J'avais été appeler à passer le week end à Rome pour un événement caritatif, je n'avais pas trop envie d'y aller mais je savais pertinemment qu'il pouvait être profitable pour les affaires de me faire voir dans ce genre d'événements j'acceptai donc d'y aller. Lors de ce week end je finis par rencontrer plusieurs sommités des milieux artistiques et financiers … ce qui ne pouvait qu'être bénéfique pour mes projets à venir. Je n'étais tout de même pas malheureux que le week end se termine, j'allais finalement pouvoir rentrer au pays.

Quittant l'hôtel je me rendis à l'aéroport et sortant de la voiture taxi je passai rapidement les contrôles de sécurité pour ensuite gagner mon vol. Je profitai des heurs qu'allait durer mon vol pour dormir, ainsi j'allais pouvoir combler une partie du décalage horaire. L'avion finit par se poser après un long vol et je quittai l'avion afin de me diriger vers l'enceinte de l'aéroport pour ensuite récupérer mes bagages et passer les contrôles douaniers.

Ayant passé les contrôles douaniers, non sans avoir pesté contre le zèle de l'agent en fonction, je finis par reprendre mon chemin et c'est alors que je vis une jeune femme s'éloigner alors qu'elle venait d'échapper un foulard en soie … vu le raffinement de l'item je me doutais qu'il était hors de prix pour le communs des mortels.

Mademoiselle, mademoiselle. Lui dis-je afin qu'elle m'entende. Vous avez échappé ceci. Lui dis-je alors qu'elle semblait se retourner afin de me faire face et c'est alors que je me retrouvai nez à nez avec cette belle inconnue qui – au final – n'en était pas une.

Le vol de retour me ramenant à New York avait été des plus éreintant, j'avais tenté de dormir à bord de l'avion mais entre le passager situé derrière moi qui donnait des coups de genoux dans le dossier de mon siège et mon voisin de gauche qui ronflait il m'avait été impossible de me reposer adéquatement. Lorsque le vol finit par se poser et que j'attendais mon tour afin de défiler devant le douanier je reçus un message texte de la part de mon père mais je n'avais pas trop envie de discuter affaires alors que ma tête était sur le point d'exposer je lui répondis tout simplement que nous en parlerions à mon retour au bureau … mon père me connaissait suffisamment pour savoir qu'il ne devait pas insister lorsque je m'adressais au gens d'un ton aussi ferme.

Fatigué et exaspéré j'eus l'impression que le préposé aux douanes tentait de me provoquer, je tentais de répondre à ses questions aussi bien qu'il m'était humainement possible de le faire mais son insistance eut tôt fait de me pousser dans mes derniers retranchements et – fatigue oblige – je finis par avoir une saute d'humeur. Le douanier semblait vouloir s'acharner sur mon cas, j'avais l'impression que j'allais subir une fouille, et puis son collègue vint lui demander assistance … une affaire de drogue semble-t-il. Je l'avais échappé belle.

Parvenu à la hauteur du hall, alors que je m'approchai de la sortie je me penchai afin de récupérer un foulard qui jonchait le sol et je finis par m'adresser à sa propriétaire qui venait tout juste de le laisser tomber par inadvertance. Voyant la jeune femme je me sentis paralysé … un peu comme si le temps venait de s'arrêter, je ne parvenais pas à y croire je me retrouvais devant Kira alors que nous ne nous étions perdus de vue depuis quelques années déjà. Jadis une de mes meilleures amies nous avions vu nos chemins se séparer suite à cette brouille entre nos pères respectifs . La vie par moment pouvait s'avérer injuste mais elle pouvait tout aussi bien réparer ses propres injustices et je ne pouvais qu'espérer que ce soit le cas. La voyant se rapprocher afin de passer ses bras autour de mon cou je fis de même en laissant tomber mes bagages afin de passer mes bras autour de sa taille l'embrassant sur la joue. C'est un réel plaisir que de te revoir.

Alors que je tenais la belle rousse dans mes bras je ne pus que lui sourire alors que le doux écho de sa voix finit par se frayer un chemin jusqu'à mes oreilles, j'étais si heureux de la retrouver que rien ni personne n'aurait pu me faire perdre ce sourire resplendissant qui était maintenant le mien. Trop longtemps même. Cette caresse qu'elle me fit alors qu'elle glissa sa main tout contre ma joue … jouant même de ses doigts parfaitement manucurés n'était pas sans me procurer ce doux frissons qui me manquait tant. Je ne pus qu'afficher un large sourire à l'écoute du compliment qu'elle venait de m'adresser, la belle semblait toujours avoir le mot pour me faire afficher une mine des plus radieuse. Et toi tu es toujours aussi divine et irrésistible. Je lui souris tout en approchant mes lèvres de son oreille. On aurait intérêt à filer vite fait sinon t'imagine pas la tête de nos vieux si jamais une photo de nous deux finissait par faire la page frontispice d'un des torchons de la ville.

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Mon père n'était rien d'autre qu'un vieux grincheux, bien sur qu'il aurait gueulé s'il avait appris que moi et Kira avions finis par nous voir mais de toute à l'âge qu'il est rendu il n'est même plus foutu d'attacher ses propres chaussures il ne représentait plus la menace qu'il était de cela quelques années … le vieux s'était ramolli ce n'est pas sans raison si j'avais fini par lui prendre certains contrôles décisionnels de nos jours il n'avait de PDG que le titre. Je te mentirais si je te disais que j'avais tout planifié pour que l'on se retrouve ici mais tout compte fait j'aime bien le caractère spontané de nos retrouvailles. Prenant mes bagages afin de marcher en sa compagnie je ne pus que sourire à sa question. En fait il s'agit d'un retour surprise, tout le monde me croit encore à Rome donc il n'y a pas de voiture ni de chauffeurs qui risquent de m'attendre. Je lui souris continuant de m'aventurer en sa compagnie en direction du stationnement.

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C'est même plus que parfait. Bien sur je ne pus m'empêcher d'appréhender la discussion des plus animée qui risquait d'en découler mais pour le moment j'avais d'autres soucis en tête mais le moment de les exprimer n'était pas encore venu. Refoulant mes tracas au plus profond de mon être je m'efforçai de lui sourire , un peu comme si rien ne me perturbait l'esprit, et je continuai de marcher en sa charmante compagnie jusqu'à ce que nous arrivions devant sa voiture. Probablement parce que d'une certaine façon cela nous plaît de leur cacher des choses mais tu as raison tôt ou tard il faudra bien le leur dire. Je n'aimais pas dissimuler des choses à mes proches et vivre dans la crainte de me faire prendre mais jusqu'à maintenant nous n'avions pas eu le choix, connaissant la nature des relations entre nos pères respectifs il le fallait. La séduisante rousse a toujours occupée une place de choix dans mon cœur, même qu'à une certaine époque il ne s'en serait fallu que de bien peu pour que je me laisse aller à la courtiser mais la crainte de tout perdre et de voir notre belle amitié en souffrir m'avait incité à la plus grande des retenue. Je lui souris lorsqu'elle s'installa sur le bord du coffre et je posai mes valise sur le sol retirant même mon veston détachant même deux boutons de ma chemise afin de me donner un look plutôt cool.

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Évidemment si je ne m'étais pas laissé aller à lui ouvrir mon cœur et lui exprimer ce que je ressentais à cet époque c'était avant tout car je croyais que je n'étais pas l'homme qu'il lui fallait, il faut dire que j'étais considéré comme étant le rebelle de la haute société New Yorkaise et que d'une certaine façon je craignais que nous finissions par souffrir de cette guerre ouverte entre nos paternel j'avais donc préféré me soustraire de l'équation. Bien sur par moment je ne pouvais m'empêcher de ressentir une pointe de jalousie lorsque je la voyais avec Dave mais je tentais de me réconforter dans l'idée qu'il la rendait heureuse. Enfin tout ça c'était il y a longtemps et beaucoup d'eau a coulé sous les ponts depuis. Après avoir installé mes affaires je pris place avec elle et je ne pus que sourire lorsqu'elle prit cet accent british qui ne pouvait que me faire rigoler. Mais démarrez mon brave et allons là ou la route nous mène. Je m'amusais de ma réponse et je l'entendis renchérir en me demandant si je voulais rentrer chez moi ou aller ailleurs. Et si on arrêtait chez moi un moment, histoire que je ne me change et ensuite je te suis là ou tu veux m'emmener. J'avais finalement repris mon sérieux.

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J'étais toujours été enclin à entrer dans ses jeux lorsqu'elle me tendait une perche et je n'allais pas rater l'opportunité qu'elle venait de m'offrir. Démarrant et se faufilant dans les rues de la ville, afin de se fondre dans la circulation, elle finit par m'adresser de nouveau la parole et je ne pus que sourire à ce qu'elle venait de me dire. En effet c'est plutôt surréaliste comme situation, on ne se voit pas pendant un long moment et puis on se croise à l'aéroport alors que nous revenons tout deux d'un séjour à l'étranger. Faut croire qu'il fallait quitter le pays pour se revoir. Ça me fait vraiment plaisir que de passer un moment avec toi, à vrai dire ta compagnie m'a énormément manqué. Sentant une douce brise entrer par la fenêtre entre ouverte venir me caresser le visage je l'écoutai de nouveau. Il ne s'est pas passé une seule journée, au fil de ces trois ans, sans que je ne pense à toi. Je lui souris et entendant mon téléphone portable je le pris pour l'éteindre. Et voilà je vais avoir enfin un peu de tranquillité, la fin du monde attendra à demain. C'était mon humour cynique qui se voulait une façon de tourner en dérision les urgences de mes proches et de mes collaborateurs.

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En effet cette histoire qui était la notre n'avait rien de banal en soi, un conflit entre deux père qui se détestent mutuellement et deux gamins qui s'aiment bien - qui se retrouvent malheureusement pris entre l'arbre et l'écorce – le tout ne pouvait qu'afficher certaines similitudes avec l'histoire de Roméo et Juliette … du moins sans les volets charnels et tragiques de l'histoire qu'avait écrit Shakespeare. Finalement nous étions arrivé à destination , nous étions stationné devant chez moi, je me tenais près d'elle alors qu'elle m'avait ouvert le coffre afin que je puisse prendre mes effets et c'est alors que je souris à ce qu'elle venait de me dire. Je ne vais tout de même pas te laisser attendre à l'extérieur, entre. Lui dis-je en lui souriant alors que j'entrepris d'ouvrir la porte avant de prendre mes bagages et de passer à l'intérieur. Installe toi au salon je reviens rapidement. Lui dis-je alors que j'entrepris de me diriger vers ma chambre. Retirant ma tenue que je jugeais trop formelle et professionnelle j'entrepris d'enfiler un jeans et un t-shirt à la mode moulant parfaitement mon torse. Revenant au salon je lui souris. Enfin je peux respirer.

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J'avais hésité un certain moment afin de choisir les vêtements que j'allais porter mais une chose était claire dans mon esprit, il était hors de question que je porte un truc trop formel, cela n'aurait été en accord avec mon esprit rebelle. Au final j'avais finis par enfiler un jeans et un t-shirt noir qui épousait parfaitement les formes de mon torse … j'aimais bien me mettre en valeur, après tout vu le nombre d'heures par semaine que je passais à la salle de musculation j'étais aussi bien me montrer fier de mes résultats. De retour au salon je la vis détacher son regard du tableau afin de se rapprocher de moi … cette façon qu'elle avait eu de déposer ses mains contre mon torse n'avait pas été sans me procurer un doux frisson et sans trop réaliser ce que je venais de faire je me laissai aller à déposer mes mains contre ses hanches tout en laissant mes yeux se noyer dans les siens. Ton sourire, ton regard, la douceur de ta voix, tout de toi m'avait manqué.

Évidemment lorsque venait le temps de parler affaires je savais me montrer dur et intransigeant, après tout c'était la loi de la jungle qui prévalait dans le milieu et quiconque baissait la garde se condamnait à se faire bouffer par plus gros que lui c'est souvent sur ce point que j'exprimais mes divergences d'opinions avec Kira dans son plus grand intérêt mais je le faisais toujours dans le respect. Évidemment bien que par moment je me montrait rude afin de lui ouvrir les yeux je n'étais pas sans savoir me montrer doux et protecteur à son endroit après tout la belle rousse comptait énormément à mes yeux. Bien sur au gré de ses mains gisant contre mon torse je me laissai aller à lui adresser quelques doux compliments et c'est alors qu'elle glissa – avec grâce et élégance – son index tout contre mes lèvres afin de me faire comprendre que tout mots de ma part ne pouvait que s'avérer superflu. La regardant , tout en me mordillant la lèvre, je finis par fermer les yeux savourant la douceur de ce moments ou nos lèvres finirent par se rencontrer. Laissant mes mains glisser contre le bas de son dos, le caressant du bout des doigt, je me laissai aller à prolonger le moment pendant encore quelques secondes.

Que représentait pour nous ce baiser? Était-ce une simple pulsion refoulée ou une attirance de longue date qui ne demandait qu'à s'exprimer? Peut-être était-ce en fait un peu des deux mais n'étant pas un expert en psychologie je ne saurais m'avance outre mesure. Profitant quelque peu de moment je ne pus qu'apprécier ressentir la douceur de ses mains contre mon visage et puis lentement je retirai mes mains afin de les remonter contre ses bras alors qu'elle finit par poser les pieds fermement contre le sol. Le silence était lourd, insupportable, et puis lui caressant la joue je lui souris. J'ai attendu longtemps pour ce moment, m'imaginant à quoi pourrait ressembler cette folle sensation et je dois t'avouer que le tout est encore mieux que ce que j'avais bien pu m'imaginer. Je glissai une main dans ses cheveux. Et maintenant je suis à toi pour la soirée, tu peux me kidnapper pour m'emmener là ou tu le désires. Lui dis-je en lui lançant un regard complice.

Tout ce que tu désires.Après tout je ne peux rien te refuser et tu le sais parfaitement. Lui dis-je tout en la regardant d'un air amusé, je la connaissais bien je savais parfaitement que lorsqu'elle me lançait un tel regard c'était parce qu'elle avait une idée derrière la tête. Je la vis faire les cent pas, parcourant mon appartement, pour ensuite revenir vers moi. C'est un programme des plus agréable, j'aime bien, même que je ne demande que ça. Je lui souris alors qu'elle n'hésita pas à sauter dans mes bras, glissant ses bras autour de mon cou et enroulant ses jambes autour de ma taille. Passant mes bras autour de son dos je ne pus m'empêcher de me montrer amuser. C'est même une excellente idée.Tu ne cesseras jamais de m'étonner. Lui dis-je tout en continuant de la regarder, j'aimais ce côté bon enfant qu'elle avait su préserver malgré son statut de femme d'affaire bien en vue … sur ce point nous nous ressemblions énormément, malgré mes fonctions au sein de notre holding familial j'avais su préserver mon côté rebelle … ce côté qui m'avait même poussé à me présenter en jeans lors d'une réunion d'actionnaire alors que je m'y étais rendu en chevauchant mon Harley Davidson ...ce truc avait fait parlé longtemps.

Ce genre de petits moments entre amis m'avaient cruellement manqué, souriant au doux contact de ses lèvres contre mon front je ne pus que hausser les épaules lorsqu'elle me demanda de l'attendre. De toute façon ou voudrais-tu que je me planque tu connais toutes mes cachettes. Bien sur j'avais dis le tout sur le ton de la rigolade et je la vis partir pour ensuite revenir avec sa valise. La voyant se dévêtir devant moi afin de se changer je décidai de faire semblant de me voiler la vue en plaçant mes mains devant mes yeux tout en prenant soin d'écarter les doigts afin d'en voir juste assez. J'ai rien vu. Je savais que ce genre de trucs risquait de l'amuser.