Time to Deal

On essaye tout, tu vis sans tenter

Time to Deal.


L’une de mes règles : « Interdit de te mélanger Sinay ». Pourtant aujourd’hui j’allais enfreindre ma propre règle.  Cela faisait quelques mois que je venais de rentrer réellement dans le monde de la drogue, on me respectait plus, me considérait plus et me craignait plus, mais je voyais bien que ce n’étais pas assez, il me manquait quelque chose, je stagnais beaucoup trop, pourquoi ? Je ne sais pas, une méthode, une manière de faire faisait que je n’évoluerais pas. J’avais tout essayer la violence, le meurtre, mais rien ne changeait j’étais toujours cette petite Sinay qui vendait quelques Kilos de Coke, mais ce que je voulais moi, c’était étendre mon business, vendre  pour toujours plus d’argent. 10K$ ne me suffisait plus je voulais toujours plus, bien sur avec la concurrence du marché il était difficile pour moi de faire mieux, il y’avait des grands dans cette ville, des grands qu’on ne pouvait pas abattre comme ça par risque de se faire tuer soi-même par tous leurs sbires.

Nicky Cimino, un grand du monde de la drogue , mais pas seulement cet homme est connu pour être « Il Capo » d’une grande Organisation à New-York. A l’époque où je travaillais encore avec Jarrel j’avais beaucoup entendu parler de lui, ceux pour qui travaillions le craignait beaucoup lui et ses hommes, mais c’est vrai que je n’y avais jamais prêté attention parce que tout ce que je voulais moi, c’était devenir la nouvelle Madrina et avoir tous les grands comme lui à mes ordres. Il y’a quelques jours, j’ai entendu deux crétins travaillant surement pour lui parler d’un club  crée par Cimino où ils réunissaient ses hommes pour les affaires, j’ai toute suite compris que c’était une chance pour moi, le destin me tendait une perche, il fallait aujourd’hui que je sois intelligente et que je mette ma sale fierté de côté, j’en apprendrais beaucoup en travaillant pour Il Capo.


Il était 18h15 , je fumais les dernières portions d’herbe qu’il me restait, cela me laissait un temps pour être sûr de ma décision, je ne savais pas vraiment dans quoi je m’engageais, mais il fallait que je le fasse pour moi . En intégrant son réseau j’allais enfin comprendre comment gérer un business sans risquer de tout perdre; je terminais mon joint avant de quitter mon peignoir afin d’enfiler mes vêtements. Je me dirigeai ensuite en direction de mon coffre d’arme afin de récupérer mon plus fidèle ami, mon révolver. Une fois munis de tous ce dont j’avais besoins, je pris la route afin de rencontrer Nicky Cimino, je ne savais pas comment je serais accueilli, peut être que je me ferais tuer ou peut être pas mais je ne reculerais pas. Après avoir traversé une partie de Manhattan j’arrivais enfin à destination, endroit plutôt discret , mais avec mon expérience il était facile de voir qui travaillait pour Cimino il y’avait des gens qui n’avait rien à faire ici, ça se voyait à leur tête, ils devaient surement venir du Bronx.

J’arrêtai la voiture, descendis et me mis à observer autour de moi avant d’apercevoir le fameux club. Devant, se trouvait beaucoup d’homme surement ces sbires, je m’avançais alors doucement en fixant droit devant moi , le regard hautain, arrivé à peine à 30 cm de la porte d’entrée, un homme se mit devant moi, je m’arrêta, le regarda longuement avant de m’exprimer.


-« Je viens voir Cimino »

«  Il Capo » Risposta t-il


Je n’aimais pas beaucoup qu’on me fasse perdre du temps à vrai dire après ça j’aurais voulu qu’il dégage de mon chemin afin de me laisser passer plutôt que de jouer le Toutou en me rectifiant sur le nom que je devais donner à Cimino, je ne suis pas du genre à idolâtrer les gens, il m’arrive d’avoir du respect mais de la à devoir l’appeler « Il Capo » pour pouvoir le voir, il pouvait toujours rêver, nous restions là face à face pendant un long moment avant qu’il ne reprenne la parole.

«  Qui t’as dit que l’on peut voir Il Capo comme ça ? »

«  ..J’ai une offre à faire à Cimino…Ecoute, si je voulais des problèmes je vous aurait tous foncé dessus avec ma voiture et je serais passé sans problème…mais tous ce que je veux c’est parler à ton Boss »

Le gorille eu un temps de réflexion avant de regarder ses collègues qui eux ne s’inquiétaient pas vraiment à mon sujet après tout, je n’étais qu’une femme. Il s’approchait alors de moi avant de lever ces mains en direction de ma poitrine,  je le stoppa directement avant de lui lancer un regard noir, il se tourna alors vers une femme qui s’approcha de moi avant de procéder à la fouille, elle trouva mon arme et me regarda alors avec agressivité.


-« Quand tu viens pour voir Il Capo tu dois nous laisser ton arme sans que l'on est à te fouiller ! Tu croyais aller où avec ça ?!!! »


« Je voulais te l’offrir afin que tu puisses te le mettre où je pense histoire de te détendre un peu. »


Elle n’apprécia pas vraiment mon humour et me pris violemment par la gorge avant que ces acolytes ne la calme, elle lâcha prise avant de s’écarter légèrement tout en me regardant avec haine, je fis un léger sourire narquois avant de finir par passé cette porte, a vrai dire on pouvait voir  la grandeur du Capo, il y avait des hommes partout à ses ordres , je voyais dans leur regard que ses hommes était prêt à vendre leur âmes pour lui, ils étaient nombreux, c’était impressionnant, il me fallait ce lien avec Cimino, c’est un exemple pour moi de la réussite que je veux. J’arrivais enfin devant lui je le voyais là devant mes yeux , aujourd’hui tout allait se jouer.


-«  Cimino … Sinay devant toi, je veux travailler avec toi, j’ai une offre à te faire que personne ne pourra t’offrir ici . »

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Au premier abord il était exactement comme je l’imaginais, typé Italien, pas moche, sûr de lui et qui avait l’air de beaucoup apprécier les femmes pulpeuses…La panoplie au complet de tous les grands de ce milieu, à ses côté surement sa plus fidèle sbire, elle me détestait et ne pouvait s’empêcher de me dévisager, mais elle n’était pas importante, c’était lui que je voulais comme allié, lui avec qui je voulais discuter, je l’observa longuement avant de le suivre en direction de son bureau. J’observais le lieu , c’était bien emménager, ça sentait l’argent, c’était assez rassurant c’est qu’il y’avait pas mal d’argent à gagner , je comprenais maintenant la fidélité de tous ces crétins qui travaillaient pour lui, comment ne pas apprécier la personne qui peut t’offrir le salaire de dix médecins surtout lorsque l’on manque d’ambition. Moi je voulais plus , beaucoup plus, je voulais travailler pour lui mais avoir une place spéciale être la source d’une augmentation considérable des chiffres d’affaires. Après une petite balade sur le chemin de son bureau où je pus faire mon analyse, nous arrivions enfin, il me fit entrer avant de s’installer et de me dire de faire de même, je le regarda longuement avant de sourire très légèrement. Il ne me connaissait pas encore, c’est pour cela que je riais du fait qu’il me dise de m’asseoir, je n’en avais pas envie à vrai dire je voulais qu’il comprenne que je ne suis pas l’une de ces gamines sortant du Bronx qui viennent demander du Job au Capo en étant presque en soumission devant lui, non je voulais qu’il puisse me différencier des autres afin qu’il comprenne que je voulais travailler pour lui, mais avoir une place spéciale.

Je sculptais des yeux alors son bureau, meuble de qualité bien sur, pile de dossier posé sur un coin du bureau pour faire croire que le Patron travaille dur , un cadre photo me faisant dos comportant peut être une photo de famille, une cave a cigare devant valoir pas mal et une petite bouteille de Martini accompagné d’un verre à moitié vide, je m’approchai de la bouteille avant de remplir le verre à moitié vide et d’en boire une gorgée. C’est vrai que j’en avais jamais bu nature , il m’arrivais de le couper avec une autre boisson. Après avoir bu ma gorgée , je rempli de nouveau le verre avant de me diriger vers Cimino et de le poser devant lui sur son bureau. C’est vrai qu’à ce moment , je ne savais pas vraiment ce qu’il pensait est-ce qu’il détestait ma façon de faire ? Me reprocherais t-il mon comportement ? Ou me tirais-t-il une balle en pleine tête ? Je ne sais pas, mais au moins comme ça c’était clair il fallait qu’il sache que je ne me considère pas égal à ses sbires. Je terminai par prendre place, croisa mes jambes, pris un air très sérieux et déposa très délicatement mes mains sur la table avant de le fixer droit dans les yeux.


« Je sais ce que tu fais . Je sais que tu as un grand réseau de drogue dans cette ville, ton organisation ne s’arrête pas qu’à la drogue puisque tu fais d’autre chose : rackets, proxénétisme etc , mais moi ce qui m’intéresse c’est la drogue. Je peux te faire gagner énormément d’argent en te proposant de t’attaquer au grand homme et pas à ces Junkie fauchés qui veulent leur dose, ça s’est réservé à tes dealeur bas de gamme ..Je t’explique , je suis une femme, il est donc plus facile pour moi d’avoir des hommes riches dans ma poche, ces hommes riches mais complètement accro à la Coke ou à l’herbe, je peux leur faire sortir des millions pour toi …. »


Je pris une légère pause afin de voir s’il était réceptif et pour l’instant il avait l’air de toujours branché, je me pencha alors légèrement vers lui avant de répondre.


-« C’est à toi que je m’adresse car je sais que tu dois connaître ce genre d’homme ou avoir des connaissances qui me ferait rentrer dans leurs milieu… Je pense que tu es assez intelligent pour savoir que mon offre est interessante, il n’y a que moi qui pourrait faire ça, même si tu essayais d’engager une de tes p*tes pour aller faire cela elle te lâcherais une fois que ces hommes leur apporterais plus d’attention que toi, elles auraient « l’amour » et l’argent et tout ce qui en suit. Moi je ne veux que l’argent, je pense que tu t’en rends compte d’à quel point mon offre est sérieuse, me déplacer seule, sans hommes pour me protéger, jusqu’à toi Nicky certains n’en aurait pas les Cojones »


Je me recula alors jusqu’à ce que mon dos touche mon dossier et continua à le fixer toujours avec un air très sérieux

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Mon offre l’intéressait et il avait l’air de plutôt me supporter mal grès mon caractère de feu, que demander de plus. Maintenant il fallait passer à la phase Confiance, je me doutais bien qu’il voudrait en savoir un peu plus sur moi, tout professionnel ne se risquerait pas à perdre tout son argent pour un décolleté bien plongeant et des fesses rebondis même le plus pervers ne le ferait pas, car dans ce milieu ce qui compte c’est de gagner plus toujours plus tout en protégeant ses intérêts et en éliminant les sensu, Cimino en était bien conscient et si je laissais planer le doute, il me tuerai, c’est ce qu’on appelle du professionnalisme, il allait falloir que chacune de mes paroles soient convaincantes, qu’il ne puisse avoir aucun doute et il fallait surtout qu’il sache réellement qui je suis. Je me pencha au maximum vers lui avant de me mettre à chuchoter.

« Nicky …Je ne travaille pas pour le FBI ..même pour devenir un indic ils ne voudraient pas de moi. J’ai trop de sang sur les mains, j’ai fais des choses que tu n’imaginerais même pas et que je suis sûr que tu n’aurais jamais pu faire, toi, Nicky Cimino, mais je ne me suis jamais fais prendre car je suis la discrétion incarnée »

Les mots que je venais de prononcer fit survenir une sorte de flashback en moi , ce jour où j’ai dû tirer sur Jarrel. Je lança un léger soupire avant de le fixer droit dans les yeux et de reprendre.

-« J’ai 21 ans, je suis une pauvre fille sans famille à la recherche d’emploi vivant des aides. C’est ce que pense le gouvernement de moi, jamais il ne pourrait se douter que j’appartient à un réseau comme le tien. Mais toi ce que tu dois savoir de moi c’est que si je viens te voir aujourd’hui pour du travail, je ne te trahirais pas, je suis une garce c’est vrai , mais pas au point de te tourner le dos si tu me traite comme tu le dois à toi de faire ton choix maintenant mais si tu me fais confiance tu ne sera pas déçue car je n’ai aucune limite …Et pour ta came ne t’en fais pas, je ne touche à cette merde »


Maintenant c’était à lui de décider, j’avais été convaincante je le savais, mon projet était très intéressant et je ne sais pas s’il se rendait encore compte, mais en acceptant cela nous gagnerions énormément d’argent, je déposa mes coudes sur la table tenant ma tête avec l’une de mes mains suspendues à ses lèvres attendant son verdict.

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Nicky Cimino et moi allions très bien nous entendre, je le sentais, à vrai dire nous nous ressemblons beaucoup, ce caractère, le fait qu’il déteste que l’on le sous-estime, c’est ce qui m’avait poussé à devenir la femme que je suis aujourd’hui, il est vrai que je ne connaissais pas vraiment ce que cet homme avait fait auparavant et honnêtement je m’en fichais ce qui compterais maintenant serait notre futur en tant qu’associé. Dans ses paroles je sentais son expérience et je pense que c’est ça qu’il me manque concrètement, j’étais beaucoup trop fonceuse, il fallait parfois apprendre à ralentir pour mieux arriver. Je buvais toutes ses paroles et les enregistrait dans ma tête, pour une fois j’écoutais les conseils de quelqu’un d’autre que ma conscience. « on n'est pas la pour briller et se montrer mais pour encaisser » Cette phrase , elle aurait pu être de moi, Nicky avait tout dit , on est la pour encaisser , c’est également ce que je veux. J’allais maintenant me dompter afin de ne pas laisser mon caractère détruire ce que j’étais en train de construire jusque là , en travaillant pour Il Capo je devais accepter qu’il me donnerait des ordres, que je n’en serais pas forcément satisfaite mais qu’en faisant cela je gagnerais beaucoup d’argent, mais de plus je me ferais un nom dans ce foutu milieu. A la fin de sa phrase , je pris un air plutôt satisfait sans sourire, resta toujours tout aussi proche de lui avant de répliquer.

-« Très bien Nicky. Je serais rester à ma place »

Je me recula pour finalement me retrouver de nouveau dos à ma chaise et continua de le fixer.

-« Alors Nicky je te propose quelques choses pour te prouver la qualité de mon travail, donne moi aujourd’hui le nom du plus petit des grands hommes de cette ville à qui tu souhaites que je soutire pas mal d’argent en lui vendant quelques kilos de ta came et je reviens avec le résultat final. Tu comprendras vite à quel point tu viens de gagner le gros lot .. »

Je pris une pause avant de me lever et de venir m’asseoir près de lui sur un des coin de son bureau et le fixer de nouveau

-« Je veux 10 % du chiffre que tu obtiendras de cette vente. Ensuite lorsque je m’attaquerais à de vrai grand, homme politique, fils d’homme politique etc… Je prendrais 20 % de chacune des ventes ! Je ne te demande pas un logement ou des chaussures ou du maquillage, rien. Après que je me sois attaquée au grand je viendrais rarement dans ton club pour éviter tout soupçon concernant notre lien, nous nous verrons à l’extérieur dans des endroits où il est improbable de voir des hommes comme toi ou chez moi, mais jamais dans des endroits détenants des titres de propriété ou des bails à ton nom …Je te dit ça , mais je pense que tu le sais déjà Nicky.. Alors qu’est ce que tu en penses ? »

Toujours sur le coin de son bureau , je me permis d’attraper son verre de Martini à moitié vide et d’en prendre une gorgée.

-« Tu m’excuseras, je le découvre nature, ça me plaît » Dis-je tout en continuant d’observer mon interlocuteur.

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Son offre était très interessante, dans un campus, mais bien sur comment j’avais fait pour ne pas y penser avant, m’approcher de gamin de la haute en pleine puberté et complètement stupide et perturbé par une paire de fesse ça pouvait rapporter tellement gros peut être pas plus qu’en s’attaquant à de grands hommes politiques , mais avec des jeunes étudiants je ne peinerai pas du tout à leur faire acheter de la came, même à ceux qui n’en consomme pas habituellement, c’était une idée de génie et puis le fait que je ne sois pas obligée de travailler en équipe avec quelqu’un d’autre sur le même terrain m’arrangeait aussi, deplus il acceptait ma proposition concernant le chiffre que je recevrais après chaque vente, j’allais considérablement m’enrichir comme ça, c’était parfait. Plus nous restions ensemble dans son bureau plus je le sentais moins méfiant, ill avait l’air de me faire plus confiance qu’au début, il se permettait même maintenant de faire quelques allusions et de me charier ce qui me faisait sourire intérieurement bien sur. Toujours assise au coins de son bureau , je le quitta un peu des yeux avant d’observer la porte et de me rappeler que l’une de ses sbire se trouvait derrière puis je revins déposer mon regard dans le siens.

-« J’accepte ton offre. Après par contre tu pourrais prévenir tes gorilles que je travailles avec toi afin que l’on evite le même cirque que tout à l’heure à l’entrée »


Je pris une pause , baissa mon regard au niveau de mes jambes croisées avant de lâcher un petit rictus et de reprendre mon sérieux en replongeant dans ses yeux.


-« Le seule cadeau que tu peux me faire , c’est me faire gagner de l’argent Nicky, c’est tous ce qui m’intéresse, je n’attends rien d’autre de toi »


Je n’étais pas du genre à tomber amoureuse et toutes ces conneries mais je me méfiais toujours des rapports un peu trop ambigüe, au début ça peut être un jeu, mais ça peut vite dégénérer, l’humain est tellement faible des fois et puis honnêtement je ne voulais pas retourner à cette époque où j’étais obligé de coucher pour que l’on me considère dans le milieu,  jouer de mes charmes oui, mais pour qu’un homme puisse atterrir dans mon lit , il faut vraiment qu’il soit tenace, Nicky devait le savoir, je ne deviendrais pas sa prostituée. Je connais bien les hommes comme Nicky, leur pouvoir et leur argent ont un effet d’aimant sur les gens, il doit avoir plus d’une dizaine de maîtresse et je voyais dans sa façon de me parler qu’il n’éjectait pas l’idée d’une relation d’une nuit avec la petite nouvelle de son réseau, après tout je le comprends , je pense que si j’étais un homme, je serais exactement pareil, les hommes comme lui ont toujours ce qu’ils veulent. Je sortis de mes pensées et repris.


-«  Tous ce que je veux que tu me fasse découvrir c’est le monde de la "vente" »


Je continuais de le fixer avant de me pencher légèrement vers lui, de lui remettre son col de chemise droit puis de finalement retourner m’asseoir sur ma chaise.

-«  Je m’appelle Sinay Williams, appelle moi Sinay, j’ai une mère polonaise passionnée par le pays du Vénézuela d’où mon prénom et un père afro-américain oui …Toi je suppose que tu es Italien, je dis que je suppose mais enfaite, je n’en ai aucun doute tu es Italien c’est sur . »

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Nicky avait bien compris mon message, tout était à peu près clair entre nous et cela me rassurait, pour rien au monde je ne souhaitais revivre cette période où tous le monde se permettait de se servir de moi comme un jouet, lui au moins me considérait un minimum de toute façon nous étions sur la même longueur d’onde en réalité, lui voulait fructifié son affaire et moi le débuter réellement . Après une autre petit allusion placé au meilleur d’une phrase, Nicky se présenta rapidement, il était Italien je n’en doutais pas et si je comprenais bien , il était venu s’installer à New-York pour les affaires et vivait au paravant à Philadelphie, sa sbire avec qui j’avais eu le petit different était enfaite sa cousine, je comprenais un peu mieux sa réaction envers moi, Nicky doit être un homme très famille. Son affaire devait lui rapporter pas mal pour qu’il quitte sa ville , lorsqu’il me parla de mes parents , je me braqua directement, j’étais comme en colère à vrai dire mes parents étaient un sujet assez délicat pour moi au jour d’aujourd’hui je n’avais aucunes de leur nouvelle, ils nous avaient abandonner et n’avaient plus jamais donné signe de vie. A sa question , je soupira afin de relâcher mes nerds avant de l’observer un moment de me calmer et de prendre la parole.


-«  Non. Ils sont partis chacun leur tour quand j’étais plus jeune en nous laissant mon frère et moi alors non je n’ai plus mes parents. » Dis-je d’un ton assez froid


C’est vrai que j’avais beaucoup de mal a accepter tous ce qui s’était passé auparavant dans ma vie, alors je remettais tout sur le dos de mes parents, s’ils n’étaient pas partie beaucoup de chose ne se serait pas passé, mais d’un côté cela m’a donné beaucoup de force, c’est ce qui a fait de moi la personne que je suis et je pense que c’est la meilleure chose qui pouvait m’arriver. Je me pencha vers lui avant de le fixer et de reprendre.

-«  Et toi Nicky ? Je suppose que tu es quelqu’un de « très famille » , ta cousine travaille avec toi, tu dois surement avoir une femme, des gosses à qui tu fais croire que tu es le père modèle qui travaille dur pour leur offrir la vie parfaite. Ta femme doit être complètement folle de toi en se disant à quel point elle a de la chance d’avoir un mari aussi dévoué , tes ravie d’avoir un fils aussi bon mais en réalité tu fais de l’argent sale et trompe ta femme avec tes maîtresses dès que tu le peux , je me trompe ?! »

C’est vrai que c’était assez violent, il m’avait posé une simple question et j’avais répondu de façon assez agressive alors qu’il n’avait rien fais de mal, mais le fait d’avoir parlé de mes parents m’avaient tellement touchés que je lui en voulait, je faisais tous pour ne jamais ressentir une pointe de remord ou de regrets et lui avait réussit en quelques secondes à m’affaiblir. J’étais tellement minable dès fois, être aussi faible quand on te parle de deux personnes qui n’en n’ont complètement rien à faire de toi pathétique. Je pris mon souffle avant de finalement retourner poser mon dos contre ma chaise et d’à peine le regarder.


-«  Je …je me suis … » Je m’arrêta net.


Je n’arrivais pas à lui présenter mes excuses, ma fierté reprenait le dessus, j’étais en colère, en colère contre moi même.


-« Je pense que je devrais m’en aller…Tu me donnes le nom du contact a qui me fournira à l’université et mon arme ? »

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Nicky était en colère et c’était tout à fait compréhensible, a sa place j’aurais dégager la personne, qu’est ce qui me prenait de tout à coup laisser ressortir de mes émotions. Je me décevais énormément , j’étais vraiment en colère, je ne voulais qu’une chose , sortir et butter quelqu’un pour me soulager, mais si je me mettais à écouter mon impulsivité , je serais fini. Lorsqu’il me repris sur la petite biographie que je m’étais permise de faire sur sa vie, je compris que j’étais aller trop loin et que j’avais bien de la chance qu’il ne soit pas encore plus en colère, lui n’avait plus ses parents et je pense qu’avant d’en arriver la où il était aujourd’hui il avait dû en baver, Nicky me rendu mon arme et me donna une carte où se trouvait les coordonnées de mon fournisseur et de l’homme de la sécurité du campus, je l’observais pendant ce temps il ne décolérait pas mais ne le montrait pas vraiment, il essayait de rester neutre, il avait une attitude professionnel quoi. Il termina toutes ses instruction par une phrase afin de me prévenir du risque que j’encourais s’il me venait l’idée de l’entuber et demanda si j’avais des questions, je resta longuement à l’observer, très longuement, je ne sais pas vraiment pourquoi je le fixai autant mais j’en avais envie , je me leva , récupéra mon arme ainsi que la carte qu’il venait de me donner avant de finalement lui faire dos et me diriger vers la porte, juste avant d’ouvrir celle et de passer le seuil, je me retourna pour lui face et le regarda encore longuement avant de prendre la parole.


-«Tu ne sera pas déçu. A bientôt »


Je resta quelques secondes à lui faire face avant de finalement franchir la porte en trouvant derrière sa cousine à qui je ne pus m’empêcher dans lancer une petite pique.

-« A bientôt collègue » Dis-je accompagné d’un sourire narquois

Je me dirigeais enfin dehors en visualisant bien comment j’allais surprendre Nicky avec mes ventes.

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Une semaine s’était écoulé, j’étais satisfaite, je n’avais eu aucune difficulté à réaliser ma mission, en réalité ça avait été même plus simple que ce que j’imaginais , j’avais l’impression qu’en une simple semaine, je m’étais améliorée, je ne m’étais pas disputée avec le fournisseur pas une seule fois ces qui était incroyable pour moi avec mon sale caractère, j’avais su jouer la carte de la discrétion et en plus je pense avoir fait un chiffre nettement supérieur à celui que faisait l’ancienne recru avant moi. Il était 19h20 après cette semaine chargée, je me permettais un petit temps de pause en allant me poser sur la terrasse d’un restaurant à trente minute à pied de l’endroit de mon rendez-vous, habillé d’une petite robe blanche et te petit talon compensée, tenu d’une femme simple sans « problème » , complètement « banale » quoi, je sirotais un simple cocktail et fumais une cigarette tout en admirant la vue, il faisait beau, pas trop chaud et l’on commençait à sentir la nuit approcher doucement, beaucoup de gens me regardait sur cette terrasse, des hommes qui avaient l’air très riche et qui me prenait peut être pour l’une de ces filles qui viendraient les aborder pour leur demander un tour en voiture de luxe, je termina ma cigarette avant de me lever tout en laissant un pourboire et en quittant la terrasse sans même adresser un regard à ses crétins. Je pris alors la route en direction du Rao’s, j’avais rendez vous à 20h00 avec Nicky, je  me demandais comment il se comporterait avec moi , c’est vrai que notre première rencontre ne s’était pas vraiment bien terminé, il fallait aujourd’hui que je me calme et que je sois plus réfléchis dans mes actes. J’arriva à destination, puis me dirigea en direction de l’entrée cette fois çi pas de fouille , je pouvais passer librement, Nicky avait fait son travail. J’arrivais enfin devant son bureau et le vit lui et sa cousine que je regarda longuement avant de faire un signe de la tête comme pour la saluer, je regarda ensuite Nicky et vint m’asseoir sur la chaise en face de son bureau sans qu’il ne me le demande, doucement quand même je ne me mettrais pas non plus à lui obéir comme un chien, je m’asseyais si j’en avais envie et quand j’en avais envie. Je croisa les jambes, le fixa, et pris la parole.

-«  Bonsoir Nicky. J’espère que ça ne fait pas longtemps que tu m’attends ? » Dis-je d’un ton narquois avant de reprendre. «  Alors, tu voulais que l’on fasse le point, mais je suppose que ton sbire …enfin Larry  t’as déjà tout dit sur ce qu’à donné ma semaine dans ce campus. »


Je le disais sûr de moi , car je savais pertinemment que j’avais eu énormément de succès et j’étais convaincu que l’ancien occupant de se poste n’avait pu faire mieux. Je voyais sa cousine pas loin et je décida de la titiller un peu, je ne sais pas trop pourquoi mais la voir s’énerver me faisait rire .


-«  Pss..Tu me sers un vert chéri s’il te plaît, je suis complètement déshydratée. » Toujours avec ce ton narquois qui avait le don d’énerver les gens

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J’avais réussis , 30 % de plus c’était très bien , j’étais très satisfaite et ça me rendait fière de moi. Pendant que je me réjouissais intérieurement de ma réussite, je voyais la cousine de Nicky faire sa gamine capricieuse avant qu’elle ne me serve un verre tout en se permettant de m’insulter, Nicky était intervenu mais ce qu’elle avait dit m’avait vraiment énervé, je voyais rouge pour tout dire à ce moment précis, je la fixa longuement d’un regard noir, si nous avions seulement seules, je lui aurais surement brulé la langue pour ce qu’elle venait de dire , mais j’allais devoir la supporter et améliorer un minimum notre relation un bon moment en travaillant avec Nicky ou l’une de nous finirais par tuer l’autre, il fallait que je me calme. Après l’avoir longuement fixé, je détourna mon regard avant de boire une gorgée du verre qu’elle m’avait « servie » même s’il était à peine rempli. Je revins plonger mon regard dans celui de Nicky


-«  Qu’est ce que tu as à me proposer d’autre Nicky ? »


Je me leva avant de me diriger vers le mini bar et de remplir mon verre correctement puis je fis une chose incroyable, d’ailleurs je ne sais pas pourquoi mais je le fit. Je me tourna vers la cousine de Nicky.


«  Miss…T’as l’âge de boire ? »


Bien sûr il fallait cacher une gentil attention par un petit pique, je pris une verre et le servit correctement moi avant de lui apporter et de lui tendre, je suis sur qu’elle avait l’air de se méfier après tout je la comprenait , j’avais l’air d’une vraie schizophrène , enfaite j’essayais de tempérer mon caractère, c’était dur pour moi de travailler avec tant de gens autour de moi, Nicky, Larry, Le mec de la sécurité dont je ne connais même pas le nom et sa cousine. Après lui avoir apporter ce verre, je vins me placer débout devant le bureau avant de regarder de nouveau Nicky.

-« J’espère que ce que tu vas me proposer sera plus intéressant que la place que j’occupais au campus »


Je me dirigea ensuite vers la fenêtre admirer la vu du quartier

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Nicky me parla d’abord du prochain job qu’il souhaitait me confier cette fois çi dans un casino ce ui serait beaucoup plus intéressant que dans un campus, on trouvait de tout dans un casino, les gens là bas avait tellement de vice , il devait avoir un paquet de fric à se faire là bas, mais la difficulté serait au niveau de mon démarquage, bien sur casino égale jolie fille ou encore filles aux formes généreuses il y’en aurait c’était obligé. Alors cette fois çi en plus de jouer de mes charmes , je devais mener une stratégie qui me permettrait de faire la différence et de leur soutirer un maximum de blé ! J’étais dans mes pensées quand je sentis une présence près de moi , je tourna légèrement la tête et vu Nicky en train lui aussi d’observer le quartier, il le trouvait moche, pourtant moi , je ne le trouvais pas si moche que ça, il était magnifique à mes yeux.

-« Pourri ? …non, je ne trouve pas. Je le trouve vraiment très beau , cette diversité, tous ces gens de diverse culture, réunit ici, ils sont pauvres et doivent vivre de la drogue pourtant ils ont l’air tellement heureux »

Au moment où je parlais on pouvait apercevoir une bande de gamin entrain de se charier et d’essayer de se mettre des coups

-« Je pense que tu as déjà eu l’occasion de marché dans ces quartiers riches rempilent d’homme en costard..moi ces quartiers je ne les trouvent si beau que ça, on voit que mal gré tout l’argent qu’ils ont ils sont malheureux..parfois j’ai l’impression en les regardant de voir un film en noir et blanc c’est tellement laid…Je.. » Je me coupa


Je m’étais un peu laissée aller, je ne sais pas pourquoi cela m’arrivait toujours quand je me trouvais dans ce bureau, pourquoi je commençais à lui exprimer ce que je pense comme si c’était mon meilleur ami, il fallait vraiment que j’arrête mes conneries, je resta silencieuse un moment avant de me tourner légèrement pour faire face à Nicky, entre temps sa cousine avait proposé une idée, elle parlait d’un bureau situé à Wall Street. Nicky m’expliqua rapidement ce qu’il faisait là bas et en l’écoutant je compris toute suite , que je travaillerais surement avec sa cousine si je faisais ce job, c’était risqué…très risqué..Nous deux dans une même pièce plus d’une journée , on risquait d’exploser, je soupira légèrement, fronça les sourcils tout aussi légèrement avant de regarder sa cousine et de la fixer avant de prendre la parole.

-«  J’accepte avec ces conditions. Ta cousine arrêtera de me dévisager et de me sous-estimer, nous nous détestons c’est clair mais nous nous ignorons, nos conversations ne concerneront que le travail, si elle m’insulte ou me manque de respect je lui mettrais une bonne raclée, je suis prête à faire des efforts mais n’essaye jamais de me pousser à bout miss sa risquerait de dégénérer et pour finir je veux un pourcentage plus élevé sur ces ventes et pour finir combien de temps ça va durer cette fois ?  »


J’arreta enfin de la fixer et revînt plonger mes yeux dans ce de Nicky.

Time to Deal

On essaye tout, tu vis sans tenter

Time to Deal.

Je comprenais mieux le point de vue de Nicky , ce n’était pas vraiment moche , ni beau c’était …triste que l’on ne puisse pas offrir une meilleure vie à ses gens juste à cause de leur classe sociale. Je connaissais bien ça, c’est vrai qu’auparavant je ne me définissais pas comme étant pauvre , j’étais jeune , pour moi nous vivions normalement mais avec un peu de recul je me rends compte que nous étions considérer comme pauvre, le quartier n’avait pas de stade de foot pour que Jarrel puisse y passer son temps plutôt que de se mettre à vendre, il n’y avait pas non plus de cours de danse pour les petites filles comme moi, c’était dommage car de cette façon , le gouvernement nous encourageait à nous divertir d’une autre façon, à nous occuper d’une autre façon, nos écoles étaient tellement minable que lorsque l’on commençait à ne plus s’y rendre, il se contentait de railler nos noms de la liste de la classe sans même poser de questions, c’était vraiment un système minable et le pire c’est qu’après on diabolise ces gens qui dérivent sans même se demander comment ils en sont arriver là. J’étais encore dans mes pensées quand la cousine de Nicky se mit à m’agresser suite au propos que j’avais tenue concernant les conditions de notre travail ensemble, je m’étais préparer à riposter mais l’italien intervenu , ce qui l’a calma directement, c’est vrai qu’après ce qu’il venait de lui dire je décidais de ne pas intervenir, à vrai dire cela me faisait plaisir qu’il s’interpose et prenne ma défense, même s’il était très famille, il savait ne pas mélanger le domaine professionnel et privée, j’appréciais, par la suite il me confirma qu’il se rappelait bien des 20% , ça me rassurait il n’essayait pas de m’entuber. Lorsqu’il me parla de mon argent, j’eus un léger sourire avant de m’approcher de lui , de lui faire face et de déposer ma main sur son épaule.


-« Je ne demande jamais l’argent qui m’est dû. J’attendais juste que tu me le donne par toi même »


Je m’arreta de sourire avant de lui tapoter doucement l’épaule et de finalement m’éloigner légèrement puis je porta mon attention sur la cousine de Nicky dont je ne connaissais même pas ou plus le nom , il me l’avait dit je pense vers les début mais j’avais complètement oublié ou plutôt pas enregistrer son nom. Je l’analysais en essayant de comprendre qui elle était réellement, honnêtement à première vue , elle avait d’une petite fille perdu, mais je savais bien moi même qu’il fallait se méfier des apparences, en me voyant on me prenait souvent pour une prostituée clairement ou encore une fille facile et plein de chose qui était complètement l’opposée de ce que je suis en réalité, je creuserais un peu plus sa personnalité au fil du temps, peut être qu’au finale elle était interessante et qu’elle pourrait m’apporter certaines choses nous verrions. Après avoir doucement analysé la jeune femme , je pris la parole.


-«  C’est quoi ton nom ? »


Je me tourna ensuite vers Nicky, une question me trottait dans la tête, il était très famille, mais pour moi quelqu’un de très famille ne laisserait pas travailler sa cousine dans un milieu aussi dangereux que celui de la drogue car oui ce milieu peut être très dangereux on ne sait pas vraiment avec qui on travail à qui on vend et surtout à qui l’on peut faire confiance alors pourquoi la laissait-il travailler avec lui ?


-«  Nicky..Ca ne te gêne pas que ta cousine soit impliquée dans tes affaires , je veux dire que tu n’as pas peur pour elle qu’elle soit trop mêlée à ce genre de vie ? »


Je m’aventurais peut être dans un terrain glissant, mais j’étais curieuse d’entendre sa réponse. Moi Jarell m’avait utilisé pour se faire un nom, il m’avait utilisé comme simple objet sexuel pour ces supérieures, c’est ce qui m’avait rendu aussi mauvaise. Je ne sais pas ce que Nicky faisait faire à sa cousine, mais cela pouvait lui porter préjudice tout comme à Jarrel.

Time to Deal

On essaye tout, tu vis sans tenter

Time to Deal.

Kelsie …C’était un jolie prénom , très même. Peut être que j’appellerais ma fille comme ça , s’il venait un jour à ce que j’ai un enfant…enfin bon, ce n’était pas prévu pour si tôt. Après s’être présentée Kelsie s’excusa pour ce qu’elle avait dit tout à l’heure en la regardant je me rendais compte qu’elle n’était pas méchante, je l’avais agresser d’une façon ou d’une autre et elle m’avait simplement répondu, je l’avais bien cherché, je fis un signe de la tête afin de dire que j’acceptais ces excuses peut être qu’un jour moi aussi je finirais par m’excuser auprès d’elle mais pas maintenant pas devant Nicky comme ça, j’attendrais que nous soyons seule toute les deux pour signer la trêve par la suite Nicky me remit mon argent avant de me dire de compter ce que je ne ferais bien sur pas, je crois que je commençais à avoir confiance en lui en plus de ça il m’avait mit un bonus que demander de plus ! Après la question que je posa à Nicky celui ci demanda à sa cousine de s’en aller, je me demandais qu’est ce qu’il allait me répondre, au début je pensais qu’il se mettrait à crier ou qu’il me ferait une confidence qui me mettrait hors de moi mais non, il me répondit de façon claire, je comprenais bien que ça ne lui faisait pas vraiment plaisir que Kelsie fasse ce genre de travail, il aurait préféré une meilleure vie pour elle, je comprenais alors qu’il l’appréciait vraiment beaucoup et d’après ces dire elle n’avait pour seul famille que lui , je comprenais mieux.


«  Je comprends. Elle a beaucoup de chance d’avoir quelqu’un comme toi pour la protéger et vous n’êtes que cousin.. » Je laissais s’échapper un petit rictus


Pas parce que cela me faisait , mais parce que je trouvais sa tellement incroyable que son cousin fasse tout pour la protéger alors que moi mon propre frère me vendait pour une poignée d’argent, d’où venait le problème de moi ou de Jarrel ? Est ce que moi aussi je n’ai pas le droit à un proche qui aime et qui tuerais pour moi, mon propre frère ne l’avait pas fait pour moi, personne ne le ferais.


-«  Je comprends aussi pourquoi elle te respecte autant et cherche tant ta satisfaction, c’est vrai qu’au début je la voyais comme l’un de tes sbire mais maintenant tout s’explique, c’est peut être la seule personne qui t’aime vraiment de tous ces gens qui t’entoures, profites en , protège là et préserve la afin qu’elle ne devienne pas comme mo… » Je m’arrêta


Puis fit signe de la tête comme pour dire de laisser tomber avant de retourner m’asseoir , j’avais mal au jambe à cause de ces fichu talon, je les retira avant de lâcher un petit gémissement de soulager, Nicky ne savait pas la chance qu’il avait de ne jamais avoir porté de talon enfin bref je rangeai l’enveloppe d’argent qu’il m’avait donné dans mon soutien avant de reprendre.


- « Ne t’inquiète pas pour Kelsie je ne la chercherais plus. Et par rapport au bureau sur WallStreet quand veux-tu que je commence là bas ? »

Time to Deal

On essaye tout, tu vis sans tenter

Time to Deal.

Je trouvais Nicky assez tendu, il me parlait assez froidement je trouve, peut être que le fait d’avoir évoqué le sujet de Kelsie l’avait un peu contrarié, je ne sais pas, de toute façon je n’en avais rien à faire , je n’aimais pas vraiment ça, le fait d’avoir été un peu trop gentil et de donner mon avis à tout bout de champs lui avait peut être fait croire qu’il pouvait me parler comme à ses chiens ou peut être qu’il voulait me montrer son autorité comme il le faisait à ses sbires, il n’avait rien à craindre, je me fichais complètement de son poste, une fois que j’en aurais fini avec tous ces job de merde et que j’aurais compris le fonctionnement de ce merdier de business, je montrais mon propre truc et m’éloignerais le plus possible de tous ces crétins. Il m’expliqua ensuite que je commencerais dans deux semaines avec Kelsie et que pendant ce temps je pouvais dépenser mon argent, ce que je ne ferais pas, tous ce que je gagnais je le garderais précieusement sinon à quoi cela me servait de m’allier avec tous ces gens pour au finale vivre comme je le faisais auparavant, non. Cette argent servirait à faire fructifier mon affaire, je le regarda alors longuement afin de savoir si j’avais toutes les informations qu’il me fallait afin que je puisse partir, entre temps Kelsie revenu, je pris alors une feuille blanche se trouvant sur le bureau de Nicky avant d’en déchirer une partie et d’y inscrire dessus mon numéro.



-«  Tiens c’est mon numéro, tu en aura besoins d’en deux semaines »



Je regarda ensuite Nicky sans de réelle expression, avant de regarder mes talons étant encore au sol devant ma chaise, je partie les récupérer et les placer sous mon bras avant de sculpter son bureau une dernière fois et d’ensuite revenir le fixer.



-« Je ne reviendrais plus ici, tous le monde sait ce que tu fais ici et je ne veux pas du flic au c*l. Tu as quelque chose d’autre à me notifier ou je peux disposer ? » dis-je ironiquement



Peut être que comme ça qu’il comprendrait qu’il m’avait un peu trop mit dans le même sac que ces sbires et que la prochaine fois il pourrait être un peu moins froid et plus détendu.


- «  Je pense que si l’on se revoit , il faudrait que je te sers un verre de Martini , ça te détendrais »