Aussitôt qu'elle ouvrit les yeux, la panique gagna Becky. Elle avait les mains liés au dessus de sa tête, les pieds dans le vide. Elle tenta de comprendre ce qui c'était passer. Elle venait de terminer une autre mission ou elle s'en était encore tirée de justesse. Elle était sur le chemin du retour vers l'hôtel, lorsqu'à une lumière rouge une vanne s'arrêta à ses côté. Ensuite c'était le noir total, ou était-elle? Ou était sa moto? Elle n'en savait absolument rien. Bordel, qu'est ce que je fou ici? Elle avait parler fort, presque crié. Elle entendit des pas se diriger vers elle. Ses donc toi. Tu es donc celle qui aurait fait craquer Hunter. Becky fronça les sourcils, ne comprenant pas trop ou il voulait en venir. L'homme arriva enfin dans son champs de vision. Becky écarquilla les yeux en voyant le motard face à elle. Espère juste qu'il est assez craquer pour toi pour accepter de travailler exclusivement pour nous, mais histoire que tu sois bien docile on va te donner un petit aperçu de ce qui t'attend. Un sourire sadique apparut sur les lèvres de l'homme.

Le premier homme qui s'approcha de Becky, un couteau à la main n'eux pas le temps de rien faire que de ses jambes elle attrapa la tête du pauvre mec et lui cassa le cou. À la hauteur de mes espérance... Messieurs vous savez quoi faire. Elle sentie une piqure dans sa cuisse et devint quelques secondes plus tard très lourde. Désolé princesse, mais sa risque de faire mal. Si Becky serra les dents au début, elle fini par pousser des hurlements, sous la douleur que le sel provoquait sur les coupures qu'ils s'amusaient à lui faire. Elle est prête, téléphonons à Hunter.

Suite au carnage dans le Queens j'étais blessé et le genou foulé alors je dus prendre quelques jours de repos et même du resto. Bougeant que pour le strict nécessaire. Je ne descendais pas au sous-sol faisant quelques exercices directement au sol. Ne pouvant pas monter ni descendre j'étais confiné au premier plancher. Ma première nuit je l'ai passé sur le canapé du salon avec un sac de glace sur le genou. Pour seule couverture celle que Becky avait lors de notre... je serrai les mâchoires en fermant les yeux et rabattit la couvertures sur moi. Sa présence me manquait je ne pouvais me le cacher... du moins à moi-même. Cependant le souvenir de quoi elle avait l'air quand je l'ai vu m'avait tordu le cœur, m'avait mis un coup de couteau dans mon ego de mentor. Elle faisait rien de ce que je lui avais appris, elle avait l'air... perdue. Pendant des jours je me disais que c'était ma faute si elle était ainsi, que si je ne l'avais pas hébergé elle ne se serait pas attaché, je n'aurais pas flanché.

Quelques jours plus tard en faisant des redressements assis mon portable sonna me faisant froncer des sourcils. Un groupe de motard m'appela pur me demander de me joindre à eux. Je refusai net en raccrochant reprenant mes exercices. Pendant des jours le téléphone sonna entre sept à huit fois par jour. Pendant deux semaines le téléphone sonnait. Parfois je ne répondait même pas. Jour, nuit peut leur importait ils voulaient que j'accepte. Leur dernière phrase a été

- Tu vas finir par accepter.

Je ne reçu pas de téléphone. Je pensais que enfin j'aurais la paix. Je repris mes activité mon genou en parfait état. Donc affairé à mes petits trucs mon téléphone sonna encore une fois le numéro de cette bade de connard. J'eus envie de ne pas répondre mais je le pris tout de même. Le téléphone sembla sur le haut-parleur me faisant rouler des yeux.

- Hunter! Cher ami! Alors acceptes-tu de te joindre à nous?

- Non maintenant foutez-moi la paix!

- Hum... je pense que nous avons quelque chose pour t'aider...

Je fronçai les sourcils mais le hurlement que j'entendis me fit figer le sang dans les veines. Non... il n'avait pas Becky!

- BECKY!

- Maintenant si tu tiens à elle...

- Si je vous retrouve... je vous fait la peau!

La communication coupa court me laissant dans un état de rage. Becky était une battante... la seule manière qu'il aurait pu l'avoir c'est de la droguée.

Becky avait fini par perdre conscience, mais juste avant elle avait cru entendre la voix de John hurler son nom. Son corps complet était une boule de souffrance. Elle avait serrée les dents le plus longtemps qu'elle le pouvait, mais elle avait fini par craquer. Entendre le cri de John avait cependant été une torture bien pire que le sel sur ses blessures. Un sceau d'eau glacé lui fit reprendre conscience. C'est l'heure ma belle, prête à hurler? Suite à quoi il téléphonèrent à John. Becky fit un léger sourire aguicheur au chef de la bande lorsque John répondit, se disant que ce devait être de vrai imbéciles. Elle venait de tuer l'un des leurs et les idiots non seulement l'avait réveiller avec un sceau d'eau, mais en plus il ne lui avait même pas ligoter les pieds. Et si tu t'occupais toi même de moi? Un des gars s'approcha alors d'elle et en un fraction de seconde tomba au sol. Pendant le moment de surprise elle hurla simplement. Une quinzaines et des avions. Suite à quoi un des idiots lui balança plusieurs poignées de sel, la faisant hurler de douleur, jusqu'à perdre conscience à nouveau.

Le hurlement m'avait foutu dans une rage folle, destructrice même. Je devais trouver ou elle était, les buter et la ramener même si elle me tapai dessus, me pointai un flingue en pleine gueule pour que je la lâche. Je DEVAIS la retrouver. Becky n'était pas la petite princesse du club pour rien, elle n'était pas une mauviette. Becky n'était pas ma protégée pour rien, elle avait appris rapidement même si elle me tapait sur le système. Becky n'était à personne... elle était à MOI. Oui bien... je l'aurais dit comme ça on m'aurait pris pour le pire des connards de la terre mais peut-être justement parce que ma maison semblait trop vide. Que je me rendais compte qu'elle était peut-être beaucoup plus importante que je ne voulais me l'avouer.

Même si je savais que c'était un petite groupe de motard qui venait de se former je connaissais qu'une seule personne qui pouvait m'aider à le attraper. Je pris mon portable mais celui-ci me sonna dans les mains je réponds immédiatement. quand j'entendis sa voix je compris immédiatement qu'elle me donnait les infos les plus importantes pour ma recherche. Mais le hurlement qu'elle lâcha me fit serrer la main sur mon portable. Mon corps n'était que colère, vengeance. Ils auraient un châtiment digne de Hunter Malone lui-même! S'il ne savait pas qu'un chasseur tuais une proie ils le sauraient.

- Si vous lui retoucher encore, l'enfer sera un terrain de jeu à côté de se que je vous ferais.

- Alors Hunter? Tu te joins à nous ou ta petite princesse crie encore?

- Ne l'appelle plus jamais comme ça

La ligne se coupa une nouvelle fois et cette fois je n'hésitai pas une seconde. Il fallait que j'appelle le père de Becky. Lui seul pouvait m'aider dans ma recherche.

- Ironrse? Hunter. Écoute, j'ai besoin d'infos. Il y a un petit club de motard ici à New York. Tu peux me dire ou se situe leur entrepôt?

- Les Bloody Skullheads? Qu'est-ce que tu va faire là mon ami?

- Un contrat. Mais je n,ai pas le temps de faire mes recherches c,est disons... assez urgent.

Il me donna la liste des entrepôts ou il avait déjà été faire des livraisons mais me spécifiant les deux important près des deux aéroports. Parfait... je les tenais.

- Mais Hunter... je sais que tu es bon mais... c'est un club complet qui t'attendra. Même s,il ne sont qu'une quarantaine tu te feras démolir.

- Je dois y aller Ironhorse.

- Attends... il y a des amis à moi qui me doivent une faveur. Laisse-moi les appeler, tu en auras besoin. Je te rappelle...

- Non je le ferais.

Ainsi j'aurais de l'aide... bien mieux que as du tout finalement.

Une brulure sur sa cuisse réveilla Becky. Lorsqu'elle ouvrit les yeux, plusieurs gars tournaient autour d'elle couteau à la main. Elle se sentait lourde à nouveau et avait maintenant les pieds attaché. Ce qui l'avait réveillé était une cigarette que l'on avait éteins sur sa peau. De nouvelles coupures apparaissaient maintenant sur sa peau. Elle découvrit que la plupart du tissue de ses vêtements avaient été déchiré. Elle jeta un coup d'œil dans la salle et son cœur manqua un battement. Ils étaient passé d'une quinzaine à au moins 25 gars dans la salle. Elle réalisa qu'elle venait de jeter l'homme qu'elle aimait dans un piège sans le vouloir. Alors, à ce qu'il paraît, nous n'avons pas le droit de t'appeler princesse? Et bien laisse moi te confier un secret PRINCESSE, tu ne deviendra jamais reine. Un petit sourire arrogant apparut sur les lèvres de Becky. Vous êtes vraiment idiots, je suis certaine que vous n'avez même pas fait de recherche à savoir qui je suis, non? Et encore moins à savoir qui il est? Les yeux dans ceux du chef de la bande elle éclata de rire. Ce n'était pas son rire habituelle, mais plutôt celui d'une cinglée. Laisse moi t'apprendre autre chose. Je ne sais pas ou tu prend la drogue que tu me donne, mais j'en ai pris des plus forte. Sur quoi elle se balança en donnant le plus de coups avec ses pieds attachés. Elle n'arrêta que lorsqu'un des gars attrapa un de ses pieds et arrête son manège, produisant un horrible craquement suivit d'un cri. Une autre piqure sur une cuisse la fit taire et retomber dans l'inconscience.

Une autre brulure la réveilla quelques temps plus tard. Elle était désormais très lourde ayant de la difficulté à seulement ouvrir les yeux. Regardant les hommes autour d'elle, Becky comprit qu'elle allait passer un mauvais quart d'heure. Elle se retrouva avec quelques brulures en plus avant qu'il ne téléphone à nouveau, la faisant hurler à plein poumon.

Je tournai en rond comme un lion en cage. Je ramassai un gros sac sport et fit le tour de ma maison ramassai tout ce qui pouvait être flingue, fusil d'assaut, grenade enfin tout ce qui pourrait me servir. Le téléphone en main je prenais tout et fourrai le tout dans mon sac. Je montai à l'étage revêtit mon complet noir, nouai ma cravate et m'armai comme si j'étais l'armée à moi seul. Je me regardai dans le miroir du mur. Je mettais mon complet seulement pour les missions spéciales et là... s,en était une sérieuse. Je regardai l'heure et déjà les 10 minutes étaient passées. Je serrai les mâchoire sentant mon torse se bomber. Me contrôler... je devais me contrôler jusqu'à ce que jarrive à elle et ainsi leur faire voir QUI était John Malone. Je rappelai donc mon ami tentant de garder le calme dans ma voix.

- Ironhorse?

- Hunter, écoute j'ai quelques amis qui t'attende à l'aéroport. Je leur ai dit de t'écouter que c'était toi le chef de mission.

- Parfait. Merci.

- Hunter? Tu n'enverra pas Becky dans cette mission?

- ... Non monsieur.

Je raccrochai le téléphone maintenant sortir d'ici sans vouloir défoncer la gueule au premier venu. Contrôle John... contrôle. Mais cet absence d'appel me foutait dans un état d'inquiétude que je ne pensais jamais avoir dans ma vie. Si je n'avais pas dit cette phrase de merde on en serait pas là maintenant. Pourquoi avais-je si peur de toucher ne serait-ce qu'une parcelle de lumière? Pas le temps de penser à ça Becky avait besoin de moi. Ma princesse avait besoin du loup solitaire... qui ne voulait plus être aussi solitaire. Je sorti par la porte de côté pour prendre ma mustang noire. Comme j'ouvris la porte de ma voiture le téléphone sonna dans ma poche. Ce qui me résonna dans les oreilles fut un hurlement long et pénible.

- Putin de merde!

- Alors Hunter? Est-ce qu'on passe à un autre niveau avec ta princesse?

- Je t'ai dit de ne plus l'appeler comme ça. grognais-je entre mes dents.

- Oh mais tu sais... dans l'état ou elle est... on peut en faire ce qu'on en veut.

- Tu sais vraiment pas qui je suis hein? Et tu ne sais pas qui elle est? Tu es vraiment le pire chef de bande que j'ai vu sur cette putin de planète! BYCK!! PUTIN!! FAIS PAS LA FILLETTE!!

La ligne ferma sur ses cris et en rage noire je grimpai dans ma voiture et démarrai en trombe me foutant bien du voisin.

Becky hurlait à n'en plus finir, les gars en était rendu à la bruler ou la couper et jeter du sel immédiatement après juste pour le plaisir de la faire souffrir. Elle aurait aimer qu'ils en finissent une fois pour toute, mais ils semblaient avoir d'autre projet pour elle. Lorsqu'elle entendit les phrases que le chef prononça à John et qu'elle vit des lueurs s'allumer dans le regards de certains des gars, elle ce dit qu'elle était encore loin d'en avoir terminé. Les mots de John eurent cependant un effet sur elle, Becky changea ses cris en rire hystérique, faisant reculer d'un pas ceux près d'elle. Vous n'avez pas idée dans quel merdier vous vous êtes mis. Son rire s'éteint cependant rapidement alors qu'une autre piqure lui était donné. Elle vit John dans son rêve, il la prenait dans ses bras et la sortait de la pièce en lui promettant qu'il ne partirait plus. Que plus jamais le loup ne quitterait a princesse... Le réveil fut brutal et douloureux. Un sceau d'eau saliné lui avait été lancé lui arracha un autre hurlement. Elle regarda autour d'elle et vit le chef s'avancer vers elle. Il la regarda droit dans les yeux. On appelle ton ami pour la dernière fois princesse, ensuite et bien se sera pour qu'il t'entende mourir. Elle fronça les sourcils et semblait réfléchir intensément. Donc... ce ne sera pas la dernière fois puisque vous aller le rappeler pour qu'il entende mon dernier souffle? Ses donc pas le dernier, mais plutôt l'avant dernier? Elle lui fit un sourire narquois, auquel il répondit par un coup de poing dans le ventre. Ce que tu auras à lui dire est mieux d'être convainquant, princesse Byck. Lorsque John répondit elle ne lui dit qu'une phrase. Ne vient pas ici! Elle eut droit à une autre sceau d'eau saliné suivit de quelques poignée de sel. Ils passèrent les dix dernières minutes à jouer sur elle avec des couteaux et des cigarettes. Ils jouaient à celui qui la ferait crier le plus fort. Finalement le moment arriva et le chef composa pour la dernière fois le numéro. Il lui parla, mais Becky avait maintenant un tôt tellement élevé de drogue dans le sang qu'elle ne comprit pas ce qu'il dit. Il s'approcha finalement près d'elle et fit une coupure profonde, beaucoup trop profonde, sur la vieille cicatrice sir les côtes de Becky, avant de mettre directement du sel sur la plaie. Un seul son sortie de la bouche de Becky. Elle le hurla comme jamais elle n'avait hurler. JOHN!

Ne pas savoir était le pire. Je conduisais rapidement prenant les rues les plus rapide. Du coin de l'oeil je vis la moto de Becky. Merde! Ils l'avaient enlever alors qu'elle était à moto? Mon téléphone sonna une nouvelle fois et cette fois je ne serais pas aussi bavard.

- C'est ta dernière chance Hunter. Tu nous rejoint ou on s'occupe de ta princesse?

- Quand j'arriverai tu me suppliera de mettre fin à tes souffrances. On ne touche pas à la princesse de Waco.

Jentendis Becky me dire de ne pas venir. Cest mal me connaitre Becky... tres male connaitre. Cette fois ce fut moi qui mit fin à l'appel. S'ils ne savaient pas à qui il s'attaquait maintenant il savait. J'arrivais à l'aéroport et quand je vis la bande qui m'attendait je me dis que mon ami avait beaucoup de gens qui lui devait leur vie. En quelques minutes je désignait un pour qu'il aille chercher la moto de Becky pour qu'il l'apporte chez-moi. On me désigna l'entrepôt et aille pas de loup j'approchai. J'entrerai en surprise toujours là meilleure tactique. Quand mon téléphone sonna tout ce que j'entendis fut

- Je t'ai donné assez de chances Hunter.

Quand j'entendis mon nom hurle de toutes ses forces je mis un coup de pied dans la porte et en mitraillai en entrant. La vision de Becky suspendu et en te mauvais état me donna encore plus de cette rage au corps. Partout les balles étaient tirés ou des gorges tranchées. Plusieurs me sautait dessus. Je pris les coups ne les sentant à peu près pas tellement jetais dans un état de vengeance. Ils tombaient uns à uns non sans nous blesser au passage. Quand ils furent moins nombreux un des baraqués faisant équipe avec moi me dit d'aller la libérer. Le chef de la n'a de se planta devant moi tentant de me menacer. Je me battais avec lui quand il me donna un coup dans les côté me faisant plier. Je l achevait en lui cassant le coup. J'arrivais à Becky et rapidement détachait les liens à ses mains et la prenant sur mon épaule. Je l'assied à même le sol.

- Mais qu'est-ce qu'ils t'ont fait. Ça va Becky je suis la.

J'enlevai ma veste et la pris contre moi quand je vis l'équipe de soigneur à la porte. Celle-la même que j'avais appelé des années plus tôt.

- On s'en charge?

- Pas cette fois

Elle avait hurlé son nom, sous la douleur, mais surtout sous ce que cela représentait. Sans même le savoir il avait ouvert une vieille blessure qui faisait autant mal psychologiquement que physiquement. La poignée de sel mis sur la plaie avait provoqué une douleur d'une tel intensité qu'elle perdit à nouveau conscience. C'est le fait qu'on la bougeait, lui libérant les mains qui la réveilla. Elle fut déposé au sol et alors qu'elle se sentait appuyé sur quelqu'un, le cerveau encore dans le brouillard n'entendant n'y ne voyant rien, une petite pensé l'effraya, il avait parlé de niveau supérieur... Ils n'avaient tout de même pas l'intention de l'achever comme sa... La lionne en elle se réveilla, se disant qu'elle ne les laisserait pas faire aussi facilement. Elle n'arrivait pas à croire cependant qu'ils avaient été assez stupide pour lui détacher les mains, après avoir vu ce qu'elle faisait juste avec ses jambes. Elle se mit à rire. Je ne peux pas croire que vous êtes idiots à ce point. Elle voulu se lever d'un bond, se battre jusqu'à la fin. Cependant la drogue lui avait fait oublier deux choses, elle avait encore les pieds ligotés, et une cheville blessé. Elle put à peine bouger avant qu'elle ne pousse un nouveau cri et qu'un nouveau craquement sonore retentisse. La douleur éclaircie ses sens un cour instant, le temps qu'elle voit John près d'elle. Elle figea quelques secondes le regardant, puis se jeta à son cou. Tu ne pars pas cette fois, hein? Tu reste avec moi? Elle se forçait à rester présente, mais la drogue voulait envahir à nouveau son cerveau. Fait moi sortir d'ici... Ce fut la dernière phrase cohérente qu'elle réussi à dire, ensuite ce n'était que des mots ici et là. Elle ne voulait plus lâcher John de peur qu'il ne disparaisse. C'était son seul encrage à la réalité, son seul soutient à ne pas se laisser totalement aller.

Le crac quand elle tenta de se lèver me fit grimacer. Qu'est-ce qu'ils avaient fait? Je la pris simplement contre moi. Elle était droguée comme jamais et le sevrage sera difficile. N'ayant jamais pris de drogue j'en avais vu assez pour le savoir. Ses main s'aggripèrent à moi et ses mots me firent figer. L'abandonner n'était même pas une solution envisageable.

- Tu reste avec moi. Allez on y va.

Je marchait à ma voiture quand l'équipe de soigneurs me dirent que avec sa cheville cassée elle avec aurait besoin d'un plâtre je leur dit qu'il était hors de question qu'elle aille à l'hôpital. Il y aurait trop de questions et la police non. Mon père m'avait donné plein de conseil quand je grandissais. Il m'avait dit d'éviter l'hôpital le plus possible, faire profil-bas et ne pas dépenser au-delà de ma profession qui me servait de couverture. Donc les soigneurs me donnèrent tout ce que je pourrais avoir besoin. Mon regard se leva sur l'entrepôt alors que j'installai la jeune femme. Je demandai à un de veiller sur elle le temps que je revienne. Je fouillai une de mes poches et en sorti une grenade. Faire disparaître les preuves. Je la lançai simplement en regagnant ma voiture  au pas de course et ainsi regarder l'entrepôt partir en fumée. J'avertis les badauds que le père de Becky ne devait JAMAIS être au courant que sa fille était leur otage. Une fois leur parole  donnée je montai dans ma voiture et je démarrais.

Je couvris la jeune femme qui parlai mais sans cohérence. Je la couvris bien et lui jetais un oeil inquiet. J'avais hâte d'arriver. D'ailleurs quand j'arrivai j'entrai dans le garage et attendit que la porte soit complètement fermée avant de descendre. Encore une fois je pris la jeune femme et entrai avec elle, la trousse sur l'épaule. J'allais directement à la salle de bain et fit couler un bain tiède.  Je ne pouvais pas décemment la coucher dans l'état où elle était.  

- Ça va aller Becky, je suis là. On va nettoyer tout ça. Je vais te soigner.

Bon elle n'entendait peut-être pas grand chose mais je voulais la rassurer... ou etait-ce moi? Enfin je la mis dans le bain et je la lavai pour au moins nettoyer ses plaies. Avant de voir l'étendu des dégâts. C'est à partir de ce moment que je réalisai qu'elle n'avait rien pour dormir. Allez savoir pourquoi je piquait une course et fouillai mon tiroir et trouvais le chandail que je lui avais prêter il y a des siècles il me semblait.

Becky passait de consciente à inconsciente, tentant de parler, mais ne disant que des mots sans cohérence. À chaque prise de conscience, elle s'assurait que John soit avec elle. À un moment son cœur c'était serré lorsque ouvrant les yeux elle vit un visage qu'elle connaissait. Celui d'un des gars qui avait prit soin d'elle la dernière fois qu'elle avait été blessé. Elle avait voulu se lever pour tout simplement partir, mais le gars en question lui pointa tout simplement une silhouette arrivant au pas de course et l'entrepôt qui partait en fumée. Dans la voiture, Becky avait totalement perdu le contrôle d'elle. Elle n'avait plus de force pour combattre, elle c'était donc mise à parler sans vraiment faire des phrase. Son cerveau fonctionnait étrangement, elle voyait des images et se sentait obliger de dire c'était quoi à voix haute. Celles qui revenaient était celle de John, de sa famille et de sa moto. Elle était complètement perdue.

Elle fini par ouvrir grand les yeux lorsque son corps entier lui brula. Elle se débattit quelques secondes avant d'apercevoir John complètement trempé. Elle voulu se raccrocher à son cou effrayée, mais elle retomba inconsciente tout aussi rapidement, l'eau n'ayant brulé que les quelques secondes qu'elle c'était débattue.

Une chance que j'avais mis l'eau tiède! Aussitôt dans l'eau elle se mit à hurler et se débattre m'éclaboussant assez vivement d'ailleurs. Quand elle tenta de s'accrocha à moi je lui pris les poignnets doucement en lui parlant doucement mais elle retomba dans l'inconscience. Je la nettoyai doucement observant chaque blessures. Sa peau si parfaite était lacérée, brûler et son pied prenait une couleur mauve tirant sur le noir. Je fis couler l'eau avant de prendre une serviette et l'éponge doucement. C'était pas tout, je devais l'habiller... et elle était aussi molle qu'une poupée. Je ne sus comme t mais je réussi à l'extirper du bain et l'apporter au salon. La je li mot le chandail et maffairai à lui faire un plâtre pour sa cheville. Après de longues minutes je fis un plâtre à peu près acceptable et montai sa jambe sur des livres.

- Ça va Becky, tu es en sécurité.

Je partis me laver les mains et me changer. Je revint vêtu d'un pyjama et d'un t-shirt. J'avais à la main de l'eau et un bol d'eau. La nuit serait longue et pénible. Autant pour elle que pour moi. Je savais que je dormirais peu mais je resterais. Fini de la repousser pensant que j'étais une malchance sur pattes. Si elle passait la nuit alors elle serais tiré d'affaire.

Au premier signe de tremblement je lui mit la couverture sur elle et éponge ai son front en sueur. Il y a tellement longtemps qu'elle ne touchait plus à rien sous mon ordre. Elle marmonnait, disait des trucs incompréhensibles mais je restais là à même le sol.

Lorsque Becky reperdit conscience dans la baignoire, elle se mit à revoir en rêve des moments de sa vie. Sa première moto, la première fois ou elle avait réparé une moto, les moments avec sa famille dans le club lors d'une fête, la première fois ou elle avait rencontré John, la difficulté qu'elle avait eux lorsqu'elle avait arrêté l'héroïne, sa première mission en solitaire, son espoir de revoir John lors de ses mission, la douleur qu'elle avait ressentie en apprenant la présumé mort de son mentor dont elle était tombé amoureuse sans vraiment s'en rendre compte, la séparation avec sa famille pour partir en solitaire, ses missions seules et la routine qui s'était installé, revoir John dans la rue, le revoir ensuite sur des missions. La fichue balle qui fit partir sa vie en vrille, le regard froid de l'homme qu'elle aimait lorsqu'il était partie, ses retrouvailles avec lui, ses retrouvailles avec sa famille, Son retour, la nuit passer dans son lit, la douleur de son cœur en miette le lendemain, et enfin les conneries qu'elle avait fait depuis, terminant par sa torture. Elle avait probablement passé son temps à crier, pleurer et parler au travers des sueurs froide que le retour à la réalité lui procurait. Elle ne savait cependant rien de se qu'elle avait pus dire. Elle se souvenait vaguement c'être réveillé en suppliant de lui donner une autre dose afin de faire cesser tous sa, mais ne se souvenait de rien d'autre lorsqu'elle ouvrit les yeux sur un salon clair, le cœur battant la chamade et terrifier. John!

Quand je parlais d'incomprehensibles c'était totalement décousu son truc. Cependant je restai là à éponger son visage, ses bras. Je lui donnai à boire. Quand je compris qu'elle faisait allusion à notre première rencontre je levai les yeux vers elle entendant des phrases de jadis. Son ton frondeur et sa tête de mule me fit hausser un sourcil.

- Ça pour ça t'a pas changer Lutine. Encore aussi tête de mule.

Je me disais que si je lui parlais elle reprendrais pied dans la réalité mais combien de dose ils lui ont injecté ça je ne le savais pas mais assez pour qu'elle soit au bord de l'overdose. Elle me demanda une dose de drogue quo fit recut par un non categorique et ferme. Quand dans ses délires elle s'agitaient faisant références à nos disputes quand elle était ici je me sentais presque mal de l'avoir traité comme une merde faisant asseoir mon autorité de mentor sur elle. Mais ce fut les cris et les larmes de cette nuit passé ensemble qui me fit serrer la main sur la débarbouillette et pincer les lèvres. Elle s'énervait pris dans ses délires. Je dus me montrer ferme sinon elle aurait continuer ainsi.

-Byck merde arrête! Je suis la! Calme toi!

La nuit se passa ainsi. Des cris des pleurs du calme ou je m'assoupissais un peu. Un moment se devint plus calme. Jeassieds sur l'autre bout du canapé et la fatigue eut raison de moi. La dernière vision que j'eus fut l'aube qui se levait tranquillement sur la ville. Je ne sais pas combien de temps je dormis mais le cri qu'elle lança me fit bondir du divan.

- Putin de merde! Tu veux ma mort ou quoi?

Le ton était sec et bourru mais je me repris vite quand je vis ses yeux. Plus clairs plus cet air vitreux et perdu dans le vague. Je m'avançai lentement en la regardant encore inquiet.

- Comment tu vas?

Becky c'était réveillé en hurlant le nom de John, terrifier. Le ton sec qui lui répondit la saisit et lui foutu encore plus la trouille. Regardant partout à la fois comme elle le faisait lorsqu'elle était encore attaché. Elle fini par poser les yeux sur John qui lui demandait comment elle allait. Fronçant les sourcils, elle regarda ses poignets que la corde avait brulé les massant. Je ne sais pas... Elle ne savait pas ce qui l'avait le plus fait mal, les tortures qu'elle avait subit ou revoirs tous ses souvenirs. Elle avait envie de ce blottir dans les bras de John et pleurer jusqu'à ce qu'elle est fait sortir tous ce qu'elle avait sur le cœur, ou fuir pour être certaine de ne rien revivre qui la ferait souffrir.

Elle tourna son regard vers la fenêtre aux rideaux fermer, afin de cacher ses larmes traitresses de tous ce qu'elle avait vécu les dernières 24 heures. Elle avait plusieurs questions se bousculent dans sa tête, mais commença par la plus anodine, celle qui ouvrirait le moins la porte aux questions. Ma moto?

Mon coeur avait bondi dans ma poitrine quand elle avait crier mon nom. Cependant elle était tellement terrifiée que je me calmai en lui demandant comment elle allais. En massant ses poignets elle me répondit qu'elle ne savait pas. Je glissa en bas du divan et prit un de ses poignet et l'examina. Peut-être désinfecté et un bandage aiderait à se que ça guérisse plus vite. Je tirai le sac de premiers soins vers moi et entreprit de désinfecté la plaie quand je la vit tourner la tête ses grand yeux noisettes remplies de larmes. Mal à l'aise je me concentrai sur un poignet ensuite sur l'autre avant de lui faire un bandage doucement. Mon geste se figea quand elle me parla de sa moto.

Il y avait des milliers de trucs à demander et elle demandait pour sa bécane?! J'en relevai le regard vers elle et la regardai franchement. Quelques secondes tout au pus et je retournai le regard à son bandage et continuai avant de couper le tout et bien colle avec un ruban adhésif.

- Elle est dans le garage. T'inquiète

John avait immédiatement réagi en la voyant se masser les poignets. Becky l’avait regardé faire un moment avant de poser sa question. Elle avait posé la question la plus facile pour commencer et poussa un soupire de soulagement en entendant qu’il avait sa moto dans le garage. Cependant le soupire lui fit atrocement mal et elle perdit le peu de couleur qu’il devait lui rester dans le visage. Cette douleur, elle la connaissait très bien, peut être trop même. Elle mit la main sur la blessure et releva les yeux sur John, serrant les dents face aux vagues souvenirs qui lui revenaient. Elle voulut se relever afin d’aller à la salle de bain, mais à la minute même où elle bougea, elle poussa un gémissement de douleur. La panique commença à la gagner, et d’autres questions s’ajouta à sa liste. Elle ne savait plus du tout par laquelle commencer, elle ouvrit la bouche, puis la referma. Pour finalement laisser sortir toutes ses questions en même temps sans arriver à les retenir. Qu’est ce qu’ils te voulaient? Pourquoi est ce que je suis ici? Qui m’a soigné et lavé? Qui était avec toi? Qu’est ce qui s'est passé pour mon père? Combien de temps est ce que j’ai été la bas? À quel point est ce que c’est affreux la dessous? Elle jeta un oeil sur son corps et remarqua le t-shirt qu’elle portait. Le rouge lui monta aux joues, et elle retourna son regard vers la fenêtre. Elle avait peur de regarder ce à quoi son corps pouvait bien ressembler désormais, elle se souvenait de plusieurs blessures qu’elle avait subi, mais elle était persuadé qu’elle avait eut beaucoup d’autre qu’elle avait oublié dû à la drogue.

Elle soupira quand elle su que son tas de ferraille était dans le garage. Sérieusement là? Bon bien tant mieux si elle est rassurée. Cependant je sentis mon cœur s'accélérer quand je la vis pâlir, il ne fallait pas qu'elle tombe dans les pommes non plus! Quand elle grimaça elle posa sa main sur la blessure et remonta son regard remonta vers moi. Silencieux comme à mon habitude, je lui fit comprendre que oui elle était encore ouverte et il fallait qu'elle se calme pour ne pas que les points sautent. Paniquer n'était pas la solution... mais elle était ainsi vivante, vibrante d'émotions. Pas comme moi finalement. Quand son regard se planta dans le mien je vis une lueur passer et je sus que là je n'avais pas fini. Quand elle ouvrit la bouche et me déballa questions sur questions j'écarquillai les yeux un instant. Cependant la dernière question me fit avaler difficilement. Effectivement ce n'était pas joli mais elle était déjà mignonne... enfin pas là maintenant... mais plus tard elle serais jolie.

- Hé oh! Ça te dérangerais de me dire ça une à la fois?

Je pris une respiration et me levai allant lui chercher un verre de jus et des fruits réalisant qu'elle n'avait rien mangé depuis... depuis quand en fait. Mais bon elle m'avait balancé un tas de questions à la gueule. Je revins et lui posai l'assiette devant elle l'encourageant du regard à manger. Ok... il fallait que je réponde sinon elle ne me lâcherait pas puis à voir l'état de panique dans lequel elle était je ne pouvait pas rester là sans rien dire. Elle allait finir par me taper avec son plâtre.

- Ok on va commencé du début tu permet.

Je m'installai sur le bord du divan en me raclant la gorge. Ok moi le pas bavard je devais tout expliquer, parler faire un long et interminable monologue.

- Ils voulaient que je sois le tueur à gage. Ils t'ont enlevé simplement parce qu'ils t'on vu avec moi. Ils ont pensé qu'en te torturant je me plierais à leur demande. Tu as été là... je sais pas moi 3 heures environ peut-être plus.

Je fis une pause en baissant le regard me rappelant ce que j'entendais, ses hurlements, la vision d'elle accrochée comme une vulgaire bête. L'état de rage meurtrière, de vengeance j'étais. Fou d'inquiétude et surtout réalisant qu'elle était beaucoup plus importante pour moi que je ne le pensais.

- Ils m'appelaient au dix minutes Becky. Pour ton père... il ne sait pas ce qui t'es arrivé. Je l'ai appelé prétextant un contrat urgent et que je ne pouvais pas faire mes recherches. Il a contacté des potes à lui pour m'aider. Et pour ce qui est de... en-dessous. Je te cacherais pas que tu es salement amoché Lutine... très amochée.

Je baissai les yeux sur sa main qui était encore sur sa blessure pour lui faire comprendre que oui elle était encore ouverte et très profondément. Ok le bout du pourquoi elle était ici. Je pris une profonde inspiration avant de commencer.

- C'est moi qui t'ai lavé et soigné. Je n'ai laissé personne d'autre le faire. Même si l'équipe de soigneurs voulaient le faire. Puis pourquoi tu es ici... c'est toi qui m'a demandé de ne pas t'abandonner... de ne pas partir et te laisser seule.

Je baissai le regard un moment et prit une dernière inspiration avant de remonter le regard vers elle reprenant contenance et mon air distant. J'avais parler beaucoup BEAUCOUP plus que d'ordinaire et le dernier truc était presque pathétique de romantisme dégoulinant de film de fille. Non mais quoi j'étais pas un mec tout douc tout tendre! Enfin je me redressai simplement.

La panique qui la gagnait avait fait en sorte que toute les questions qui tournaient en boucle dans sa tête avaient sortit d’un coup. La dernière la gênant un peu. Elle allait voir son corps lorsqu’elle irait se laver. Lorsque John revint avec le jus de fruits et l’assiette, elle le dévisagea se demandant s’il était vraiment sérieux, s’il utilisait cette tactique pour éviter ses questions. Elle n’avait vraiment pas envie de jouer à tirons les vers du nez de John. Lorsqu’il commença à parler, elle prit une bouchée de quelque chose afin d’être certaine qu’il n’arrête pas de parler. Il répondit à chacune des question de Becky, en un monologue immense pour quelqu’un comme lui. Elle se força à boire et manger tout en l’écoutant et en gardant la main sur sa blessure douloureuse. Lorsqu’il arriva à répondre aux dernières question, elle remarqua son malaise. Elle ferma les yeux mal à l’aise de lui avoir sortie sa, mais quelque chose la chicottait dans ce récit, mais elle n’arrivait pas à mettre le doigt sur quoi exactement, le cerveau encore un peu dans la brume. Elle tentait d’enregistrer toutes les informations qu’il lui transmettait, mais elle restait bloquée pour l’instant sur le fait gênant qu’elle avait fait cette demande à John. Désolé, que tu doives de nouveau t'occuper de moi… Son cerveau dans la brume, elle se sentait juste bien. N’arrivant pas à mettre le doigt, sur ce qui l’embêtait elle se dit qu’elle y réfléchirait plus tard.


Elle allait lui poser une autre question lorsque le téléphone de John sonna. Je veux parler à ma princesse, MAINTENANT! Becky avait entendu le dernier mot prononcé par son père et tendit la main vers John devinant ce qui allait arriver. Coucou papa. … Oui je vais bien … Non papa, ce n’est pas ça qui … Oui mais … NON, JE NE REVIENS PAS! Maintenant écoute moi bien d’accord? Ce n’est pas SA faute, j’ai pas pris mes précautions et je me suis fait avoir. Si John n'aurait pas été là j’y restait, donc calme toi tu veux? … S’il te l’aurais dit tu aurais fait quoi? … Justement, et ils m’auraient éliminer pour que tu n’ai aucune preuve … Bon, merci.
Elle fit un petit signe à John afin de lui faire comprendre que tout était correct pour lui. … Des vrais imbéciles, j’ai pus en tuer deux et en frapper au moins 3 tout en étant ligoté au plafond. Non à vrais dire, ils m’ont drogué pour me calmer, mais je me rappelle des brûlures de cigarettes, des coupures et une cheville cassé. … Oui, ils ont même été assez tordu pour ouvrir ma vieille blessure. Le pire était le sel qu’ils mettait sur les plaies pour me faire hurler. … Non papa, tout va bien maintenant John m'a soignée. Oui, on se reparle. … Papa vraiment, ne m’appelle plus comme ça. … Moi aussi je vous adore. Elle raccrocha et redonna le téléphone à John, en lui faisant un clin d’oeil. Elle l’avait protégé de sa famille qui avait apprit qu’elle avait été capturé et torturé. Elle observa John quelques secondes. Toi, est ce que ça va?

Quand je répondis à sa dernière question oui je me sentais mal car j'ouvrais un pan de moi que je n'ouvrais presque jamais. Mais cette fois je n'allais pas reculer, cette fois je n'allais pas la repousser voyant jusqu'où ça c'était rendu. Sans moi elle eut en danger et sans elle moi j'étais perdu. Elle me regarda longuement probablement pour chercher quoi dire. Elle n'était pas encore complètement lucide alors je ne pouvais lui en demander trop non plus.

- Non ça va. Tu sais que ça ne me dérange pas Lutine.

Comme elle voulait parler mon portable sonna et avant même que je dise quoique se ses ai soit la voix de son père me résonna dans les oreilles et à son ton je sus que quelqu'un avait parlé. Je lui tendit donc le téléphone. Quand elle parla je sus qu'il savait et je tournai un regard horrifié vers elle. Ok j'étais bon mais pas pour affronter un club de motard complet! Cependant elle le rassura vite en prenant tout sur elle. Ok j'étais soulagé je ne crever ais pas des mains de Ironhorse mais c'était en grosse partie ma faute.

Je restai donc silencieux. Mais quand elle se mit à énumérer tout ce qu'il avait fait je fit un signe à la jeune femme pour qu'elle ferme sa gueule. Mais non! Elle continuai simplement et je fini par pousser un soupir. Hé merde! Un père ne devrait pas savoir ça! Elle raccrocha simplement l'air innocent en me demandant si ça allait. A mon tour de la regarder comme un poisson mort.

- Tu parles de quand la? La tout se suite ou quand on est arrivés?

Je poussai un soupir las. Ok calme-toi elle sait même pas ce que tu fais tellement la drogue était forte.

- Ça va t'inquiètes pas pour moi.

Bon je devais avoir une sale gueule moi aussi. De petites lacérations, un sourcil fendu, un oeil amoché et que dire de mes côte! Mais ça allait c'était elle que je devais soigner.

- Tu as envie d'aller à la salle de bain?

Elle n'avait pas aimé jouer les princesses avec son père, mais si elle n'aurait pas réagit, il venait avec le club me chercher et ils auraient liquidé John. Elle était encore dans un espèce de brouillard qui coupait un peu la douleur, elle savait très bien que si elle n'aurait pas encore été sur les effets de tous les doses qu'ils lui ont donnés elle se tarderait probablement de douleur. Elle se demanda se qu'elle allait faire une fois le brouillard qui l'enveloppait disparue. La réaction de John la prit au dépourvue, elle le regarda un moment ne comprenant pas trop ce qui lui prenait. Les deux... Elle lui sourit lorsqu'il lui dit que ça allait. Menteur. Lorsqu'il lui demanda si elle voulait aller à la salle de bain, elle se rappela pourquoi elle avait tenté de se lever un peu plus tôt, la panique lui avait tout couper, mais maintenant qu'il en parlait... En fait oui... On fait comment pour y aller? Elle se promit cependant de vérifié ses blessures après cette nouvelle épreuve. Elle avait la trouille de bouger, pour l'instant le brouillard engourdissait la douleur la rendant supportable. Elle avait l'impression de planer, mais elle savait que si elle bougeait la douleur reviendrait et qu'elle ne planerait plus, mais qu'elle irait s'écraser au sol. La peur commençait à la gagner, elle avait assez souffert selon elle. As-tu quelques chose contre la douleur, pour quand je serai revenue sur terre?

Oui bon elle savait que je minimiserais mes propres blessures pour qu'elle ne s'inquiète pas pour moi. Cependant j'avoue qu'une bonne douche me ferait du bien. Mais bon je ne lui dirais sûrement pas que mes côtes me faisait souffrir, non à côté d'elle j'avais rien.

-Ça va aller je te dis.

Bon madame avait besoin d'aller à la salle de bain. Ça sa voulait dire qu'en enlevant la couverture elle verrait ses nombreuses blessures. Bon... Alors quand il faut y aller.

- Je vais t'aider.

Je me levai, difficilement mais je le.fis quand même. Comme je prenais le coin de la couverture elle me demanda si j'avais quelque chose pour plus tard contre la douleur. Je la regardais quelques secondes.

- On verra après. Allez princesse on y va.

J'avais dit ça sans y penser. Je glissai mes bras sous elle et la prit contre moi. L'adrénaline n'étant plus là je grognai en sentant la douleur aiguë me vriller le côté gauche. Pas le temps de se lamenter. Je l'amenai à la salle de bain me sentant un peu idiot de rester.

- Euh... je vais te laisser... enfin faire ce que tu as à faire. Je suis de l'autre côté si tu as besoin.

Je la posai donc doucement m'assurant qu'elle tenait bien sur sa jambe saine et sorti en refermant un peu la porte.

Le regard que John lui jeta lorsqu’elle demanda pour quelque chose contre la douleur pour plus tard en disait long et Becky n’avait pas besoin de traducteur même dans l’était ou elle était. Elle baissa les yeux évitant son regard. Il savait les risques de lui donner quelque chose et elle devait avouer que quelque part elle avait peur de replonger, mais elle n’était pas certaine de pouvoir supporter le douloureux retour complet à la réalité. Sa peur fut vite chassé cependant en l’entendant l’appeler princesse. Elle eux tous un chamboulement d’émotions contradictoires en entendant se surnom dit par lui. Elle se concentra à regarder le visage de John alors qu’il la prenait dans ses bras, elle ne voulait pas voir ce que lui réservait la vue de ses jambes. Elle fini cependant par serrer les dents et fermer les yeux sous la douleur des mouvements. Le grognement de John lui indiqua qu’il devait avoir une blessure quelque part et elle se senti coupable qu’il n’est pas pus s’occuper de lui à cause d’elle. Quand j’aurai terminé, va prendre une douche et ensuite, je veux voir tes côtes et désinfecter cette coupure à ton sourcil.

Une fois seule dans la salle de bain, Becky commença par … Enfin faire ce qu’elle avait à faire, puis réussie à se placer devant le miroir et enleva son t-shirt. Baissant la tête elle commença par ses jambes et monta son regard. Son corps entier était couvert de coupures et de brûlures, la pire étant celle sur ses côtes gauches. Merde… Elle se laissa tomber assise par terre et éclata en sanglot. Le choc causé par ce qu’elle voyait suffisant à la sortir complètement du brouillard. La douleur arriva sur elle par vague, mais elle n’en tenait pas vraiment compte. Elle savait que ce ne serait pas beau à voir, mais elle ne s’attendait pas à ce que ce soit aussi atroce. Il y avait plusieurs blessures qui devaient avoir été faite lorsqu’elle était inconsciente.

Quand elle me demanda pour des antidouleurs plus tard, quand elle sera redescendue je lui avait lancer un regard lourd. Pas besoin de dire quoique soit tout était clair. Le rappel du passé ne m'enchantait pas du tout. Elle avait lutté tellement longtemps alors que j'avais refusé de l'entraîner si elle consommait encore. Elle comprit également et de toute façon je la levais pendant qu'elle grimaçait de douleur. En m'entendant grogner elle planta son regard dans le mien en me disant qu'elle vérifierait mes blessures.

- Ça va bien. T'inquiète pas pour moi.

Je la déposai donc pour qu'elle puisse faire ses choses et sortit tout aussi doucement. J'accotais la porte pendant qu'elle faisait ses choses je relevais mon chandail et tâtai mes côtes et soupirai en sentant qu'il y en avait une de cassée. Bon bien, tranquille pour moi aussi. Puis de toute façon avec Becky à moitié valide il valait mieux que je sois disponible. Ce fut des sanglots qui attirèrent mon attention. Non... merde... qu'Est-ce que je faisais là? Je restai quelques minutes immobile derrière la porte me demandant quoi faire... quoi dire. Mais y avait-il quelque chose à dire? Voilà pourquoi je n'aimais pas m'encombrer d'émotions. Mais en même temps je ne pouvais pas la laisser pleurer tout seule non plus. En prenant une inspiration je poussai lentement la porte et ravalai difficilement. Pauvre elle... elle était nue et devait avoir pris conscience de l'étendue de ses blessures. Et encore heureux qu'elle n'ai pas vu le dos.

- Becky?

J'attendis qu'elle lève le regard avant de trouver un truc à dire. Brillant ou non.

- Je t'avais dit que tu étais vraiment amochée.

Assise par terre, le brouillard avait quitté Becky, lui faisant ce rendre compte à quel point son corps était meurtrie. Des vagues de douleurs l'atteignait accompagnée de souvenirs qu’elle aurait préféré ne jamais se rappeler. La main sur la blessure qui la faisait autant souffrir  psychologiquement que physiquement, elle laissait enfin sortir ce qu’elle avait refoulé tout au long des tortures. Ses yeux se posèrent alors près du bain ou ses vêtements, si on pouvait encore appeler ça des vêtements, étaient resté. Déchiré, ensanglanté ce n’était plus que des bouts de tissus. Elle aurait préféré rester dans les limbes que lui avait procuré la drogue pour la calmer, elle aurait aimé ne jamais voir ses blessures. Au bout de quelques minutes, John finit par entrer prononçant son nom. La main cachant sa blessure aux côtes, elle leva lentement son regard vers lui. John, tait toi. Si tu n’as rien de mieux à me dire, s’il te plait tait toi. Elle avait parler doucement, ne voulant pas se prendre la tête avec lui, mais voulant lui faire comprendre que ce n'était pas la meilleure chose à dire. Elle prit le t-shirt, le remis et tenta de se relever, sans grand succès. Elle releva son regard sur John en soupirant. Tu peux m'aider s'il te plait? À moins que tu n'aimes mieux que je reste ici pendant que tu te douches? Elle tenta de lui sourire, afin de lui montrer que la crise était passer... Pour l'instant. J'étais sérieuse, je veux vraiment voir tes côte, Donc après ta douche tu viens me montrer ça et apporte un grand bandage élastique.