Quand le téléphone sonnait, Miller était encore endormi. Attrapant son téléphone, il fut surprit en voyant que il était dix heure du matin ! A l'autre bout un homme lui demandait « Je vous réveille capitaine ? » Non voyons il ne dormait pas ! Ne répondant pas a la question, il demandait directement ce qui se passait et on lui demandait de se rendre à une adresse. Après l'avoir noté sur un post-it, Miller déposait son téléphone et prit une rapide douche avant de quitter son logement et se rendant a l'adresse que on lui avait donner.

Quand il fut arriver, les vautours de journaliste était déjà présent a réclamer des explications et heureusement les collègues les retenaient pour que ceux-ci ne commence pas a piétiner sur leur plat de bande. « Capitaine des explications, où en êtres vous ? » Pas de commentaire ! Lançait-il sèchement avant de se glisser sous la lignes qui délimitait le terrain. Croisant quelques personnes qui lui désignait le lieu, c'est dans un appartement que il fut guider. Arriver dans le couloir un policier sorti manquant de peu de lui gerber sur les pieds !

Entrant a son tour dans l'appartement, Miller se prit en pleine face une claque d'odeurs nauséabonde. Un mélange de renfermer, de transpiration et de viande avarié. Balayant du regard le petit appartement, Miller s'avançait vers le médecin légiste qui accroupie trifouillait dans un sac de sport qui dégoulinait de liquide rougeâtre. En cet instant Miller était heureux d'avoir sauté son déjeuner.

Qui est-ce ? Demandait-il ce qui fit rire le légiste et annonçait que « quand j'aurais fin le puzzle je pourrais répondre a votre question capitaine. ». Se reculant, Miller s’avançant vers la mini cuisine et voyant une grosse marmite poser sur la gazinière il eut l'envie d'ouvrir le couvercle. Et après l'avoir soulever il le refermait directement ! Avait-il bien vu ? Ou son imagination de lui jouait pas des tours ? Il avait parfaitement vu une... tête ! Miller avait déjà vu pas mal de chose dans sa vie mais là, cela fessait un peu trop. Quittant l'appartement, il descendit dehors pour prendre l'air frais mais même sorti il avait l'impression que cette odeur continuait de le poursuivre.

Il prit son paquet de cigarette puis s'en allumait une et tirait une longue bouffé. Voyant un officier venir vers lui, il voyait sur son visage que il n'était pas bien et lui offrit une cigarette. Fumant silencieusement, l'officier désignait à Miller une jeune femme qui était près d'un véhicule. Il expliquait que c'est la demoiselle qui avait fait appeler a une entreprise pour venir s'occuper de la climatisation a cause de mauvaise odeur qui refoulait chez elle. Quelque fois des souris ou rat s'y prenaient au piège et mouraient dans les conduits. Mais n'ayant pas trouver d’animaux dans les conduits et après recherche ils trouvaient le lieu d’où venait les odeurs et donc on appeler la police. Terminant sa cigarette, Miller allait en direction de la jeune femme. Sortant sa carte de sa poche il la montait a celle-ci en se présentant. Bonjour mademoiselle, Capitaine Alec Miller. Je fais parti de la police criminel de Londres. Dit-il avant de ranger sa carte. Il paraît que c'est vous qui avez appeler la police, vous pouvez m'en dire un peu plus sur la personne qui habitait cet appartement.

J’étais au bureau en train de terminer des rapports des consultations de la journée lorsque le téléphone sonne. Je décroche et c’est l’un des assistants vétérinaires qui me dit que la police vient d’appeler la réception en disant qu’ils auraient besoin d’un vétérinaire dans l’un des quartiers résidentiels de la cité de Londres. Ils ne sont pas sûre qu’on aura besoin de nous mais aimerait tout de même que quelqu’un soit présent, juste au cas où. Elle m’explique qu’elle ne sait pas qui envoyer car le carnet de rendez-vous de la clinique est plein aujourd’hui et que tout le monde est bien occupé. Je suis censé avoir finir ma journée, mais je décide de me déplacer sur le lieu indiquer par la police. Ce qui permettra de ne pas retarder les clients ainsi que l’équipe qui fait son maximum pour tenir les heures de rendez-vous tout en prenant le temps avec les propriétaires qui auraient besoin d’être rassuré. Je quitte alors mon bureau, enfile veste et chaussures, prend la mallette avec le matériel nécessaire, je passe ensuite par l’accueil afin de récupérer les clé véhicule utilitaires de la clinique et me rend dans la cité de Londres. La police me permet de m’approcher un peu du lieu avec mon véhicule avant de m’accompagner auprès du capitaine en charge du dossier. Il était en train de discuter avec une jeune femme lorsque le policier lui signale que je suis arrivée. Je m’approche de lui après qu’il ait fini de discuter avec la jeune femme et lui tend la main avant de me présenter.

Bonjour, désolée de vous déranger. Je suis Talya Leskov, l’une des vétérinaires de la clinique Blue Cross animal hospital, vous avez demandé notre présence ici pour une possible intervention.

Miller était devant la demoiselle à lui demandait des explications au sujet de son voisin. Mais il semblerait que celle-ci souffre d'un Alzheimer alcoolique. Et Miller ne voulait pas des réponses d'une femme qui n'avait pas totalement dégrisé. Il conseillait à celle-ci de prendre une douche, se reposer et venir au poste quand elle aura les idées claires !

En s'éloignant, une jeune femme venait vers lui en se présentant comme vétérinaire et que l'on avait réclamé son aide. Surprit par cette annonce, Miller regardait son collègue qui haussait les épaules en annonçant « Ben... je ne sais pas moi ! » Parfaite organisation des effectifs, mon cul oui ! Dans sa petite station balnéaire, Miller était mieux organisé que cette bande de branleurs ! Soupirant, il fit signe à la demoiselle d'attendre puis se plaçait dans le hall du bâtiment.

Qui a demandé à un vétérinaire d'intervenir ? Hurlait-il avant d'entendre la voix du médecin légiste se manifester, « C'est moi ! Et ne brayer pas ainsi ! » Lançait-il avant de descendre les escaliers pour rejoindre Miller. « Il nous manque certains morceaux et preuve de notre victime et il semblerait que ce soit le chien de celle-ci qui les ait avalées. » Miller regardait le légiste en se demandant s'il ne se foutait pas de lui, mais il hochait de la tête pour faire comprendre que cela était la vérité. Et il est où ce chien ? Demandait Miller en regardant autour de lui. « Le clebs s'est barré quand on a ouvert la porte. » Parfait ! Je vais devoir partir à la recherche d'un clébard cannibale. Miller n'était guère réjoui de faire cela, mais retrouver l’animal pourrait l'aider à résoudre son enquête, enfin peu être.

Rejoignant la vétérinaire, Miller lui fit un rapide résumé de la situation. Nous avons un chien qui s'est sauvé et  qui doit sans doute traîner dans le quartier et a disons... grignoter son propriétaire. Celons le légiste on pourrait retrouver certaines preuves qu'il aurait ingurgité. Vous pensez que vous pouvez nous donner un coup de main ?

Lorsque je me présente à l’enquêteur en charge de l’enquête je comprends tout de suite qu’il n’était apparemment même pas au courant de ma venue, d’ailleurs il me tourne le dos entre dans l’immeuble. Il semblait très agacé et ne m’avait même pas adressé la parole. Je reste plantée là avec le policier qui semblait ne pas non plus savoir qui avait demandé ma présence, j’attends le retour de l’enquêteur quelque minutes plus tard pour en savoir quant à la situation, ne comprenant pas tout ce qui se passait et encore moins pourquoi j’étais là. Lorsque l’enquêteur reviens, il m’explique en gros la situation et le fait que j’étais là pour un chien qui semblait avoir grignoter son propriétaire. Je n’avais jamais connu une telle situation, des propriétaires mordus oui mais jamais de chien ayant « mangé » une partie de leur propriétaire. Lorsqu’il me demande si je pense pouvoir aider je le regarde et lui dit.

Bien sûr, je peux vous aider à essayer de le trouver. Pour autant que vous ayez une description de l’animal à me fournir. Je ne sais pas sa race, poil long ou cours, couleur. Peut-être une photo qu’il y aurait dans l’appartement. Parce que des chiens qui se balade seul ce n’est pas ce qui manque.

Dis-je essayant de faire preuve de bonne volonté afin de ne pas courir après un chien au pelage noir alors que le chien que l’on cherchait était blanc par exemple.

Miller est loin de faire dans la dentelle, il faut avouer que c'est une « bête sauvage » la seule personne qui ait réussi à le domestiquer fut son épouse. Miller a toujours travaillé seul et mener ses enquêtes seules. Avec son caractère, cela se comprend que personne n'a osé faire équipe avec lui ! Cela est arrivé une fois, ou il a travaillé avec une lieutenante, mais cela n'a pas duré.

Est-ce que faire « équipe » avec une vétérinaire le dérangeait ? Non, cela n'était que du provisoire et il n'avait rien contre cette jeune fille même s'il avait pus paraître pour elle un manquant totalement de savoir-vivre, mais il faut connaître Miller.

Quand il réclamait son aide, la demoiselle était prête à lui prêter main-forte mais elle voulait une photographie pour connaître le chien qu'il fallait attraper. Et dans un sens cela n'était pas idiot. Demandant une photo du chien, c'est dans un cadre accompagné de la victime qu'un officier de police leur ramenait. Regardant le petit chien sur la photo, Miller se demandait comment cette petite bête avait pu avaler des morceaux de la victime. C'est la photo en main et accompagner de la demoiselle que Miller fit en premier lieu le tour du jardin avant de se rendre dans le quartier à la recherche d'un beagle prénommé Snoopy. Au fait comment vous, vous appeler ? Je n'ai pas retenu votre nom. Miller se rappelle que la demoiselle s'était présenté au début, mais il n'avait pas enregistré cela malheureusement.

Je n’étais pas là depuis longtemps mais j’avais tout de suite compris que l’enquêteur en charge de l’équipe n’était pas des plus heureux de ma présence. Je ne l’avais vu que très peu de temps mais il me semblait être quelqu’un de plutôt solitaire et qui semblait ne pas chercher à ménager ses semblables. Il paraissait brut de décoffrage au premier abord, mais peut être que ce n’était que l’image qu’il renvoyait ou qu’il était vraiment comme ça. Dans les deux cas, je compte simplement effectuer mon travail et dans ce cas précis l’aider à retrouver le chien du propriétaire qui semblait avoir croquer se dernier avant de s’enfuir. Je ne m’étais jamais retrouvée dans une telle situation, des chiens qui mordent leur propriétaire ça arrive mais qui semble avoir chercher à les dévorer ça c’était beaucoup plus étonnant. En même temps je ne connaissais rien de l’histoire entre le chien et le propriétaire, mais la situation me laissait pensé qu’il y avait pu avoir de la maltraitance pour que le chien en arrive là. Je regarde la photo que me tend l’enquêteur et en voyant que c’était un beagle, j’avais de la peine à imaginer qu’il ait pu faire du mal à son maitre, même si c’était une race utilisée pour la chasse. Mais je fais un tour du quartier au côté de l’enquêteur qui finit par briser le silence. Je me tourne vers lui et lui souris avant de lui répondre.

Pas de soucis, je m’appelle Talya Leskov. Et vous si j’ai bien compris votre collègue votre nom est Miller, c’est juste ?

J’essayais d’établir un début de conversation. Même si l’homme n’avait pas l’air bavard.

Miller était le genre de gars qui cachait ses sentiments derrière une carapace épaisse. Bien entendu, il était peiné d'être séparé de sa femme et surtout de se retrouver seul à Londres sans de réels amis. Même si pour certains, il pouvait paraître comme un salaud pour lui, montré ses sentiments était une preuve de faiblesse. Voilà pourquoi il préférait noyer sa peine dans l'alcool une fois sa journée finie. Le chien était peu être petit, mais si cela fessait plusieurs jours qu'il traînait seul dans cet appartement voilà sans doute la raison pour laquelle il avait grignoté son maître ; tout simplement la faim ! En marchant avec la jeune vétérinaire, Miller lui avait demandé comment elle se prénommait, cela était plus commode s'il devait l'appeler. En se présentant sous le nom de Talya Leskov, Miller fit un signe positif en réfléchissant. Leskov... c'est typiquement Slave si je ne me trompe pas. Dit-il à la demoiselle et en demandant si son nom était Miller, il lui répondit d'un signe de tête. C'est exact. Répondit-il avant de voire un animal cacher dans une haie, mais en arrivant plus près l'animal en question était un chat. Mauvaise pioche ! Mais Miller espérait que cette poursuite n'allait pas s'éterniser toute la journée surtout que la neige commençait à tomber en fins flocons.

J’arpentais les rues accompagnées par l’enquêteur à la recherche du chien qui était porté disparu et qui aurait selon toute vraisemblance manger des bouts de son maître qui lui avait été retrouvé mort. Je n’avais pas trop l’habitudes de ce genre d’intervention, j’étais assez habituée à me déplacer chez les gens grâce à l’unité mobile du cabinet mais il était rare que je me retrouve dans les rues à chercher un animal en collaboration avec la police. Malgré tout c’était une expérience que je trouvais intéressante. Lorsque l’enquêteur me demande confirmation quant au fait que mon nom et prénom sont slave je me tourne vers lui et lui dit.

Vous ne vous trompez pas, je née en Russie.

Et même si aujourd’hui je n’en n’avais plus la nationalité, j’y avais encore une partie de ma famille. J’avais encore un certain attachement à mon pays d’origine. Je lui demande ensuite confirmation quant au fait que son nom à lui était bien Miller, il me répond avant que tout à coup notre attention ne soit attirée par un bruit dans une haies non loin de nous. Nous déchantons rapidement voyant qu’en fait c’est un chat et continuons à marcher dans la rue, ou à peine quelques mètres plus loin mon attention est attirée par des bruits dans une poubelle à l’arrière d’un restaurant. Je regarde alors Miller et lui dit.

Capitaine Miller, j’ai entendu un bruit dans la poubelle. Vu la hauteur du container c’est probablement un chat mais je vais tout même aller jeter un coup d’œil, on ne sait jamais.

Je m’éloigne de lui et m’approche du container. J’avance ma tête et voit… Deux chiots qui semblent se débattre pour sortir d’un sac à poubelle j’avais pris une petite caisse de transport avec moi, je la pose par terre et dis.

Capitaine, j’aurai besoin de vous. Mais je vous dis tout de suite que ce n’est pas le chien que nous cherchons.

Je ne pouvais pas laisser ces deux chiots là, même si ce n’était pas l’animal que nous cherchions. J’avais une laisse en plus qui pourrait nous servir si nous le retrouvions un peu plus tard.

Faire la chasse aux animaux de compagnie ce n'est pas vraiment la tasse de café de Miller. Si dans une heure, il ne trouve pas ce satané d'animal, il appellera la fourrière. Mais il semblerait que la jeune vétérinaire ait enfin trouvé le chien. S'avançant quand elle l’appelait pour venir à son aide, Miller déchantait rapidement quand Talya annonçait que ce n'était pas le chien en question. Bon sang Leskov, nous ne sommes pas ici pour récupérer tout les chiens errant de cette ville, j'ai une enquête à mener ! Dit-il contrarier à la demoiselle. Si celle-ci allait jouer les bonnes samaritaines a chaque fois qu'elle trouve un clébard égarer cette enquête va lui prendre des mois ! Malgré lui, il aidait tout de même a placer les chiots dans la caisse et quand ils furent placés, Miller reprit son chemin jusqu'au bout de la ruelle qui était une impasse donnant accès sur différents jardins, mais aucune trace de se sataner chien.

Je viens de trouver deux chiots dans une poubelle et je décide de les prendre et de les mettre dans la caisse de transport que j’avais à la base prévue pour le chien que nous recherchions. Et si le capitaine Miller me fait bien comprendre qu’il n’approuve pas, il vient tout de même m’aider.

Ça je le sais merci ! Mais ces chiots ne peuvent pas rester dans cette poubelle alors continuer à râler si ça peut vous faire du bien mais vous aller de toute manière finir par m’aider alors faites-le et nous pourrons reprendre les recherches !

Dis-je un peu sèche mais j’appréciais très moyennement la manière dont il me parlait, certes je comprenais qu’il avait une enquête à mener, mais moi j’étais vétérinaire et mon job c’était d’aider des animaux ! J’avançais ensuite en restant derrière Miller qui lui avait accéléré le pas. Lorsque tout à coup, au fond d’une ruelle j’aperçois un chien qui pourrait bien être le chien que nous recherchions.

Capitaine ! Je crois que j’ai trouvé le beagle de votre victime ! Il est au bout de la rue en face de moi !

La mauvaise nouvelle c’est que le grillage derrière le chien n’était pas intact et que si le chien le voulait il pourrait fuir et se retrouver dans une autre rue. Je m’avançais gentiment vers lui avant de poser la caisse avec les chiots dans un coin de l’allée… Je sentais que le beagle était très agité et ne demandait qu’à s’échapper…

Talya commence à s'énerver et n'appréciant guère Miller sur sa façon de lui avait parler. La réaction de la demoiselle ne le choquait guère puis que principalement les gens qui bosse avec lui finissent pas ne plus supporter son caractère de chien ! Et encore, ces clebs qui se trouvent dans la caisse son plus aimables que lui.

Oui, il avait râlé, mais il avait tout de même aider la jeune vétérinaire, pour certains le temps, c'est de l'argent et pour Miller le temps perdu, c'est du temps en moins pour résoudre une affaire. Ayant pris son chemin, Miller pensait que Talya l'avait lâché, que il se débrouille seul à la recherche de son « chien cannibale ».

Mais comme par magie, enfin, le chien fit son entrée en scène et c'est Talya qui attirait l'attention de Miller. Voyant le chien, comme la demoiselle, il s'avançait doucement, mais surtout se montrait méfiant après tout, il avait grignoté un cadavre qui ne dit pas qu'il avait pris plaisir à manger de la chair humaine a présent. Faite attention. Lançait-il en voyant le chien montré les crocs puis rapidement, il prenait la fuite comme l'avait pressenti Talya. S'avançant vers le grillage, celui-ci était bien trop haut pour l'escalader. C'est au pas de course que Miller remontait la petite ruelle et contournait les bâtiments pour rejoindre une autre rue où était censé passé le chien. Et c'est aussi rapide qu'un lapin qu'il traversait Miller avant de prendre la fuite dans Finsbury Circus. Bordel, mais c'est pas vrai ! Lâchait-il essoufflé. Le parc ne fessait que deux hectares, mais il a y avait de nombreux endroits pour que ce chien puisse passer inaperçu.