l'aise avec elle. Elle a le don de me faire un peu déstresser, malgré la réaction du père de Cameron qui n'est pas très positive, soyons honnêtes.

Sa mère me présente donc les futurs mariés que je félicite pour leur fiançailles. Je discute un peu avec eux en présence de sa mère. Pourtant, je la vois soudainement s'éloigner. Je la suis, m'inquiétant malgré tout de l'état de son père. Il ne m'apprécie peut-être pas, mais ce n'est pas pour autant que je lui veux du mal.

Je m'approche de Cameron lorsqu'il me cherche du regard, posant ainsi ma main sur son épaule. Je n'ose même pas intervenir, ne voulant pas m'attirer les foudres de son père. Je soutiens pourtant Cameron du regard, ne voulant pas le lâcher pour autant. Je sentais qu'il avait besoin de moi, je ne pouvais pas le laisser seul dans de telles conditions. Je me sens incapable de parler trop longtemps, mais je ne veux pas non plus passer pour celle qui s'en fiche, je n'ai jamais été comme ça. Je décide de prononcer une seule phrase, courte mais certes.

Tout est terminé, je vous présentes toutes mes condoléances...

Je ne sais pas quoi dire de plus, je ne veux pas non plus prononcer des paroles déplacées. Quand j'ai perdu ma mère, rien ni personne n'a été capable de me remonter le moral, je peux bien comprendre ce que c'est de perdre quelqu'un de sa famille. Les gens disaient tous qu'ils comprenaient, mais ils n'ont jamais été capable d'imaginer tout ce que j'ai pu endurer sans ma mère.

Voyant l'ampleur de la situation, je les suis à l'intérueur mais reste à l'écart de la famille. Après tout, il sont entre eux, je ne veux pas envenimer la situation ou empirer les choses plus qu'elle ne le sont déjà. Pour mon plus grand bonheur, la femme de son cousin m'emmène à l'extérieur. Je ne me doutais pas encore de ce dont elle allait me parler. Je l'écoute pourtant jusqu'au bout, haussant simplement les épaules.

Cameron et moi en avons déjà discuter. Il m'a raconté tout son passé, nous n'avons aucun secret l'un pour l'autre. Il ne me fera pas fuir, vous savez? J'aime Cameron, énormément. Il a fait des erreurs lors de son passé, certes, mais ça reste le passé. Je lui ai déjà dit qu'il ne me ferait pas fuir ainsi.

Je lui souris simplement tandis que Cameron nous rejoins par la suite. Elle lui laisse donc sa place. Je pose ma tête contre son épaule, ne sachant pas vraiment quoi dire. Pour être sincère, j'ai juste besoin de lui, là maintenant. La journée me semble interminable, je ne m'imaginais vraiment pas ça. Quand il parlait de ne pas venir, je ne comprenais pas l'ampleur de la situation, maintenant, c'est fait.

Je relève donc la tête vers lui, voulant tenter de le rassurer.

Tu ne pouvais pas prévoir tout ce qu'il allait se passer. Je ne m'imaginais pas ça non plus mais c'est ainsi, je ne t'en veux pas pour autant. Cesses de t'en faire pour ça, d'accord? Profitons un peu malgré la situation actuelle...

La journée passe un peu plus vite, j'en avais profiter pour enfiler une robe assez légère, mais simple. Rien de vulgaire, en somme. Je me suis installée sur un transat pour discuter un peu avec la famille de Cameron. On rit beaucoup, ça me fait énormément de bien.

Je regardes Cameron s'en aller avec son cousin dans la piscine, le voir jouer ainsi me fais rire. Je reçois à ce moment là des excuses. Alors que j'allais y répondre, j'en reçois également de son père, sa voix me fait même sursauter.

Installez-vous, ne prenez pas trop de risques. Je ne voudrais pas qu'il vous arrive quelque chose. Je ne vous en veux vraiment pas, Monsieur West. Je ne suis pas rancunière sur ce genre de choses. A vrai dire, il m'en faut beaucoup pour en vouloir à quelqu'un sur du long terme. Mon père m'a toujours appris à savoir pardonner quand la personne semble sincère et qu'elle semble aussi penser ses excuses. Je tourne ensuite la tête vers la femme du cousin de Cameron. A vous non plus, je ne vous en veux pas. Je ne lui veux aucun mal, vous savez? J'ai moi-même énormément souffert lors de mon adolescence. Nous sommes heureux tous les deux, je ne briserais notre relation pour rien au monde, sachez le.

Je l'invite donc à s'installer près de nous, tournant la tête vers toi en souriant. Ses excuses m'aident déjà à me sentir un peu mieux dans la famille de Cam que je connais à peine. Je ne regrettes pas d'être venue malgré le petit "accrochage" de tout à l'heure. Après tout, ça nous a permis d'arriver à ce moment précis.

Je ris en écoutant leur discussion sur l'enfance de Cameron. Je tourne la tête vers lui, riant toujours tandis que je finis par lui parler.

T'en as fais des bêtises toi, dis moi. En plus de ça tu gardais les preuves sur toi. C'était pas très malin quand même.

Je lui souris ensuite. Je me sens déjà bien mieux que lors de mon arrivée. Je suis déjà moins stressée mais aussi bien plus à l'aise. Le temps passe vite, je pensais que ça allait être long, du moins c'est l'impression que j'ai eue en arrivant ici mais je me suis bien trompée. On nous averti qu'on va passer à table. Je me redresse du transat et m'approche ensuite de Cameron.

Je ne vais pas te laisser défaire nos valises tout seul. Je vais t'aider, et ne refuses même pas, je ne t'écouterais pas.

Je me mordille légèrement la lèvre, rejoignant la chambre qui allait être la nôtre pendant ces quelques jours. Je décide quand même d'enfiler une robe un peu plus classe que celle que j'ai porté toute la journée, voulant faire bonne impression à sa famille.

Ta mère est géniale et adorable comme tout, elle a essayé de me mettre à l'aise tant qu'elle pouvait. Ton cousin et sa femme ont l'air géniaux. Ton père, je n'avais pas très bonne impression de lui mais ses excuses m'ont quand même fait chaud au cœur. J'espère juste que ça continuera. Je devrais aussi te présenter mon père à l'occasion, il va t'adorer, j'en suis sûre.

Je marque une petite pause, le regardant alors que je me sentais mal à l'aise. Alors, son ex va être là? Je relève mon regard vers lui, ne sachant pas vraiment quoi dire. Je l'avais pris au sérieux, oui.

Alors, ton ex va être là hein? Tu m'avais parlé de ta famille, pas de ton ex... J'ai hâte de rencontrer le reste de ta famille quand même, j'espère juste que tout se passera bien. Je t'avoue que j'ai beaucoup stressé à l'idée de les rencontrer...

Alors qu'il m'embrasse, j'espère juste qu'il blague concernant son ex. Je l'entoure de mes bras, prolongeant son baiser avec beaucoup de douceur.

Je rejoins ensuite le reste de sa famille à table. Alors qu'il est assit face à moi, entre les enfants, je ne peux pas m'empêcher de rire. Il se retrouve finalement assis à mes côtés. Je tourne la tête vers lui et pose ma main sur ma cuisse. Malheureusement, je l'enlève rapidement pour applaudir ses parents lorsqu'ils font leur entrée. Son père me demande de le suivre. Surprise, je me lève et le suis jusqu'au salon.

Il me parle ensuite de son fils, de ce qu'il a vécu. Je pose ma main sur son épaule pour le rassurer. Je lui offre ensuite un sourire tandis que je m'apprête à lui dire ce que je pense, tout en restant polie et bien évidemment gentille.

Ecoutez, j'aime votre fils plus que tout. Je comprends ce qu'il a vécu, j'ai moi-même perdu quelqu'un de ma famille lorsque j'étais adolescente, ma mère si vous voulez tout savoir. Je sais qu'il en souffre encore, et je peux comprendre, c'est normal. Il ne me viendrait jamais à l'idée de lui faire du mal, je tiens bien trop à lui pour ça, sachez-le.

Alors qu'il retourne vers les invités, je m'apprête à en faire de même, mais je suis rapidement rejointe par Cameron. Je lui souris pour le rassurer, posant mes mains sur ses épaules.

Il a été très gentil et très poli, moi aussi je l'ai été, ne t'en fais pas. Je pense que tout s'arrange entre lui et moi. On a brièvement discuté et c'est bon. Oui, allons-y.

Je prends ensuite sa main, partant me réinstaller à table pour manger ce fameux repas. Je meurs de faim.

A vrai dire, tout se passait très bien. Lorsqu'ils discutaient de politique, j'en profite pour terminer mon assiette et même m'en resservir. Je suis un estomac sur pattes. Je ne mange pas énormément à mon habitude, peut-être parce qu'avant, je n'étais jamais chez moi, mais là j'ai vraiment faim. Sûrement le trajet je dirais.

Je prends un verre de vin accompagné du repas, mais qu'un seul. Je n'aime pas exagérer, je préfère rester raisonnable sur les quantités et continuer à l'eau ou quelque chose de non alcoolisé par la suite. Je suis aussi au courant, je ne suis donc pas surprise lorsqu'il ne boit pas d'alcool.

Le dessert fini par arriver, pour mon plus grand bonheur. J'ai mangé dans des quantités raisonnables, quand même. J'aime juste ce qui m'est servit. Lorsque Megan se met à crier, je sursaute moi aussi, ne m'y attendant pas. Lorsqu'elle parle de la bague que je porte, la bague de nos fiançailles, je me met à rougir légèrement, tournant ma tête vers Cameron.

Je confirme bien que je ne suis pas enceinte. Nous comptions vous l'annoncer, bien évidemment. Nous n'avons pas encore décidé d'une date mais nous avons toujours le temps pour ça. Nous profitons de nos fiançailles. Nous sommes avant tout la pour célébrer autre chose que nos fiançailles. Félicitations à vous deux, Mathéo et Megan, pour vos fiançailles. Je ris à la remarque de sa mère concernant le fait qu'ils ne sont pas juifs. Elle a le don de me faire rire.

Je termine quand même mon dessert. Le reste du repas se passe toujours aussi bien. Cameron et moi rejoignions donc notre chambre, fermant la porte derrière nous. J'enlève ma robe tandis qu'il me parle, me retrouvant ainsi en sous-vêtements devant lui. Ce n'est pas la première fois, après tout.

Je ne m'y attendais pas non plus si tu veux tout savoir. Je ne pensais pas que ça se remarquerait mais il faut croire que si. Ils semblaient heureux pour nous. La réplique de ta mère m'a beaucoup fait rire. J'apprécie déjà ma belle famille.

Je me rapproche à mon tour de lui, me mordillant la lèvre.

Je ne suis pas fatiguée non plus, je dirais même que je suis en pleine forme malgré cette journée et le long vol qu'on a eu. Je suis totalement pour le fait de tester la résistance du sommier.

Je pose mes lèvres contre les siennes, le poussant sur le lit tandis que je me mets au dessus de lui. Je glisse mes lèvres dans son cou que je mordille doucement, glissant ensuite mes mains le long de son corps jusqu'à son boxer. Après tout, on a jamais parlé de rester chaste durant cette semaine.

Je le sens être aussi réceptifs à mes gestes, ce qui me fait vraiment plaisir. Après tout, on a eu une journée difficile, le trajet était long mais l'envie est pourtant là. Je ne cherches pas à savoir le pourquoi du comment, profitant tout simplement de ce moment en sa compagnie et à succomber à nos envies.

Le fait que je n'ai pas pris de pilule du lendemain ou qu'il n'ait pas prit de préservatif ne me vient même pas à l'idée, je n'y pense absolument pas pour être sincère. Ce n'est pas la première fois qu'on y fait pas attention. J'ai d'autres choses en tête en ce moment même. J'ai décidé de commencer fort, lui offrant ainsi un plaisir grâce à ma bouche. Il ne me l'a pas demandé mais je sais que c'est quelque chose qui lui plait et j'ai envie de le satisfaire.

Lorsque je le sais prêt, je le fais lentement glisser en moi tandis que je me mords la lèvre pour ne pas faire trop de bruit. Je pose mon regard dans le sien brièvement. Je commence ensuite de léger gestes qui se font de plus en plus rapide au fil du temps. Je prends malgré tout mon temps, ne voulant pas être trop rapide, autant pour lui que pour moi. Après tout, faire durer un peu la chose ne me déplaît pas tant que je ne la fais pas durer trop longtemps.

Je ne fais pas trop de bruit, ne voulant pas réveiller les oreilles chastes qui sont avec nous dans la bâtisse. Ça ne m'empêche pas de prendre du plaisir avec lui. Soyons honnêtes, je n'ai jamais été aussi satisfaite et en forme qu'avec lui.

Je sens mon plaisir augmenter petit à petit, mais je ne veux pas partir trop vite. Je me retiens à mon tour mais ça ne dure pas longtemps, je finis par atteindre le septième ciel avec lui. Je restes ainsi un petit moment avant de m'allonger à ses côtés, reprenant mon souffle.

Laisse moi récupérer un peu aussi et je suis partante pour le second round avec toi au dessus. Surprends moi autant que tu veux, Cameron, et montre moi ce que tu veux, je serais toujours partante avec toi.

Je récupère à mon tour petit à petit. Ce premier round était fantastique, mais je ne doute pas de lui, le second le sera aussi. Je n'ai jamais été déçue de ses capacités. Il se met rapidement au dessus de moi et m'embrasse. Il est évident que je prolonge, le laissant ensuite descendre ses baisers tandis que je frémis sous ses lèvres. Il sait très bien s'y prendre, c'est une certitude. Je m'offrais entièrement à lui, corps et âme, c'est le cas de le dire. Je glisse mes mains le long de son dos, serrant ses fesses entre mes mains tandis qu'il s'occupe de me surprendre. Le premier round était déjà chaud, mais le second le dépasse de loin.  Pourtant, je ne suis pas encore fatiguée, je suis même plutôt bien éveillée.

Je suis incapable de décrire les sentiments qui me traversent en ce moment, mais je peux parfaitement les résumer par du plaisir et de l'envie. Il me fait ressentir des choses que je n'ai jamais éprouvé avec un autre homme avant lui, quelque chose d'exceptionnel. J'ai l'impression de ne faire qu'un avec lui.

Je prolonge son baiser avec envie, gémissant très légèrement contre ses lèvres. Je fais mon possible pour me taire et ne pas nous faire remarquer. C'est difficile, certes, mais j'y parviens plutôt bien grâce à mes efforts. Si il n'avait pas su s'y prendre avec moi, ça aurait été plus facile, mais Cameron? Il sait très très bien comment s'y prendre, sans exagérer.

Je l'entoure de mes jambes, serrant un peu plus mes cuisses autour de lui. Je prolonge à nouveau son baiser qui me fait taire de justesse. Tous mes sens sont bien actifs. Quand je disais être encore bien éveillée, une chose est sûre, je n'avais pas encore vu la fin du second round. Ce round dure un peu plus longtemps que le précédent et ce n'est pas pour me déplaire. Je profite bien de chaque instant où il fait grimper mon plaisir, doucement mais sûrement.

Je le sens jouir en moi, ça ne me choque même plus, ce n'est pas la première fois que ça arrive depuis que nous sommes en couple lui et moi. Je n'y pense même pas à l'instant présent. Je finis par atteindre l'orgasme peu après lui, gémissant assez fort contre ses lèvres. Une fois que je suis capable de me taire, je murmure simplement assez fort pour qu'il puisse m'entendre.

Oh mon Dieu... Ce round était génial, parfait. Tu as le don de m'épuiser d'une manière qui me plait terriblement.

Je suis à bout de souffle, totalement épuisée par ce second round qui est l'un des plus intenses jusqu'à maintenant. Il finit par s'endormir. Je le regarde dormir avant de m'endormir à mon tour, me sentant extrêmement bien dans ses bras, en sa compagnie.

Une bonne nuit de sommeil me fait énormément de bien, surtout après nos activités tardives de la veille au soir. Bien entendu, je ne regrettes absolument rien de ce qu'il s'est passé cette nuit là, au contraire. Il faut dire qu'on a rien oublier hier soir. Une chose est sûr : Le lit est bien solide.

Je me réveille à cause des rayons du soleil. J'aurais bien dormi une heure de plus mais je ne suis pas fatiguée pour autant. Je cligne un peu des yeux quand j'entends la voix de Cameron qui, lui aussi, est éveillé, très bien éveillé même.

Hey...Très bien vu nos activités et toi, tu as bien dormi?

Je me sens déjà un peu plus éveillée. En repensant à nos deux rouds, je ne peux m'empêcher de lui lancer un regard coquin dont il semble très bien comprendre vu sa réaction. Je me mords la lèvre.

C'est parti pour un troisième round.

Alors que je baisse le regard, je vois son entre jambe déjà bien relevé pour l'heure qu'il est. Je décide donc de lui infliger une petite gâterie, un peu plus chaude que celle que j'ai pu lui faire hier. Je le laisse diriger un minimum, surtout de savoir quand il souhaites que je m'arrêtes pour passer à autre chose.

Vu qu'il parle, je ne souhaite pas ne pas y répondre. Je me mordille la lèvre et le regarde avec envie.

Je te suivrais, emmène moi où tu veux, j'ai quand même confiance en toi. Ah oui, je n'aurais pas besoin de me vêtir, hein? J'ai hâte de voir ça tiens.

Je me redresse ensuite pour qu'on puisse passer à une autre partie de ce troisième rond. Je me rallonge à ma place, totalement prête à ce qu'il pourrait vouloir me faire. J'en meurs d'envie, et puisqu'il est encore assez tôt, je compte bien profiter un peu de lui ce matin. Après tout, personne n'est levé alors autant profiter de nos petites activités personnelles. Je le regarde, me mordillant la lèvre.

Viens, je te laisse libre champs. Tu as le droit de faire ce que tu veux, je ne m'y opposerais pas. Il ne manque que toi.

Mon air coquin est toujours aussi présent, mon envie de lui se fait plutôt grandissante. Je meurs d'envie de sentir ses mains sur mon corps tandis qu'il me fais ce qu'il veut. Je m'offre entièrement à lui, chose que je n'ai jamais faite avant lui.

Je sais que Cameron aime ce genre de chose et je ne peux pas lui en vouloir. Heureusement, je sais aussi qu'il ne m'y forcerais jamais si je ne souhaites pas le faire. Je n'ai jamais fais quelque chose pour laquelle je me suis sentie forcée et il n'est pas du genre à m'y obliger. J'aurais pu continuer ce round trois avec lui mais malheureusement, on n'est pas venu pour rester seul tous les deux dans un lit toute la journée, et puis il faut que j'apprennes à connaître un peu plus ses parents également, ainsi que son cousin et sa future femme. Je le laisse prendre sa douche tandis que je prépare mes vêtements et tout ce dont j'ai besoin.

Une fois que j'en ai la possibilité, je pars prendre une douche. J'en profite un peu pour me détendre et profiter de la chaleur de l'eau. Une fois lavée et bien propre, je me sèche les cheveux et enfile une robe avec une paire de petits talons, rien de trop grand. Je n'ai jamais eu l'habitude de porter des chaussures plates, rien qu'un petit talon change tout pour moi.

Une fois que je m'estime prête, je rejoins Cameron et sa famille. Je me glisse dans son dos et lui fais un baiser sur la joue tandis que je salue sa mère et son père. Je n'ai même pas le temps d'ajouter quoi que ce soit d'autre qu'elle me tend déjà une assiette de pancakes, ce que je préfères pour le petit déjeuner. Je lui souris donc.

Merci pour ce petit déjeuner, Madame West. Cela doit être le hasard mais j'adore les pancakes, j'en mangerais à tous les repas. Je finis par rire.

Je pars déjà m'installer à table auprès de Megan qui semble très excitée à propos de je ne sais pas encore quoi. Pourtant, elle ne va pas tarder à m'en parler. Malgré le fait que je meurs de faim, je l'écoute jusqu'au bout, ne sachant pas réellement quoi dire face à tout ça. Après tout, Cameron et moi n'avons pas discuté de dates ni de comment tout ça se passerait, on a encore le temps devant nous pour discuter des préparatifs.

Lorsque Cameron l'interromps, je tourne la tête vers lui pour lui sourire légèrement, le remerciant intérieurement d'être intervenu dans la discussion. Alors qu'il reprend les paroles de son père de la veille, je me mets à rire.

J'attends ensuite que tout le monde se mette à table pour commencer à manger. Je commence à avoir assez faim, il faut dire que vu nos activités à Cameron et moi, il y a de quoi avoir faim, ça m'a vraiment ouvert l'appétit.

Je mange tranquillement et termine mon assiette, ayant assez faim. Il faut dire que depuis mon arrivée ici, j'ai quand même assez faim. Probablement le voyage. J'ai toujours manger à ma faim sans spécialement faire attention. Certes, je ne mange pas des cochonneries à tout les repas, mais je ne me suis jamais privée de manger pour autant.

Lorsque sa mère me parle, je tourne la tête vers elle, lui souriant en l'écoutant. Elle est géniale comme mère, je suis certaine que si la mienne était encore là, elles se seraient bien entendue toutes les deux. Malheureusement, je ne pourrais jamais le savoir.

Tant qu'il peut en profiter, je pense qu'il devrait le faire. Je ne suis pas celle qui l'empêchera de faire ce qu'il lui plait mais plutôt à l'encourager. On a déjà essayer de m'empêcher de faire ce que je pensais être la bonne chose à faire. Empêcher quelqu'un de faire ce qu'il veut ne fait qu'empirer les choses. C'est une bonne chose qu'il aime ça, j'en mangerais tout le temps si je le pouvais. On a des points communs, celui-ci s'y rajoute.

Je souris et laisse sa mère partir, ne voulant pas non plus la retenir. Je vous regarde de loin, le sourire aux lèvres. Une chose est sûre, je suis bel et bien amoureuse de cet homme, celui à qui j'ai dis oui lors de sa demande en mariage et celui avec qui j'espère passer ma vie.

Une femme arrive finalement à mes côtés, je me tourne vers elle et lui souris légèrement lorsqu'elle me parle. Je reste calme et gentille, comme à mon habitude.

Enchantée. Je m'appelle Katherine Beckett, mais appelez moi Kate, c'est plus court et je préfères qu'on m'appelles ainsi. Je suis bien la copine de Cameron, en effet. Les enfants sont souvent impatients, à ce que je sais.

Je souris et aperçois Cameron qui s'approche de moi avec le petit garçon, je souris et m'agenouille pour être à son niveau. Je ris lorsqu'il parle de bébés.

Heureuse de te connaître, Caleb.

Je me redresse finalement en souriant, étant assez proche de Cameron.

Le petit démon? Soit il n'a pas encore montré son vrai visage, soit il est adorable comme tout.

Je suis donc Cameron tandis qu'il fait les présentations.

Enchantée de vous connaître.

Je souris légèrement, sourire qui s'évapore au fil de ses paroles. Voyant Cameron s'en aller. Je décide de le rejoindre histoire de ne pas le laisser seul. Lorsque j'arrive face à lui, je pose ma main sur sa joue, inquiète de son état mais aussi me préoccupant de lui. Je ne souhaite pas qu'il commence à croire comme lui.

Ne l'écoute pas, Cam. C'est du passé tout ça, tu as changé et tu ne refais pas les même erreurs. Si il ne pense pas ça, tant pis pour lui.

Je fais mon possible pour le rassurer, pour essayer de le calmer mais vu l'état dans lequel il est, ça ne s'annonce pas être une chose facile à faire.. Je pose mon autre main sur son épaule, posant mon regard dans le sien.

Il est adorable ce petit, je dois l'admettre. Quant à ses parents, ignore les si c'est ainsi. Il ne mérites pas que tu te mettes dans un état pareil pour lui. On fait tous des erreurs d'adolescence, il doit bien avoir une histoire bien cachée lui aussi. Cesse de te mettre dans un état pareil pour lui, d'accord? C'est peut-être ta famille, mais ça n'en vaut pas le coup, crois-moi.

Cette facette de lui m'étonne, mais ne me fait pas fuir pour autant. J'ai moi-même déjà eu mes moments difficiles où moi-même je ne me reconnais pas. Mon moi actuel n'est pas le même qu'avant de perdre ma mère. J'étais heureuse, ma mère a laisser en moi un vide que personne ne pourra combler. Si j'y pense? Tous les jours, sans aucune exception. Après tout, c'est ma mère. J'ai eu tellement de merveilleux moments en sa compagnie lors de mon adolescence et de mon enfance. C'est après que j'ai commencé à changer, malheureusement. Mon père m'a toujours répété que ma mère serait fière de moi, j'espère qu'il a raison. Enfin, tout ça pour dire que j'ai également eu des moments similaires, qu'il a été difficile de trouver quelqu'un qui possède assez "d'emprise" sur moi pour parvenir à me calmer.

Je plonge mon regard dans le sien, ne le quittant pas. J'attends qu'il termine de s'exprimer comme il le fait toujours envers moi. Je lui souris légèrement, faisant mon possible pour le calmer. Je n'aime pas non plus les paroles qu'il a pu dire à Cameron, loin de là. Il est allé trop loin.

Je suis partante, allons manger autre part à midi et revenons ce soir. Si ça peut t'aider, je le ferais, tu me connais. Si tu préfères, on peut même partir maintenant et profiter un peu, qu'en dis-tu? Prendre l'air nous fera du bien, je pense. Après, si tu ne veux pas, je peux toujours comprendre. C'est quand même ta famille.

Je prolonge son baiser avec tendresse, lui faisant comprendre que mes paroles sont sincères. Lorsqu'il se met à chantonner, je ne peux m'empêcher de rire.

Tu arrives toujours à me faire rire, tu le sais ça? Tu me changes, Cameron West, et en bien. D'une manière qui me plait énormément d'ailleurs. Tu me combles de joie comme personnes et je t'aime tellement.

Je prolonge son baiser avec autant d'envie que lui, mon regard se baissant ensuite vers son bermuda qui, à ce que je vois, est déjà assez serré. Heureusement, mon envie est bien plus discrète que la sienne. Je relève le regard vers lui en me mordillant la lèvre.

J'ai aussi envie de toi, ne perdons pas de temps à discuter. Si on a encore une heure, alors autant en profiter comme il se doit avant de s'en aller, tu ne penses pas?

Je me retrouve allongée sur le lit avant même d'avoir pu terminer ma phrase. En sentant ses mains sur mon corps, je me met frémir à chacun de ses gestes, chacune de ses caresses. J'étais déjà prête, mon envie de lui se fait grandissante à chaque instant qui passe. Pourtant, avant même qu'on ne puisse commencer, sa mère frappe à la porte. Je soupire légèrement, levant les yeux aux ciel.

Mon envie était venue assez rapidement, mais elle était partie aussi vite. Je me redresse donc du lit, regardant Cameron de haut en bas, posant ensuite mon regard dans le sien. J'étais encore un peu gênée de ce qu'il venait de se passer. Si sa mère avait ouvert la porte, elle serait tombée sur un moment qui n'est pas des plus chastes.

J'ai déjà hâte d'y être, ce moment était comme qui dirait un peu gênant. On pourra profiter autant qu'on le voudra l'un de l'autre sans avoir peur de se faire interrompre? Ça s'annonce encore meilleur que je ne le pensais. Allons-y.

Je me redresse donc et me rhabille correctement, prenant mon maillot de bain comme il me l'a demandé. Je me rapproche ensuite de lui, lui souriant. A vrai dire, je mourrais d'envie de lui avant l'arrivée de sa mère, mais ça attendra. Bon, c'est pas tout mais on ne va pas rester ici toute la journée, je lui souris donc.

J'ai tout, on peut y aller. Et Monsieur West, vous attendrez avant de me voir nue. Patience, patience, je suis certaine que ça vaut la peine d'attendre, pas vous?

Je le taquine gentiment en riant tandis qu'on part tous les deux chercher quelques pancakes dans la cuisine. Je n'ai pas encore connaissance du lieu où il compte m'emmener, mais j'ai vraiment hâte de le découvrir. J'ai envie de passer un peu de temps seule avec lui aujourd'hui.