Ce que je craignais depuis toujours est arrivé. Il fallait que ça arrive, c'était une évidence. J’ai toujours eu peur des avions, de prendre l’avion. C’est pourquoi je n’ai jamais accompagné ma femme lors de l’un de ses voyages. Par peur que l’avion crash. Même si on m’a dit que les risques d’accident d’avion sont beaucoup moindre qu’une voiture, cela me fait tout de même peur et j’ai eu raison. Cette peur de perdre ma femme, ce jour ou je regrette de ne pas avoir été avec elle me rend dingue. J’aurais dont dû aller avec elle cette fois ci. Elle m’est revenu en un morceau et vivante, presque intact. Même si le médecin a dit que sa mémoire en est peut être atteinte, mais à quel point? Il n’en savait rien encore. Cela fait une semaine que je suis à son chevet, jour et nuit, à attendre qu’elle se réveille. Cela fait une semaine que je tiens sa main sans presque jamais la quitter, sauf pour aller au toilette et manger un truc, même si je ne mange presque rien ces jours ci…

Pourquoi aussi, il a fallu que ça tombe maintenant… ma future paternité? J’ai eu le choc de ma vie quand le médecin m’a annoncé, de cette façon. Vous avez de la chance, elle n’a pas perdu le bébé. c’est comme ça que j’ai su qu’elle attendait mon enfant. Il a été conçu, la veille de son départ. Je l’ai su quand je lui ai demandé, au médecin, depuis combien de temps elle était enceinte. Il m’a lancé Plus ou moins 4 semaines. Je me suis passé la main dans les cheveux et je me suis mis à pleurer. La dernière fois ou j’ai pleuré, c’était à la mort de ma mère. Mais cette fois ci, je pleurais pour deux raisons. Sans savoir si c’était de joie ou de tristesse.

Ma douce femme à les mains gelés, elle est branché à un respirateur depuis son arrivé. Je suis fatigué, je ne dors plus et j’avais juste ce souhait de la voir se réveiller enfin. Je fini enfin par m’endormir de fatigue, après avoir passé 24 heures éveillé. Mais à peine endormi, je sentis les doigts de ma femme bouger dans ma main, comme un frôlement. Je relève la tête. Je vois ses yeux bouger sous ses paupières. Je pèse le bouton d’alarme pour appeler l’infirmière.

Ana…

L’infirmière arrive dans la chambre, elle voit que ma femme se réveille. Elle repart en vitesse chercher le médecin. Pendant ce temps, Ana parle et je comprends qu’elle se rappelle pas son nom. Merde. Je crains le pire.Je serre sa main quand elle serre la mienne.

Je suis là. C’est toi Ana, Anastasia Gray Stevenson, ma femme, je suis Lawrence Stevenson, ton époux. Tu aimes m’appeler Lolo. Tu te rappelles de quelques chose? Tu es à l’hôpital.

Je me racle la gorge, les larmes aux yeux. J’ai peur qu’elle ait perdu la mémoire, qu’elle ne se souvienne pas de nous, de notre amour. Elle demande de quoi ou vomir. C’est surement l’effet de la grossesse et il ne serait pas bien de ma part, de lui dire maintenant, j’attendrai quelques jours encore, ou quand elle sera enfin à la maison. Je lui trouve une bassine et lui met près de son visage.

Tiens.

Je la lui tiens pour qu’elle puisse vomir. Le médecin entre dans la salle. Je le regarde.

Elle se souvient pas de son nom…

Je le vois s’approcher et prendre les constantes de ma femme. Son pouls, sa respiration. Et y foutre une lumière dans ses yeux pour y voir la dilatation de ses pupilles.

Tout semble aller bien sur son côté. On lui fera passer un scanner, seul lui, nous dira l’état de sa mémoire. S’il y a des réponses ou pas.

Je le vois s’éloigner et quitter la chambre. Il va s’en doute lui casé une plage horaire pour le scan. Je regarde ma femme.

Comment tu te sens?

Au moins, elle n'avait pas perdu toute la mémoire, mais elle savait qu'elle était mariée à moi. Mais elle ne savait pas qui j'étais, elle ne me reconnaissait pas. Donc elle en avait oublié notre amour. Je lui retire la bassine que je venais de lui donner. Je remarque ce geste qu'elle faisait tout le temps, mettre ses cheveux sur le côté, elle n'avait pas perdue cette habitude, était ce une bonne chose? Elle.me fait monter sur son lit, je me pose à côté d'elle. Ces petits gestes tendres, envers moi, me rassurent. Elle était douce avec moi, malgré sa perte de mémoire sur ma personne. Elle savait que j'étais son époux, elle essayait peut être juste de jouer son rôle de femme. Je la serre contre moi amoureux comme au premier jour. Je lui frotte les bras, sentant sa froideur. Je sentais dans sa voix la perte de sa mémoire. Elle ne m'avait jamais appeler "son époux ". Elle avait une voix, remplis d'incertitude, d'incompréhension, mais surtout de mal être.

Je suis mort de fatigue… mais je vais enfin pouvoir dormir en fermant les deux yeux….

Je la sens me caresser ma tignasse, ce qu'elle faisait toujours pour m'apaiser. Je ferme les yeux. Je suis aux anges en ce moment.

Tu as toujours aimer me faire ça

Je m'endors rapidement. Tellement rapidement que jai du avoir un sommeil profond pendant longtemps. À mon réveil, j'étais sur une chaise et seul dans la chambre. Je retrouve l'accueil qui m'annonce que ma femme était au scan. Je la vois revenir dans son lit que le personnel avait rouler entre les deux salles, le verdict était tombé...

Le médecin me prend à pat pour m'expliquer le scan de ma femme. Elle a une perte de mémoire, une migraine... des migraines qui vont restés ensuite. La pauvre. Et pour sa perte de mémoire, ça se peut qu'elle ne la retrouve pas complètement, comme les souvenir passés les plus important. Si sa ce trouve, elle se rappellera jamais de moi, ce qui sera dur pour moi. Mais pour elle, elle fera juste commencer une nouvelle vie, moi j'en aurais une deuxième avec elle, qui peut être ne sera pas aussi magique. Peut être qu'elle ne m'aimera pas autant qu'avant.

Je viens me coller contre elle dans le lit. Alors que je la vois trembler de froid. Mon corps était chaud. Je frotte ses bras. Je dois encore attendre pour lui annoncer la nouvelle pour le bébé. JE dois attendre quand elle sera revenu à la maison.

Ça va aller mon amour, ce soir, je rentrerai dormir à la maison et je te ramènerai des vêtements chaud demain matin, ça te va?.

Même si elle dormait, je devais lui dire ce que j'avais l'intention de faire. Maintenant qu'Elle était enfin réveillé, je pouvais souffler un peu, et rentrer dormir la nuit. Peut être même recommencer à travailler d'ici deux jours. Je passerai la voir pendant mon heure de lunch, avant de bosser et au retour du travail. Je serres sa main dans la mienne. Je profite, le temps qu'elle reprenne ses esprits pour la toucher et la cajoler. Qui sait, quand elle sera vraiment revenu à elle, même avec sa perte de mémoire, peut être, qu'elle va préféré que j'agisse avec elle, comme on le ferait avec une connaissance et tout recommencer, jusqu'à ce qu'elle retombe amoureuse de moi. Je ferme les yeux et je me mets à pleurer en silence, heureux de la retrouver, mais triste de perdre son amour pour moi, elle est l'amour de ma vie, au dépend que je ne suis plus le sien.

 

Les soluté faisaient effets sur ma femme, j’étais content, malgré sa perte de mémoire, elle semblait aller bien. Elle se rappelait de certains trucs de notre vie, mais pas de notre amour. J'espère que ça lui reviendra, sinon, je vais devoir apprendre et accepter ce nouvel amour que nous allons vivre ensemble. Je continue de caresser son bras. Je me lève pour aller lui chercher une autre couverture dans l'armoire. On avait les moyens et les assurance pour avoir une chambre privée de luxe, alors il y avait des couvertures de plus et plus chaudes. Je reviens et je la pose sur elle.

Oui, je vais resté avec toi jusqu’à ce que tu t’endormes et je reviendrai dès que le soleil sera levé.

Je lui souris et j’embrasse son front. Je la regarde, caressant sa joue de mon pouce.

Je suis heureux que tu ailles bien et, si tu ne peux pas retrouver la mémoire, ce n’est pas grave, tu m’aimeras deux fois et de façon différente, je suis chanceux dans le font. Et puis, tu m’en demande pas trop, t’inquiètes pas, tu sors d’un min coma et c’est normal, pour le meilleur et pour le pire, tu te souviens? Je souris.

Je l’aide à se relever, à s’asseoir et je lui apporte un verre d’eau avec une paille. Je me pose dans le lit avec elle.

Moi aussi je suis médecin, mais j’ai mon cabinet et je m’occupe de femmes enceintes et d’accouchement. On est bien dans la vie toi et moi.
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Je caresse sa chevelure, elle me pose encore des questions et ça me fait plaisir d’y répondre. Peut être que ça ne l’aidera pas à faire revenir sa mémoire, mais au moins, elle a envie d’en savoir plus sur nous deux. Je la serres contre moi pour la réchauffer doucement. J’embrasse encore son front.

Oui je suis médecin, je possède le cabinet de ma mère, qui est décédée avant que j'obtienne mon diplome, mais dès que j’ai pu, j’ai rouvert le cabinet obstétrique et j’ai commencé à pratiquer. Tu es chef aux internes, dans cet hopital, je suis fière de toi. Et oui on est riche, on a une villa, que je trouve trop vide et non, on a pas d’enfant, tu en voulais pas avant tes 30 ans… j’ai accepté et j’ai suivi ton idée. On respecte les choix de l’un et de l’autre, c’est ce qui est bien dans notre couple. Je peux dire aussi, que tu m’es soumise, je l’ai toujours senti comme ça.

Je frotte son bras pour la réchauffer. Je la sentais grelotter. J’ai tellement envie de lui dire pour le bébé en route. Qu’en pensera t’elle? Tout est possible avec son accident, son cerveau peut l’avoir totalement changé. Peut être qu’elle ne m’aimera jamais. Peut être qu’elle va développer une aversion envers les enfants. Je la trouve tellement différente. Si livide avec moi. Elle n’est pas la même, elle ne sera plus jamais la même. Même si elle retrouve la mémoire un jour, tout sera changé en elle.



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Elle était trop mignonne, comme une gamine, je devais tout lui dire et répéter ce que j’ai déjà dit. Je devais m’assurer qu’elle comprenne ce que je lui disais. Je répéterai mille fois s’il le faut.

Oui, je ne travaille pas avec toi, j’ai mon propre cabinet. Je ne sais pas pourquoi tu n’es pas venu travailler avec moi. On a fait école ensemble. Tu as 32 ans, j’ai 32 ans. Et… ce n’est pas que tu ne voulais pas d’enfants. C’est plutôt un choix que nous avons fait ensemble. On voulait travailler quelques années avant de fonder une famille. De bien se placer dans notre vie de couple. LA maison est vide, parce qu’elle est grande et qu’il y a de la place pour une grande famille.

Je lui souris. Je caresse sa joue et le bracelet qu’elle avait au poignet, un cadeau d’anniversaire de mariage que je lui ai faite un jour. Je la regarde faire. Elle se sentait pas bien, c’était sur. Mais elle est une femme, elle devait surement sentir que quelque chose clochait en elle, qu’un petit être grandissait dans son ventre. Je n’avais pas le droit de le lui dire maintenant, le médecin m’a conseillé de ne pas le faire et en tant que médecin moi même je ne le ferai pas. Elle poursuit ses dires.

Oui, tu m’es soumise, c’est ton choix, tu me respectes c’est tout. On a peu de dispute tu sais, on est bien ensemble… même si je sais que tout pourrait changer maintenant entre nous.

Je soupire quand elle me parle de chien. On en a tellement parler.

Un chien? On a pas de temps pour un chien. Il ne pourra pas resté seul à la maison 12h par jour… On en reparlera quand tu iras mieux d’accord?

Moi je sais très bien, que parler de chien était une dispute chez nous, parce que je lui ai toujours refuser d’avoir un chien. Je vois le médecin entrer et me parler. Je le regarde.

Oui elle va mieux et pour les questions, vous pouvez essayer, je vous garantie rien et… c’est Mme Stevenson d’accord, elle est ma femme et elle veut qu’on l’appelle par son nom de femme…

Je replace une mèche de cheveux de ma femme, derrière son oreille. Je la regarde.

Ça va ma chérie? Tu te sens d’attaque à répondre aux question du médecin?




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Quand elle demanda à avoir son alliance, j’étais heureux. Elle faisait des efforts. Je l’avais toujours sur moi. Je l’aurais eu sur moi, des années s’il l’avait fallu. Mais elle me l’a demanda maintenant, même si c’était au médecin qu’elle le demanda en réalité.

C’est moi qui a ton alliance…

Je la sors de ma poche et je m’approche d’elle et lui prends sa main gauche et l’a lui enfile. je caresse son doigt ensuite. Je souris.

Voilà.

Je vois ensuite le médecin, armé d’un pad et d’un stylo, s’approcher. Je m’éloigne un peu, mais je reste dans la chambre. Je les regarde tous les deux pendant le questionnement.

Mme Stevenson… Vous savez quelle date nous sommes, pas le jour, mais l’année? Vous vous souvenez de quoi au juste de l’accident?

Je regarde ma femme, qui semblait un peu confuse, mais c’était normal. Je me rapproche pour la rassurer. Je prends sa main que je porte à mes lèvres. Je caresse son poignet, ainsi que le bracelet qu’elle porte.




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Je regarde chaque geste de Anastasia. Je me sentais si perdu, si confus et surtout une autre personne à ses yeux. Un étranger complètement. Et si elle ne retrouve pas complètement la mémoire je devrais m’y faire à cette idée. Je laisse le médecin lui poser ses questions. J’étais attentif. Le médecin prend la parole.

C'est déjà bien, un bon signe. Vous vous rappelez de certaines choses. Soit votre mémoire va vous revenir en partie ou Soit complète et nous espérons qu'elle soit complète, mais il est trop tôt pour le déterminer.

Il gribouille sur son pad. Je la regarde et reviens auprès d'elle. Je prends sa main ou elle joue avec l'alliance à son doigts depuis que je la lui ai enfiler. Je caresse sa main.

Tout ira bien. Je suis là avec toi.

Le médecin nous annonce qu'elle pourra rentrer à la maison demain si elle va mieux. Je souris en espérant qu'elle soit contente elle aussi. Je caresse ses cheveux.

Tu entends ça, demain tu seras à la maison si tu vas beaucoup mieux. Une bonne nuit de sommeil va te faire du bien.

Je pose un baiser sur son front.

J'étais content qu'elle puisse sortir demain, mais je viendrai la ramener après le boulot, comme je bosse. Mais je passerai demain matin à la première heure, la voir. Javais hâte de lui faire voir notre demeure et hâte surtout de lui annoncer la nouvelle. Le médecin m'a dit que je pourrais le faire quand nous serions chez nous.

Alors je passerai te prendre après mon boulot d'accord, mais je viendrai te voir, à la première heure avant mon boulot

Je souris et caresse sa joue. J'espérais aussi que cette nuit lui portera fruit. Je l'aime tellement et j'aimerais tellement qu'elle retombe amoureuse de moi. Elle me lance soudainement, qu'elle a envie de faire pipi. Une chose normal quoi. Le médecin quitte la chambre, faisant confiance en mes capacités de médecin pour m'occuper d'elle, au lieu d'une infirmière.

Alors allons y ma belle.

Je lui prends un bras et je l'aide a se lever, lui donnant des instructions et elle reussi à le faire. Elle se soutient à moi. Ma barbe lui piquait, elle n'a jamais aimé que je la porte, c'est une chose que j'aurais aimé qu'elle change avec sa perte de mémoire, qu'elle accepte que je la porte cette barbe. Je soupire doucement.

Tu n'as jamais aimé ça…. Ma barbe… mais j'ai confiance que tu retrouves la mémoire… mon amour, puisqu'il y a beaucoup de chose que tu as garder du temps ou tu te souvenais de moi... de nous.

Je lui souris, caressant sa joue. Je l'aide à marcher, avec douceur, jusqu'à la petite salle de toilette de la chambre.

Tu as besoin de mon aide pour dans les toilettes?

Je ne savais pas si elle était gênée de faire pipi en ma présence, comme elle ne se souvient pas de moi, elle ne se rappelle donc pas non plus que je l’ai vu nue. Mais je devais respecter ses limites de compréhensions. Alors je sortirais de la salle de toilette s’il le faut.

Nous étions dans la salle de bain, cette petite pièce qui pouvait à peine nous contenir tous les deux. Elle voulait que je reste, mais elle voulait aussi que je me retourne. Ce qui était normal, même si j’avais un pincement au coeur, alors que je connaissais son corps par coeur. Alors que nous allions souvent à la salle de bain ensemble. On prenait même notre bain ensemble. C’est à cet instant que je réalise que j’avais perdu ma femme, celle que j’aime, celle qui me connait de la tête aux pieds. Il y avait encore des choses d’elle qu’elle n’avait pas perdu, mais le plus important… Elle l’avait perdu. Ce qui était triste. J’avais tellement raison d’avoir toujours eu part qu’elle partait en voyage à chaque fois qu’elle partait… j’avais raison d’avoir peur, j’en suis là maintenant et qui sait, peut être qu’elle ne me reviendra jamais. Peut être qu’elle va devoir retomber amoureuse de moi. Que va t elle penser de la grossesse quand elle le saura? Peut-être qu’elle se dira que c’est pas moi le père, parce qu’elle se rappelle pas de nous. Peut-être qu’elle sera trop protectrice avec le bébé. Et avec tout ça, il y a l’histoire du chien qu’elle veut qu’on achète, alors qu’on ne voulait pas de chien dans notre vie. Maintenant, elle en veut un. Elle disait vouloir que je reste, mais que je dois me tourner, parce qu’elle ne me voulait plus loin d’elle. C’est uniquement, parce qu’elle est perdu et que j’ai été la première personne qu’elle a vu à son réveil. Cette femme qui s’est réveiller ce soir, ce n’est pas ma femme, je ne la reconnais pas. J’ai envie de pleurer et je sais très bien que c’est ce que je ferais quand je serais dans mon lit ce soir.

Tu me le dis quand tu as terminé. Je me retournerai, les yeux fermés pour t’aider à te lever et que tu puisses te rhabiller.

Il se faisait tard, je devais rentrer pour aller dormir, j’Avais une grosse journée demain. Maintenant que je sais que ma femme va bien, je peux reprendre mon rythme de vie et je viendrai la chercher après le boulot.

J’avais l’air d’un gamin la face rasé. J’ai une “baby face” comme les gens aiment dire et moi ça me fait Ch**r quand on croit que j’ai juste 20 ans âge. Non mais euh, J’aime montrer que j’ai de l’expérience en profession et que je suis un homme marié. J’ai toujours aimé porté la barbe, c’est pourquoi, quand ma femme part en voyage d’affaire, je ne la rase pas du tout, mais que je dois la rasé le jour de son retour. Et là, la voilà qu’elle veut me la raser elle-même. Je crois que ça va attendre un peu. Elle se rappelle de toutes ses choses, qu’elle aime ou pas dans la vie, sauf de notre amour. Je soupire. Je me suis retourné pour l’aider à nouveau, sans regarder plus bas que ses yeux. Je lui souris doucement quand elle me dit que j’étais beau, et encore plus quand elle me propose de raser ma barbe elle-même.

Merci de me trouver beau, mais pour la barbe, je crois que ça va attendre encore avant de me la raser. Pour une fois que je ne suis pas obligé de le faire. J’ai l’air d’un gamin la barbe rasé tu sais, alors, laisse moi au moins cette seule chose que tu n’as jamais aimé de moi d’accord, ma barbe. Alors, si tu ne retrouve pas ta mémoire sur notre relation et que tu dois réapprendre à m’aimer, alors accepte que je porte la barbe d’accord?

Je l’aide à retourner dans son lit.

Et oui, ton anniversaire c’est le 7 aout… Et si je te demande notre date d’anniversaire de mariage, tu le saurais?

Je la regarde, je l’ai demandé en mariage le jour de son anniversaire il y a 11 ans, on s’est marié l’été d’après, presque un an plus tard. Je viens prendre un sac de plastique dans l’armoire de la chambre, après l’avoir aidé à se remettre au lit. Je le lui apporte.

Tu voudrais ton téléphone? Par miracle, il survit à l’accident.

Je le sors du sac et je le lui tends. Je n’ai jamais eu accès à son téléphone. Elle en faisait ce qu’elle voulait. Si elle avait un amant en secret, c’était ses affaires, mais je sais que c’est pas le cas, on s’aimait tellement, je pouvais maintenant le dire au passé, comme ça ne sera plus jamais comme avant. Je suis un étranger à ses yeux.

Peut être que ça t’aidera avec ta mémoire.

Je souris et je me pose sur la chaise que je rapproche du lit.

Je la regarde fouiller dans son téléphone. À ce que je remarque, des choses lui reviennent, c’est bon signe. Mais je crois que tout ne lui reviendra pas, comme elle n’a pas d’objet pour représenter chaque chose qu’elle a oublié, ni de photos.

Oui c’est ça… tu te rappelles à cause des photos. Tu sais, j’ai jamais rien vu dans ton téléphone. Je ne sais pas ce qu’il contient.

Mais elle me montre une photo de moi torse nu. J’arque un sourcil. Je ne savais pas qu’elle avait cette photo.

Comment j’ai pu, ne pas me rendre compte que tu as pris cette photo?

Je ris, d’habitude, dès qu’elle pointe son tel sur moi, je la vois faire, mais cette fois là, j’en ai aucun souvenir. Je la laisse continuer de fouiller dans son portable. Je prends ma veste et embrasse sa joue.

Je repasse demain matin te dire bonjour avant d’aller bosser et je repasserai vers 20:30 te prendre pour te ramener à la maison.

Je caresse sa joue et je pose mon front contre le sien.

Je suis heureux que tu ailles bien. J’ai hâte que tu retrouve la mémoire complète.

Ça peut être long, comme ne jamais la retrouver à propos de nous. Je quitte sa chambre et je rentre à la maison faire du ménage et dormir, même si les domestiques l’ont déjà fait, je devais me tenir occupé, hyper nerveux.

FIN DE SCÈNE