Je peinais à croire que tant d'erreurs avaient pu être commises pendant ma période de convalescence, il était grandement temps que je revienne afin de reprendre les rennes de l'entreprise, d'ailleurs certains allaient devoir répondre de leur incompétence et des congédiements étaient à prévoir. Fortement contrarié j'avais demandé à Stacy de ne pas me déranger et de ne me passer aucun appel à moins qu'il s'agisse de ma femme, j'avais beau être un bourreau de travail je savais me montrer disponible pour celle qui illuminait ma vie.

Plus je prenais connaissance de l'ensemble de ces comptes rendus plus j'en venais à m'énerver, ce qui d'une certaine façon était loin d'être recommandé au vu de mon état de santé. Tant d'incompétence et d'insouciance ne pouvait que me mettre en rogne. Les gens semblaient se comporter avec une désinvolture telle que je ne pouvais plus le supporter. Ils allaient devoir comprendre que ce qui était acceptable sous l'autorité de mon père ne le serait plus sous ma gouverne. Je comptais me montrer strict sur le respect des règles de gouvernance que je comptais mettre en place et les mécontents allaient devoir faire face à un choix très simple : se soumettre ou se démettre.

Il était près de midi et c'est alors que ma secrétaire me fit savoir que Allison était arrivée, il s'agissait là d'une visite surprise mais qui n'était pas sans me faire plaisir. Invitant ma secrétaire et la laisser entrer je lui proposai de prendre sa pause déjeuner dès maintenant ce qui, d'une certaine façon, semblait l'avoir étonnée.

Voyant la perfection faite femme pousser la porte de mon bureau je ne pus que sourire, me levant de mon fauteuil je me dirigeai vers elle afin de la prendre dans mes bras afin de l'embrasser. Oh ça c'est de la visite surprise comme je les aime. Je lui souris tout en lui caressant le visage. Tu m'as l'air toute retournée, dis-moi ce qui ne va pas. Je savais reconnaître lorsqu'elle n'était pas dans son assiette et l'expression qu'affichait son visage ne parvenait pas à me tromper.

J'étais heureux d'avoir l'accord de celle que j'aime afin de reprendre le travail, étant l'entêté que je suis j'en serais venu à le faire de toute façon, néanmoins le fait qu'elle m'accorde sa bénédiction n'avait pu que me faire le plus grand des plaisirs et cela me retirait un poids énorme de sur mes épaules. Évidemment je me connaissais mieux que quiconque, je savais que j'avais un caractère de merde, d'ailleurs j'avais promis à Allison de tout mettre en œuvre afin d'éviter de m'emporter … après tout il est vrai que le stress ne peut que s'avérer néfaste pour ma santé, bien que j'avais un cœur tout neuf mais vu le caractère artificiel – et expérimental – de l'organe qui m'avait été greffé je préférais me montrer prudent … c'était plus sage.

Bien entendu, d'ailleurs je m'y attendais, le retour au travail s'avéra des plus brutal. Je doutais fortement de niveau de compétence des gens que mon père avait mis en place de son vivant mais jamais je n'aurais pensé que leur niveau d'incompétence serait tel, j'allais donc devoir frapper fort afin d'insuffler à l'entreprise ce vent de renouveau auquel je comptais la soumettre et ceux qui n'apprécieront pas mon leadership n'auront qu'à se casser. L'ère empreinte d'immobilisme et de cette vision pour le moins archaïque qu'était celle de mon père appartenait maintenant au passé.

Classant quelques documents je souris lorsque ma secrétaire m'indiqua que Allison était arrivée et l'invitant à la faire entrer je lui proposai de prendre sa pause. Dès que je la vis passer la porte de mon bureau je me levai afin d'aller la rejoindre histoire de la serrer contre moi et pour l'embrasser. Tu me connais j'ai toujours faim, un vrai glouton. Bien sur le tout se voulait de l'humour. Je n'étais pas dupe je savais pertinemment reconnaître lorsque ma belle blonde n'était pas dans son assiette et en ce moment son langage non verbal se voulait pour le moins éloquent. D'accord je comprends ma belle mais si jamais tu veux en discuter sache que je serai toujours prêt à t'écouter. Je lui souris tout en lui caressant la joue. Alors tu veux que l'on mange ici ou tu préfères aller en ville? Il y a un nouveau bistro italien qui vient d'ouvrir ses portes.

Je lui souris lorsqu'elle répondit , avec son humour habituelle, à la remarque que je lui avais faite … il faut dire que je lui avais tendue une perche et évidemment elle n'avait hésité à s'en saisir. Par la suite , redevenant soudainement plus sérieux, je ne tardai pas à réaliser qu'elle ne se sentait pas très bien mais la connaissant comme je la connaissais maintenant je savais pertinemment qu'il ne servait à rien de la forcer à parler … elle le fera lorsqu'elle se sentira prête à le faire. Tout ce qui importait était qu'elle sache que j'étais de tout cœur avec elle et qu'elle pouvait compter sur mon appui. Mais de rien ma princesse, tu sais bien que je serai toujours là pour toi. Après tout ce que l'on a traversé si jamais je peux t'être d'une aide quelconque tu sais très bien que je serai heureux de te venir en aide.

Profitant de ce moment de tendresse je laissai une main remonter contre le bas de son dos, tout en laissant l'autre lui caresser les cheveux, et l'entendant me répondre dans un italien plus que parfait je lui souris tout en l'embrassant sur les lèvres. Alors on prend ma voiture ou la tienne? Attendant sa réponse je glissai un bras autour de sa taille alors que nous nous dirigions vers la sortie de mon bureau.

Certaines personnes avaient une vision de la vie teintée de négativisme, à un point tel qu'ils n'arrivaient pas à faire abstraction de leurs problèmes … pour ma part je préférais mettre l'emphase sur les résultats à atteindre que sur les embûches obstruant mon chemin … après tout j'étais d'avis qu'aucune situation, aussi difficile soit-elle, était sans issue. Observateur j'avais compris que Allison avait des soucis mais voyant qu'elle n'était pas prête à en parler je préférai ne pas insister après tout j'étais persuadé qu'elle finirait par se confier à moi lorsqu'elle jugerait le moment opportun. Me montrant réconfortant à son endroit je ne pus que lui sourire lorsque je vis qu'elle se mit à se montrer un peu plus enjouée. Mais de rien mon ange et on en parlera lorsque tu te sentiras prête à le faire.

Ses douces lèvres glissant contre les miennes, au gré de sa main me caressant la joue, je ne pus que savourer et prolonger ce tendre baiser et je lui souris de nouveau tout en glissant mon bras autour de la taille. Alors nous irons à pieds, c'est à 5 minutes d'ici. Il paraît qu'un peu d'exercice ne peut que me faire le plus grand bien. J'aimais bien jouer la carte de l'ironie alors que , d'une certaine façon, je reprenais les consignes du médecin afin d'en faire mienne. Sortant de mon bureau je me dirigeai avec ma princesse vers la cage d'ascenseur. Dommage qu'elle n'ait pas bloquée durant la descente j'en aurais bien profité. Je lui servis cette remarque, tout en lui faisant mon regard de pervers, alors que nous nous dirigeâmes vers la sortie de l'immeuble.

Marchant avec Allison nous arrivâmes à destination et m'arrêtant devant l'employée à la réception je demandai une table pour deux personnes en bordure de la terrasse.

Lorsqu'une personne ne sent pas prête à parler d'un truc il est inutile de tenter de lui tirer les vers du nez, cela ne peut qu'envenimer les choses, puisque d'une certaine façon je me reconnaissais dans ce trait de caractère je préférai ne pas la relancer puisque je savais que – tôt ou tard – elle finirait bien par m'en parler.

Embrassant la femme que j'aime je me permis un brin d'humour et sa réaction ne me surpris guère. Riant de bon cœur avec elle lorsqu'elle me dit que nous pourrions faire un sprint je me dirigeai avec elle dans l'ascenseur. Lorsque les portes s'ouvrirent sur le lobby de l'immeuble je me permis de plaisanter et sa réponse fut sans le moindre équivoque. Je sais mon amour, je le sais parfaitement. Je lui souris de nouveau et passant mon bras autour de sa taille je finis par l'entraîner à ma suite hors de l'immeuble.

Arrivé au restaurant je pris place à notre table et lui souriant, après qu'elle me confirma savoir exactement ce qu'elle compta commander, je jetai un regard rapide sur la carte. Je crois que je vais opter pour un truc léger vu la teneur de mon après-midi. En effet c'était sage comme décision.

M'installant avec elle à notre table je me mis à parler de mes projets pour l'après-midi un peu comme s'il s'agissait d'un truc anodin mais avec Allison tout semblait revêtir une grande importance et elle n'hésita pas à me demander ce que j'allais faire de mon après-midi. Une chose est sure jamais je ne pourrai lui reprocher de ne pas s'intéresser à ce que je fais. Je dois remettre les pendules à l'heure avec certaines personnes. Je dois admettre que cela ne me plaisait pas mais j'avais cet étrange pressentiment que j'allais devoir de nouveau montrer qui commande. C'est un excellent choix, moi je vais opter pour une salade verte et des raviolis. Je lui caressai la main. Garde moi une place dès que je termine ma réunion je te rejoins bellissima.

Et puis soudain son téléphone retentit. Vas-y ma puce. Je la connaissais elle était tout aussi dévouée à son travail que moi et puis on ne sait jamais cela pourrait être urgent. Je voyais bien de par l'expression de son visage qu'il ne s'agissait pas là de quelque chose de banal. Je n'aimais pas la sentir aussi mal, je n'avais pas l'habitude de la voir aussi retournée. Mon ange de toute évidence il y a un truc qui te perturbe. Et si tu m'en parlais? Tu sais bien que tu peux compter sur moi et puis si je peux t'être d'une aide quelconque j'en serais ravi. Bien entendu je ne pouvais pas la forcer mais je me sentirais moins inutile si elle me mettait au courant après tout c'est mon rôle de la soutenir.

Entre nous il n'y avait que très peu de secrets qui tenaient, tôt ou tard nous finissions toujours par se confier l'un à l'autre. Je pouvais bien voir que malgré tout elle ne parvenait pas à ne pas se faire de soucis me concernant. En fait je me suis rendu compte qu'un des collaborateurs de mon père a profité de ma convalescence afin de faire main basse sur une somme pour le moins rondelette, environ 10 millions, rien qui puisse mettre l'avenir de la boîte en péril mais néanmoins c'est tout de même un dossier sur lequel je vais devoir me pencher. Le pire dans tout ça c'est que j'appréciais ce vieux sénile mais puisqu'en affaire il n'y pas la moindre place pour les sentiments j'allais devoir me contraindre à le remercier de ses services. Je vais devoir le congédier et pourtant ce vieux con était comme mon oncle. Je ne peux pas tolérer ce genre de comportement, le pire c'est que s'il m'avait demandé du fric je lui en aurais donné. J'étais comme ça, j'avais beau être généreux je ne tolérais pas le manque d'intégrité. Sa main contre la mienne je lui souris de nouveau. Je le conserve précieusement t'en fait pas. D'ailleurs je compte bien te rejoindre dans ton lit ma belle marmotte.

Comme je le disais précédemment entre nous il n'y avait que très peu de secrets qui puissent subsister. Lui demandant de quoi il pouvait bien en retourner elle ne tarda pas à tout m'expliquer et rapidement je compris pourquoi elle se mettait dans de tels états. Oh je comprends ma belle et je suis de tout cœur avec toi, c'est jamais simple ce genre de choses. Prenant sa main je glissai mes lèvres contre celle-ci. Le petit va avoir besoin d'un environnement stable afin de se refaire un équilibre. Si je peux faire quoi que ce soit n'hésite pas mon amour. J'étais richissime, j'avais un vaste réseau de contacts, alors pourquoi ne pas mettre le tout à profit pour la bonne cause.

Allison me connaissait parfaitement, elle savait bien que je ne laisserais pas passer un tel acte mais pourtant elle avait raison je me devenais de me ménager … après tout mon état de santé était toujours précaire mais je ne voulais pas que les gens abusent de mon état et il était évident que c'était ce qui avait été tenté. Moi? M'énerver? Je fis mine de rouler les yeux. Mais je ne m'énerve jamais c'est bien connu. C'est plutôt mon entourage professionnel qui semble avoir le chic pour me mettre hors de moi. Je lui fis un sourire amusé. Je te promets de demeurer aussi zen … qu'une bombe nucléaire. Bien sur c'était de l'humour mais je finis par reprendre mon sérieux. Je vais agir en faisant abstraction de tout sentiments, je vais laisser l'émotivité de côté afin de me montrer rationnel. J'ai toujours été de ceux qui croyaient qu'il fallait savoir faire la part des choses en affaire.

Je savais qu'elle avait tout aussi envie que moi de me voir la rejoindre et je ne pus que sourire à sa remarque.

Étant plutôt observateur j'avais rapidement réalisé qu'un truc n'allait pas et bien qu'elle m'avait mentionné à quelques reprises qu'elle préférait attendre pour en parler je finis néanmoins par revenir à la charge … cette persistance avait fini par l'emmener à se confier sur ce qui pouvait la mettre dans un tel état. L'entendre me raconter cette histoire n'avait pu que m'inciter à lui proposer mon aide. Mais de rien c'est tout naturel. Je ne peux qu'espérer que tout se déroule bien. En effet je la connaissais, Allison était une entêté … elle ne lâchait pas facilement le morceau mais c'était aussi ce qui faisait son charme.

Il s'agissait, ni plus ni moins, que d'une atteinte à mon autorité et si jamais je laissai le tout passer sans même réagir je courais le risque de voir ce genre de comportement se répéter … il était hors de question que je laisse quiconque foutre en l'air le fruit de mon dur labeur. Bien sur, avec mon état de santé, je pouvais aisément comprendre les inquiétudes de celle que j'aime mais de savoir qu'elle m'appuyais ne pouvait que m'insuffler la force de livrer ce combat qui allait être le mien. D'ailleurs ma décision fera abstraction de toute considération personnelle, ce que je vais faire le sera au nom de la bonne marche des affaires … rien de personnel. Bien sur j'allais tout de même titiller mon côté rancunier mais bon valait mieux ne pas en parler ouvertement et puis elle me connaissait suffisamment pour savoir me décoder.

Je voyais bien que cette histoire l'affectait, plus qu'elle ne voulait l'admettre, c'est d'ailleurs ce qui m'incita à lui faire comprendre que j'étais prêt à l'épauler si jamais elle sentait le besoin d'avoir recours à mon aide. La regardant, noyant mon regard dans le sien, au gré de cette sensation de douceur que je pouvais ressentir au contact de sa main je ne pouvais qu'être touché par le désarroi qui semblait l'habiter. Je sais mon ange … je te suggère fortement de prendre un peu de recul, tout au plus une journée, histoire de ne pas prendre une décision sous l'effet de l'impulsivité. Je ne pus que lui sourire tout en lui caressant la main. C'est moi qui a dit ça? Bien sur j'avais décidé de faire part d'auto dérision afin de la faire sourire et puis je repris mon sérieux. Peu importe ce que tu feras je suis persuadé que ce sera la bonne décision, j'ai confiance en ton jugement.

Allison avait raison, une fois de plus, je me devais de faire ce qui se devait d'être fait afin de mettre de l'ordre dans la gestion de mon entreprise mais il fallait également que je fasse gaffe à ne pas y laisser ma santé … il faut dire que j'avais galéré grave à ce chapitre au cours des derniers mois. Je tenterai de faire pour le mieux. Je lui souris tout en la regardant alors qu'elle porta son verre à ses lèvres.

Je voyais bien que cette histoire dans laquelle elle se trouvait impliquée était de nature à la virer à l'envers d'ailleurs c'est ce qui m'incita à lui prendre la main. Je te comprends ma chérie mais tu sais tout aussi bien que moi que souvent l'émotivité est notre pire conseillère. Sur ce point je savais que j'avais raison, après tout comme émotif j'étais pas mal dans mon genre. Bien que j'avais un agenda plutôt chargé je dois dire que je ne savais pas trop comment lui résister lorsqu'elle s'adressait à moi de la sorte. Pourquoi pas et puis ça va me permettre de méditer ma décision. Je lui souris tendrement tout lui caressant l'avant bras pour ensuite m'emparer de sa main. Je t'accompagnerai avec plaisir.

Je lui souris lorsqu'elle me dit qu'elle devrait apprendre à savoir prendre sur elle mais j'étais d'avis qu'elle ferait une grave erreur après tout nul ne peut aller à l'encontre de sa nature véritable. Allison tu es une femme plus que remarquable, d'ailleurs ce n'est pas sans raison si j'ai finis par craquer pour toi, mais je suis d'avis que tu aurais tort de tenter de changer. Tu vois tu es une femme entière, tu es une personne émotive donc il est normal que ces dites émotions finissent par influer sur ta prise de décision … si jamais tu tentais de faire abstraction de cet aspect de ta personnalité je crains que tu finisses par agir en contradiction avec tes valeurs et tu ne pourrais que t'en retrouver d'autant plus malheureuse. Glissant ma main contre la sienne je finis par approcher mes lèvres des siennes histoire de l'embrasser. Ne change surtout pas.


J'avais donc accepté d'aller rencontrer ce gamin mais sans trop m'en rendre compte j'avais intrigué ma belle blonde par certains éléments de ma réponse. Il est vrai que je suis difficile à suivre par moment. Je rigolai légèrement avant de reprendre. En fait je vais profiter de cet après-midi en ta compagnie afin de méditer cette décision que je dois prendre relativement au sort de certaines personnes au sein de mon entreprise … je préfère prendre un peu de recul que de prendre une décision impulsive et que je pourrais regretter une fois le calme revenu. Il valait mieux mûrir ce genre de décision après tout. Mais de rien ma princesse, c'est tout à fait normal.


Le serveur ayant finit par nous apporter nos plats je ne pus que sourire à Allison lorsqu'elle me souhaita bon appétit. Bon appétit Miss Cameron. J'aimais bien l'appeler ainsi tout en lui lançant des regards plus que charmeurs … d'une certaine façon c'était ma manière de garder notre flamme bien intacte.

Je ne pus que lui adresser un large sourire lorsqu'elle me confirma qu'elle était touché par la douceur de ces quelques paroles que je venais de lui adresser … pourtant j'étais persuadé d'avoir donné dans la simplicité. Mais de rien mon ange et puis il y a de ces paroles que je ne me lasserai jamais de prononcer. Me laissant aller à ce tendre moment je ne pus que prolonger ce doux baiser tout en le savourant. Je t'aime plus que tout.

Allison me connaissait elle savait pertinemment que tôt ou tard je remettrais les pendules à l'heure mais pour le moment j'étais d'avis que j'avais plus important à faire c'est pourquoi j'avais fini par accepter de l'accompagner. Les affaires peuvent bien attendre ma belle et puis je statuerai sur leurs cas en temps opportun.

Attaquant mon repas je me sentais d'humeur joueuse et Allison remarqua rapidement mon petit jeu puisqu'elle n'hésita pas à me demander d'y mettre un terme tout en utilisant presque le même ton que celui que j'empruntais. Comme si ça ne te plaisait pas. Je lui tirai la langue avant d'attaquer de nouveau mon repas … il faut dire que je prenais plaisir à la taquiner.