Elle aussi se sent un peu nerveuse, comme à chaque fois qu'elle accompagne un client pendant l'interrogatoire et encore plus nerveuse quand elle est au tribunal. Mais la nervosité fait partie de son métier et c'est une bonne chose. Elle esquisse un sourire aux paroles d'Aiden. Plus vite c'est fait, plus vite la décision sera prise et plus vite on aura une réponse sur ce qu'il adviendra de vous. Allez prenez une grande inspiration et croisons les doigts.
Quand les deux officiers entre pour l'interrogatoire, Lily se lève et va s'installer à côté de son client, le dossier ouvert, le stylo en main. Elle fait un léger hochement de la tête. Messieurs nous sommes prêts, nous pouvons commencer. Dit elle aux officiers de police.
Ce moment que je craignais fini par arriver. Les deux officiers ouvrent le dossier qu’ils ont apportés. Sauf qu’il ne commence pas tout de suite avec leur question sur le problème qui m’amène ici. « Monsieur Burton, vous faites quoi dans la vie ? » Je tourne la tête vers mon avocate, mais il parait que c’est normal comme question. Peut-être que j’avais aussi ce genre de question la dernière fois. Je ne m’en souviens sans doute pas. Je me retourne alors vers les officiers… « Vous le savez très bien, mais soit je vais vous le redire. Je suis videur. C’est tout ce que j’ai trouvé comme boulot… »
Je me crispe un peu, serrant les poings. Je les crois tout à fait capable de me sortir des conneries pour me faire dire ce qu’ils veulent entendre. En l’occurrence ce serait que la plus vérité, mais j’ai pas envie qu’il le sache. Et c’est qu’ils enchaînent avec des questions similaires… ça va être long.
Dernière édition par Aiden Burton le Mer 7 Déc - 15:33, édité 2 fois
Quand les deux officiers commencent avec leurs questions, Lily sourit. Au moins ils n'ont pas poser la question banale habituelle que certains officiers ne se font pas prier pour poser. Elle hoche doucement la tête pour lui faire comprendre qu'il peut répondre à la question qu'ils viennent de lui poser. Elle pose juste la main sur le bras d'Aiden et se penche vers lui pour lui glisser à l'oreille. Répondez sans agressivité, sinon ils peuvent mal le prendre.
Puis elle regarde les officiers. Vous pouvez continuer messieurs, mais pourriez vous poser des questions en rapport avec l'arrestation de mon client s'il vous plais et pas des questions histoires d'alimenter la conversation.
Sans agressivité qu’elle me dit. Mais en même temps ils me saoulent, j’y peux rien. Au moins elle leur demande d’en venir au sujet qui nous intéresse. Ils deviennent d’un coup plus sérieux et moi plus nerveux. Je dois faire un grand effort pour ne pas leur sauter à la gorge. « Alors… vous voulez qu’on aille droit au but, soit… où est-ce que vous étiez le soir du 3 décembre à 23h… »
Nous y voilà donc. Cette fois je ne regarde pas mon avocate, je sais déjà quoi leur répondre. Nous avons une histoire toute prête avec mon ami et associé, pour ce genre de situation. « J’étais chez moi… avec un ami. » Je leur lance un sourire victorieux. La partie commence…
Oui elle lui demande de ne pas être agressif dans ses réponses, elle préfère qu'il soit calme et qu'il réponde posément aux questions. Elle se doute que souvent les questions peuvent être agaçante. Elle sourit à la remarque de l'officier. Elle veut qu'ils aillent droit au but oui, comme ca, ca leur fera gagner du temps, autant à eux qu'à Aiden, qu'à elle.
Elle même prend son stylo à ce moment là et note sa réponse. Elle tourne légèrement la tête et le regarde. En le voyant sourire, elle fronce les yeux, se demandant si il joue la comédie ou si il est sérieux. Elle secoue légèrement la tête puis regarde les officiers. Maintenant que vous savez où étiez mon client, avez vous des preuves quelconque contre lui ?
Je ne devrais pas sourire comme ça… je le sais bien, mais je ne peux pas m’en empêcher. C'est plus fort que moi, une fierté mal placé sans doute. Je reprend alors mon sérieux comme la femme à mes côtés leur rabat un peu le caquet. Sauf qu’ils ne compte pas me laisser partir comme ça. « Il se trouve, Maître, que la victime à formellement désigné votre client comme son agresseur. Et puis.. il va nous falloir le nom de votre ami, monsieur Burton. » Je me redresse sur ma chaise et vient poser mes mains sur la table. « Il s’appelle Simon Newman. Il est commissaire priseur chez Sotheby's. Il vous confirmera sans problème. »
Il prend note avant de m’assurer qu’ils allaient vérifier ça. Moi je me penche vers mon avocate et lui glisse une question. « Cela prendra combien de temps à votre avis ? »
Elle hoche la tête et regarde les officiers. Il se trouve messieurs, que votre victime peut très bien avoir fait erreur sur la personne ou peut avoir confondu mon client avec un autre homme. Et tant que vous n'avez pas de preuves matériels que mon client était sur les lieux, j'aimerais bien que vous arrêtiez de le considérer tout de suite comme coupable. Pendant qu'il donne toute les informations concernant son '' alibi '' elle prend elle aussi toute les informations.
Elle hausse doucement les épaules. Tout dépendra de votre ami, du temps qu'il mettra à répondre aux questions. Ca peut durer jusqu'à ce soir, voir jusqu'à demain ou tout peut s'arrêter dans une heure.
Oh, mais ma chère s’il me considère comme coupable c’est qu’il sait. Il a compris et il connait sans doute les rumeurs qui courent sur moi. Mon patron me paye pour ça. Il le sait très bien, mais il n’a pas de preuve. Sinon ils auraient déjà essayé de faire de moi une balance. Quant à Simon, je n’ai pas peur. Il comprendra très rapidement ce qu’il se passe. Il faut juste qu’il soit bien à son bureau et ça sera rapide… sinon ils vont d’abord devoir le trouver. En tout cas l’avocate ne se laisse pas marcher sur les pieds et ça me plaît beaucoup. Je la remercie comme elle me répond. Avec de la chance ça ira vite.
Seulement ils vont devoir le trouver. Les officiers se lèvent alors et l’un deux me regarde d’un air suffisant qui me fait serrer les poings très fort. « Nous allons vérifier auprès de Monsieur Newman. En attendant… si vous n’y voyez pas d’objection, Maître, Monsieur Burton retourne en cellule. Vous pourrez bien sûr rester avec lui. » Je me tourne alors vers l’avocate, mais je doute qu’elle puisse si opposer.
Coupable ou innocent, Lily se doit de défendre son client. Même si elle même se doute fortement qu'il n'a pas été tout à fait honnête avec elle. Elle ne peut pas le juger et doit l'aider tant bien que mal. Il fut un temps, elle aurait fermer son clapet, se serait prostrée dans son coin et aurait attendu, mais plus maintenant. Maintenant elle à pris de l'assurance et elle n'a plus peur de rien. Mais surtout, elle ne se laisse plus faire et ca paie bien pour son travail.
Elle sourit face à la remarque de l'officier. Quand bien même j'aurais une objection, aurais je mon mot à dire ? Non je ne pense pas. Il va de soit que je vais rester avec mon client le temps que vous vous renseigniez.
Elle restera avec moi qu’elle dit. Je sais pas si je dois être rassuré ou pas. Les officiers sortent de la pièce avant qu’un agent n’entre à leur place. Comme il me le demande je me tourne et place mes mains dans mon dos. Il me menotte alors et m’entraîne en direction des cellules. Après plusieurs portes de sécurité je me retrouve finalement dans une des cellules. Mon avocate se tient de l’autre côté. Je tourne littéralement comme un lion en cage. « Vous n’êtes pas obligé de rester vous savez… » Je fini par m’asseoir et bouge mes doigts, je commence à avoir mal… Tant que je peux les bouger c’est bon. « Surtout si c’est long…mais il devrait être à son bureau là. »
Fin de l'interrogatoire, elle se lève aussi et attend que l'agent ne menotte son client, elle le laisse le conduire en cellule. Elle ne le suit pas tout de suite, elle monte juste aux étages supérieurs pour voir son compagnon rapidement. Une dizaine de minutes plus tard, elle revient et va rejoindre Aiden de l'autre côté des cellules.
Je sais que je ne suis pas obligée d'être là. Vous voulez que je parte ? Parce que ca ne me dérange pas de rester.
Elle s'approche des barreaux et le regarde. Vos doigts vous font mal ? Vous voulez qu'on fasse venir un médecin pour voir si vous n'êtes pas blessé ?
« Non partez pas !... Enfin je veux dire. Je veux pas que vous partiez… enfin… bref faite comme vous voulez. » Je me sens un peu gêné, j’ai pas l’habitude de ne pas trouver mes mots, de ne pas savoir comment formuler mes phrases. Elle me demande alors si je veux un médecin. J’hésite un instant avant de répondre. « Si vous pensez que j’en ai besoin… parce que oui, ça fait mal. Mais en même temps vous l’avez vu dans mon casier… j’ai l’habitude de me battre… » Je ricane moi-même à ma réflexion à la con. Je me relève alors et vient me placer devant les barreaux sans pour autant les toucher. « En attendant… ça fait longtemps que vous êtes avocate ? »
Elle se gratte légèrement la nuque puis sourit à son bafouillement. En gros ce que vous n'arrivez pas bien à me dire, c'est que vous voulez que je reste avec vous tout simplement.
Elle voit bien que ses doigts le font souffrir, voilà pourquoi elle lui propose de faire venir le médecin. Je l'ai vu dans votre dossier, mais je vois aussi à votre façon d'agir que vous souffrez et si un médecin peu vous donnez quelque chose pour vous soulagez ses douleurs c'est toujours bon à prendre. Mais ce n'est pas à moi de décider, c'est à vous de dire : je voudrais voir le médecin.
Elle sourit. Ca fais deux ans maintenant. J'ai arrêter mes études à quand je me suis mariée et reprit ma dernière année à mon divorce. Mais rassurez vous, il semble que je sois une bonne avocate. Et vous Aiden ? Vous permettez que je vous appelle par votre prénom ? Avant d'être videur, avant d'avoir été incarcéré, quel était votre métier ?
« C’est bon. Pas besoin d’un médecin… ça m’apprendra… » Et puis si tout va bien je serais rapidement dehors. Au pire j’irais moi-même chez un toubib. Elle me répond alors et moi je souris d’un air compatissant lorsqu’elle me parle de divorce. Elle me rassure en me disant qu’il parait qu’elle est une bonne avocate. Moi je lui souris. « Je n’en doute pas ». Lorsqu’elle me demande si elle peut m’appeler par mon prénom je hoche la tête pour lui dire que oui. Elle me demande alors ce que je faisais avant d’être incarcéré. Je baisse un peu la tête avant de lui répondre. « J’étais agent de sécurité, dans une banque. Sans diplôme c’est tout ce que j’avais trouvé… j’ai pas fait de grande étude. J’en ai pas eu l’occasion en fait... J’aurais dû. J’en serais pas là aujourd’hui… »
Ca vous apprendra ? Vous pensez que vos douleurs sont une punition pour vous être pris pour Rocky Balboa ? En tout cas c'est vous qui décidez et tant que vous êtes ici, à tout moment vous pouvez le demander.
Oui elle est divorcée, elle n'a pas de honte ou pas gêne à le dire, après tout, on ne compte plus le nombre de femmes divorcées dans ce pays qui ont repris leur études. Elle sourit aussi. Merci de votre confiance en tout cas.
Quand il lui parle de sa vie d'avant elle l'écoute attentivement. Rien ne vous empêche de reprendre vos études vous savez, ne serais ce que pour obtenir un diplôme. Surtout que maintenant, il faut un diplôme pour tout. Dit elle en roulant les yeux d'un air agacé. Que comptez vous faire une fois que vous serez sorti d'ici ? Comptez vous continuer vos conneries ? Ou essayer de changer ?
Elle me fait la morale en plus… enfin, elle a pas totalement tort aussi je ne dis rien. Seulement quand elle me parle de reprendre des études là je rigole franchement. « Permettez-moi d’en douter… la dernière fois que je suis allé dans un établissement scolaire j’avais 14 ans... et encore je me suis fait virer… en plus de ça j’ai un casier. Je pourrais pas reprendre mes études. En plus je ne saurais même pas quoi faire. » Elle semble, contrarié par le fait qu’il faille un diplôme pour n’importe quoi maintenant. Sauf que ça remarque… elle ne me plait pas du tout et j’ai un putain de mauvais réflexe. Je sers les poings tellement fort que je sens un de mes doigts craquer.
Je cherche à ne rien montrer et profite de la colère dans ma voix pour cacher la douleur. « Continuer mes conneries ? Vous croyez que j’ai cherché à venir ici ? Que… je survie comme je peux… » Survie… non, ok je vis très bien en fait. On peut même dire que je me fais pas mal de fric, mais ça je vais pas le dire.
Elle fait la morale à son beau-fils de 40 ans, elle ne va pas se gêner pour la faire à un jeune homme non plus. C'est l'un de ses défauts d'avocate, elle est trop souvent maternelle avec ses clients, ce qu'elle ne devrait pas. Je sais que vous avez un casier, je l'ai eu sous les yeux. Elle hausse doucement les épaules. Dans ce que vous aimez, ce qui vous plais. Il n'y à pas d'âge pour apprendre ou ré apprendre. Après ce n'est qu'un avis, c'est votre décision.
Elle secoue la tête quand elle le voit s'énerver et tape doucement sur les barreaux. Continuez à gueuler comme vous le faite et vous allez vous retrouvez en isolement le temps que vous vous calmiez, ce qui retardera encore votre moment de sortir. Elle soupire. Je ne sais pas. C'est une question à laquelle vous seul pouvez répondre. Dit elle en repartant en arrière et en allant chercher une chaise. Elle revient avec la chaise et s'assied en face d'Aiden. Aiden, loin de moi l'idée vous jugez, vous condamnez ou même vous vexez ce qui semble être assez rapide chez vous. Je cherche juste le meilleur moment de vous aidez.
Je me recule doucement comme elle tapote contre les barreaux. Encore une fois elle a raison. Je ne vais rien gagner à me retrouver en isolement. Surtout que demain soir je dois à tout prix être dehors. Sauf que ça, je ne lui dirais pas. Alors je m’assoie en face d’elle. Elle doit avoir l’intention de rester si elle prend une chaise. Moi, je respire un bon coup avant de meubler le silence qui s’installe doucement. « Je sais même plus ce que ça fait de suivre des cours… quand j’ai été renvoyé de l’école j’ai fugué… j’ai fait des mauvaises rencontres et au bout d’un mois je me suis retrouvé à moitié mort dans une ruelle… mes seules expériences professionnels sont le magasin de mon père et la sécurité… je ne connais rien d’autre. Je pourrais pas avoir une super vie comme mon frère… » Je me relève alors, lui demandant de me pardonner de l’embêter avec ça.
Dernière édition par Aiden Burton le Jeu 8 Déc - 21:21, édité 1 fois
Comme il décide de se calmer, elle décide de rester. De toute façon, elle ne l'aurait pas abandonner, elle n'est pas comme ca. Mais elle ne reprend pas paroles, elle attend qu'il soit calme et qu'il décide de reparler. Pendant ses quelques minutes de silence, elle regarde deux trois choses dans le dossier et quand il se décider à parler à nouveau. Elle ferme le dossier et le range dans sa serviette. Elle redresse la tête et l'écoute. C'est très chiant, être assit pendant des heures alors qu'on préférerait être dehors, écouter, travailler, mais ca fais parti de la vie je dirais. Éventuellement les cours par correspondance peuvent être bien aussi.
Elle sourit compatissante à ses paroles. Vous n'avez pas eu la vie facile, mais il ne tient qu'à vous de changez après tout. Que fessiez vous dans le magasin de votre père ? Et dans la sécurité, qu'est ce que vous aimez ? Quand il lui fait comprendre de le pardonner, elle fait un signe façon de dire qu'il n'y à pas de raison qu'il s'excuse.
« Vous avez toujours les bons mots, vous… » Certains pourraient croire que je la critique, mais il n’en est rien. Je fais juste une simple constatation. « Ecoutez… je ne pourrais pas reprendre de cours » J’ai pas envie et pas vraiment le temps non plus. C'est que ça occupe les trafics. « Pour ce qui est de mes boulots… alors dans le magasin j’aimais rien à part peut-être que j’étais avec mon père. Mais il ne me laisser pas le choix. Il me faisait surtout ranger et laver. Tout ce qu’il ne voulais pas faire en sommes… Après agent de sécurité… c’était un boulot alimentaire pour que ma copine puisse continuer ses études… c’était sympa, mais je pourrait pas vous dire ce qui me plaisait vraiment. » Je jette un rapide coup d’œil à mon petit doigt qui me fait vraiment souffrir de plus en plus. Il commence à devenir bleu… je me tourne alors vers l’avocate. « Euh… je pourrais voir un médecin… s’il vous plaît… »
Dernière édition par Aiden Burton le Jeu 8 Déc - 21:23, édité 2 fois
Elle se retient de rire à ce qu'il lui rétorque. J'aimerais bien que mon fils me dise pareil vous savez. Elle secoue la tête. Ce n'était pas une obligation, juste une discussion et des propositions. A nouveau elle l'écoute attentivement quand il se confie à elle sur ce qu'il fessait avec son père ou en tant qu'ADS. Ca peut paraître comme un travail ingrat, mais c'est façon d'apprendre aussi. Elle réfléchit un instant. Quand vous étiez petit, qu'est ce que vous rêviez de faire ?
Elle se lève quand il demande à voir le médecin et regarde son doigt, elle hoche la tête et lui fait signe d'attendre. Elle sort pour allez chercher un officier et demander à prévenir un médecin. Elle revient quelques instant plus tard. J'ai entendu dire que vous alliez être emmener à l'hôpital pour soigner votre doigt, mais je n'en suis pas sur.
Encore une fois elle cherche à me rassurer quant à ses paroles. Elle me demande ce que j’aurais voulu faire quand j’étais petit. Sauf que je n'ai pas le temps de lui répondre avant qu’elle ne prévienne les officiers. Elle revient me dire que j’irais peut-être à l’hosto…. Je ne lui réponds donc quand elle revient. « Je ne sais même pas. Enfin j’ai arrêté d’y pensais y a longtemps. Je crois que je voulais être prof… » je n’ai pas le temps de finir qu’un homme arrive pour dire qu’un médecin arrive. Ils ne veulent pas prendre le risque de me faire sortir. Moi je ne dis rien, me contentant de le regarder d’un air froid. Je tente un instant de bouger mon doigt, mais rien à faire j’ai fini par le casser. « Vous avez dit être divorcée… vous avez des enfants ? »
Dernière édition par Aiden Burton le Jeu 8 Déc - 21:24, édité 1 fois
Elle est partie assez vite pour lui laisser le temps de réfléchir aussi. Bien souvent à une telle question, il faut repartir dans ses souvenirs pour se rappeler quel était notre rêve d'enfants et en même temps. Si elle s'est dépêchée de prévenir l'officier, c'est aussi pour ne pas que son client souffre trop longtemps de son doigt. Elle écoute sa réponse en souriant. Prof aurait été un beau métier, je pense que vos élèves féminines aurait apprécier vous avoir comme professeur. Dit elle en gardant son sourire.
Elle se pousse quand le médecin vient s'occuper de son client et entre dans la cellule aussi, elle s'assied à côté d'Aiden pour continuer la discussion et ainsi qu'il ai l'esprit ailleurs le temps de la consultation. J'ai un fils, il à 21 ans et j'ai également 2 belles filles et 3 beaux fils, les enfants de mon compagnon. Et vous ?
Je rigole un peu à sa réflexion. C’est toujours bizarre d’entendre que l’on est bel homme. Enfin moi ça me fait bizarre. Le médecin arrive alors et entre dans la cellule suivie par un agent. Mon avocate entre à son tour et vient se mettre à côté de moi. Elle me parle alors de son fils et de ses beaux-enfants. Avant de me demander si moi j’en ai. Je regarde alors le médecin un instant avant de reporter mon attention sur elle. « Non… ma copine et moi ont aurait voulu… mais comme je me suis retrouvé en taule… elle m’a quitté et j’ai plus retrouvé personne ensuite. Aucune femme ne veut d’un ancien taulard pour copain. Je n’ai fait que… aaah » Le médecin sursaute un instant comme je retire ma main. « Désolé, mais votre doigt est cassé. Je dois réduire la fracture et l’immobiliser. Ça va faire mal, mais vous risquez de ne plus pouvoir vous en servir sinon… » Je lui tends alors la main, pas rassuré du tout. Espérons qu’il fasse ça vite et bien…
Lily aurait voulu avoir d'autres enfants à part Will, mais les conditions avec son mari n'était pas parfaite, aussi Will lui à suffit. Et maintenant avec les enfants de Frank, elle à enfin la famille nombreuse qu'elle à toujours voulu. Elle retourne la question à son client et l'écoute. Vous trouverez quelqu'un. Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites. Même si vous étiez taulard, il n'y à pas de raison que vous ne trouviez pas quelqu'un. J'ai eu plusieurs clients qui étaient en prison et qui pourtant ont une vie, une femme, des enfants. Ca viendra, quand ca viendra tout simplement je dirais.
Elle grimace en entendant les paroles du médecin, elle à déjà mal pour lui. Tendant la main, elle attrape celle d'Aiden. Serrez tant que vous voulez, mais ne me broyez pas la main. Dit elle avec un grand sourire. Faites le petit chien, concentrez vous sur votre respiration, vous savez, ca aide à ne pas penser à la douleur.
