Riche ou pauvre il nous arrive tous par moment d'envier la vie d'une autre personne alors que nous éprouvons l'impression que leur vie est meilleure que la nôtre, qu'ils sont moins malheureux, et que leur bonheur est plus douillet que le nôtre mais avec un brin de détachement on s'aperçoit rapidement que le tout n'est justement qu'une impression. S'il y a bien un aspect de la personnalité d'Allison qui me plaisait c'était bien sa propension à dire les chose en toute franchise et d'une certaine façon j'étais comme elle sur ce point je préférais donner l'heure juste aux gens que de tenter de les bernes d'illusions. Pour ma part j'étais contre l'usage de la langue de bois, contrairement à nos élus, après tout c'était bien connu le recours à la dite langue de bois ne pouvait que causer des échardes lors de la f*ll*tion. Je sais tu es comme moi sur ce point tu aimes dire les choses directement, avec une certaine dose de tact, afin d'éviter toute ambiguïté. Je sais moi même je le regrette mais je ne vais pas le changer, surtout pas rendu à son âge, et puis nul ne choisi sa famille c'est bien connu. Il n'y avait pas grand chose à ajouter malheureusement, je me devais tout simplement d'apprendre à composer avec ce genre de détails.

Je n'étais pas dupe je savais pertinemment qu'elle s'en faisait pour moi, ça se sentait de par l'émotion qui transcendait sa voix, et bien que j'étais habitué de tout affronter seul je ne pouvais que m'efforcer d'apaiser ses doutes et ses craintes ce qui n'était pas une mince tache puisqu'en tant que médecin elle était parfaitement au fait des risques auxquels j'étais confrontés. Évidemment elle exprimait une opinion qui était contraire à la mienne et d'une certaine façon j'étais d'avis qu'elle faisait fausse route. Tu sais tout le bien que je pense de toi et tu sais tout aussi bien que je respecte au plus haut point ton jugement … d'ailleurs s'il n'en tenait qu'à moi je me plierais à tes recommandations mais d'un autre côté il faut admettre que tu ne connais pas mon entourage et que malheureusement il faut tenir compte de cette variable non négligeable. Comme tu le dis si bien j'ai besoin d'être bien entouré mais si mon entourage ne fait que me contrarier et faire monter mon niveau de stress aussi bien me priver de la compagnie. Tu vas en convenir aussi bien que moi après tout le stress et les sources de contrariétés sont contre indiquées vu mon état. Je lui souris. Et puis avec toi à mes côtés pourquoi je me prendrais la tête avec mon entourage. Je continuai de lui sourire lui adressant ensuite un clin d'oeil charmeur. Sur ce point je voyais les choses sous un autre angle, j'ai toujours été seul et cela ne m'a jamais empêché de me battre alors ce n'est pas l'absence de mon entourage qui va m'en empêcher et puis étant donné la piètre qualité de mon entourage me retrouver seul face à mon combat ne peut qu'être une bonne chose. Pour être différente ça oui tu l'es et heureusement d'ailleurs.

Bien que dans l'exercice de mes fonctions je me devais d'être sérieux, après tout il serait mal venu de plaisanter en parlant pognon, je n'étais pas sans avoir un sacré sens de l'humour et avec ma belle Allison je pouvais me lâcher. Visite avec ou sans rendez-vous? Voyant qu'elle rigolait à ma plaisanterie je lui souris. La table de travail? Un peu rude ...non? Arrivé dans ma chambre, alors que je passai mes bras autour de sa taille glissant mes lèvres dans le creux de son cou alors que son dos était contre mon torse je ne pouvais que contenir difficilement ce désir charnel qui montait en moi. Caressant son bas ventre du bout des doigts , alors que l'effleurais avec douceur mes doigts glissant sous la bordure de son haut, le lui mordillai sensuellement la peau du cou. Si je te rends aussi folle que l'obsession que ton regard charmeur de séductrice éveille en moi alors c'est plutôt prometteur mon bel ange.

Je ne pus que lui sourire lorsqu'elle me reprit en me disant que bien qu'il était vrai que nul ne pouvait choisir sa famille mais qu'en revanche nous pouvions choisir nos amis … je ne pouvais qu'apprécier son sens de la répartie d'autant plus qu'il n'était pas sans rejoindre ce que je pouvais bien penser à ce sujet. En effet, rien n'est plus vrai que ce que tu viens de dire. Le reste se passait de commentaire puisque tout était dit.

Je comprenais là ou elle voulait en venir et j'étais touché par le fait qu'elle se souciait de moi mais j'étais néanmoins d'avis qu'elle ne savait pas de quoi elle parlait, relativement à mon entourage, et la voir s'acharner de la sorte à me faire changer d'avis ne pouvait que m'agacer. Ce qui me dérangeait le plus c'était le fait que je l'estimais donc je n'avais pas envie de me prendre la tête avec elle … pas pour un sujet dont , de toute façon, la décision finale ne peut revenir qu'à moi. Nous n'avions rien à gagner d'en discuter , et de risquer de se déchirer sur la question, puisque de toute façon la décision finale allait être la mienne. Ce n'est pas la question d'être borné ou non c'est simplement que j'ai pris ma décision en fonction de l'effet que mon entourage immédiat a sur ma vie depuis plusieurs année, une décision que j'ai prise en fonction de mon ressenti et du stress qu'ils m'imposent … c'est d'ailleurs en partie ce stress qui a accentué mon état. Alors si le fait de vouloir me protéger de mon entourage – et des effets malsains – fait de moi un type borné alors soit je suis borné. Néanmoins j'étais attristé, le fait de devoir ressasser tout ça avait fait resurgir en moi de malheureux souvenirs que j'aurais préféré laisser enfouis à tout jamais et cette mine attristée ne pouvait que le confirmer. Bien sur le fait de l'entendre me dire qu'elle respectait ma décision ne fut pas sans m'apaiser et je finis par retrouver le sourire lorsqu'elle me confirma qu'elle sera là afin de me soutenir. Merci je n'en demande pas plus.

Sa main glissant contre mon torse ne fût pas sans me procurer un frisson des plus doux et je me laissai aller à lui sourire à l'écho plus qu'apaisant de sa voix. Le bel apollon que je suis ne peut qu'en être plus que touché d'autant plus que ces douces paroles sont celle de son exquise déesse. Une fois à l'intérieur de ma chambre je sentis que le désir qui m'habitait venait de passer à l'échelon supérieur, en effet après l'avoir embrassé dans le creux de son cou et lui avoir murmuré de bien douces paroles je la vis se tourner afin de me faire face glissant même ses bras autour de mon cou … je ne pouvais qu'apprécier ce moment en sa compagnie. Moi je ne cherche qu'à plaire qu'à une seule femme et tant que je lui plais rien d'autre ne m'importe. Ses lèvres, douces et satinées, glissant contre la peau de mon cou pour ensuite descendre le long de mon torse ne furent pas sans me procurer la plus exquise des sensations si bien que  - fermant les yeux et me mordillant la lèvre – je me laissai aller à glisser une main dans ses cheveux afin de la guider tout en douceur. Oh mama mia ce qu'elle me fit comme gâterie était tout simplement d'un caractère divin … je ne pouvais que m'en délecter et puis la relevant afin de l'embrasser  tantôt avec tendresse et amour, tantôt avec fougue et passion, je l'allongeai sur le lit la couvrant de mes délicates attentions afin de lui offrir toute la tendresse que je me mourrais de lui offrir depuis si longtemps. Passant le cap des préliminaires nous ne pouvions que passer aux choses sérieuses et je m'en délectais d'avance.

D'une certaine façon je me sentais coupable, je m'en voulais de la décevoir, je savais qu'elle n'était pas malintentionnée en se montrant tout aussi insistante mais je m'étais tellement habitué à faire cavalier seul depuis tout ce temps que je me sentais incapable d'envisager un point de vue qui divergeait du mien. Je voyais bien de par l'écho de sa voix , et de par se regard qu'elle posait sur moi, que d'une certaine façon – bien que cela n'était nullement mon intention – mon entêtement à ne rien vouloir changer ou remettre en question avait été de nature à la décevoir. Ne le soit pas, tu ne pouvais pas savoir ce genre de choses. Évidemment le fait d'avoir tout ressassé , et d'avoir replongé dans cette période trouble, n'avait pu que raviver de profondes blessures et l'expression se dessinant sur mon visage ne put que rapidement trahir mon état d'esprit du moment. Sa main se glissant tout contre ma joue , ainsi que la douceur de sa voix, ne pu que m'inciter à retrouver le sourire ce que je tentai de faire de mon mieux. Une soirée en ta compagnie ne peut qu'être des plus agréable.

Je ne pus que sourire à ce qu'elle dit, il est vrai que j'étais doué pour m'exprimer avec classe et élégance. Mais moi je jumelle les deux voyons j'allie ma compréhension du monde des affaires à mon esprit artistique … tu devrais voir la tête des actionnaires lorsque je leur remets les dossiers d'investissements et qu'en pleine explication des objectifs je glisse une citation de Rimbaud … ils me regardent comme si j'étais un Alien. Ses bras autour de mon cou, et les miens autour de sa taille, je ne pouvais que me perdre dans son regard … elle avait cet ascendant sur moi , un pouvoir quasi hypnotique qui n'était pas sans me subjuguer, et sentant ses lèvres s'emparer des miennes je me laissai aller à le prolonger comme il se doit. Je raffole de ce genre de folie. Il y avait si longtemps que je n'avais pas ressentit ce genre de tendresse que j'en frissonnai de tout mon être, débordant de désir et de passion je ne pus qu'y céder me laissant guider par ce désir – plus que débordant – qui n'avait de cesse que de me consumer.

Ce moment avait été d'une telle intensité que j'en fus remué, même après les faits, je me sentais si bien … si épanoui que je ne parvenais pas à croire qu'il venait de se produire et pourtant le sourire béat de satisfaction qui se dessinait sur mes lèvres ne pouvait qu'en témoigner parfaitement. Viens par ici toi. Lui dis-je en l'attirant vers moi afin de l'embrasser tendrement. Tu sais que je vais y prendre goût? Maintenant tu ne pourras plus te débarrasser de moi.

Il y a de ces sujets ou les divergences d'opinion sont si diamétralement opposées qu'elles se veulent irréconciliables et de toute évidence la manière que j'avais d'affronter ma maladie , ainsi que l'adversité qui en découlait, en était un bien bel exemple. Nos deux points de vues étaient valable d'un côté elle tentait de me faire envisager la question selon sa vision alors que moi je tentais de lui faire comprendre ma perception de la chose et, bien que tout deux avions raisons, nous semblions trop entêté pour accepter d'envisager que ce que l'autre emmenait pouvait s'avérer tout aussi plausible de toute évidence il allait être impossible de nous entendre donc valait mieux éluder la question. Je l'entendis me dire que quoi que je puisse lui dire rien ne la fera changer d'avis et je ne pus que lui sourire. Et dire que c'est moi que l'on traite de personne bornée. Bien sur je m'étais permis de lancer cette remarque avec humour. Ne change surtout pas c'est ainsi que je t'aime. Sur ces mots je lui souris me laissant aller à cet élan de tendresse qui n'avait de cesse que de submerger au contact de sa main glissant contre ma joue, frémissant de désir je glissai ma main contre son bras le caressant du bout des doigts. Une soirée qui s'annonce déjà comme en étant une des plus merveilleuse.

L'idée de l'imaginer entrain de me regarder manier l'art de la prose tout en discutant affaire n'étant pas sans m'amuser, après tout il était vrai que le tout était marrant de voir leur expression illustrer leur incompréhension et je finis par me mordillai la lèvre afin de ne pas me mettre à rire. Je t'inviterai en tant qu'observatrice un de ces jours et tu verras à quel point c'est marrant.  L'entendant me dire que j'allais pouvoir bénéficier de ce genre de folies pendant un très long moment ne pouvait que me faire sourire. Je ne peux que m'en délecter d'autant plus.


Pour notre première fois je voulais qu'elle prenne un plaisir inouïe et je ne pouvais que retirer une satisfaction d'autant plus grande qu'en voyant ce large sourire se dessiner sur son visage … j'aimais la voir aussi heureuse, si radieuse, si épanouie. Évidemment nos ébats ne furent pas sans m'épuiser mon cœur en sueur, mon respiration plus que saccadée ainsi que les signes évidents d'épuisement qui transpiraient de mon langage non verbal ne pouvait que me trahir mais aussi épuisé pouvais-je être je n'en étais pas moins heureux et satisfait d'avoir partagé ce moment avec celle qui faisait vibrer mon cœur comme personne n'avait su le faire avant elle. Je ne peux que te retourner le compliment mon bel ange.

D'une certaine façon il était vrai que nous nous ressemblions énormément sur ce point, je tenais mordicus à ce que les choses fonctionnent à ma façon alors qu'Allison voulait me faire ouvrir les yeux pour m'emmener à voir les choses comme elle pouvait les voir … c'était un véritable dialogue de sourds auquel on s'adonnait. Je ne voulais pas que l'on se prenne la tête à ce sujet c'est pourquoi je préférai ne pas surenchérir. La seule chose qui comptait à mes yeux était de la savoir près de moi, j'appréciais tant ce moment en sa compagnie que je me laissai aller à l'embrasser et à la serrer contre moi afin de le savourer pleinement. Cela va de soi ma chérie.

J'aimais bien lorsqu'elle s'adressait à moi de cette voix tout aussi chaude et sensuelle , que suave et mielleuse, mais plus que le timbre de sa voix c'est davantage la teneur de ses propos qui avait été de nature à me faire sourire. Je te promets de t'en faire faire une visite guidée des plus exhaustive  … à un point tel que tu finiras par en connaître tout les recoins. Je m'étais laissé aller à répondre à ses sous entendus par d'autres sous entendus loin de donner dans la subtilité.

Ce moment tendre, bien que des plus délicieux, n'avait pas été sans m'épuiser mais en parfait gentleman je m'étais bien gardé de le lui dire, je lui souris en sentant le doux effets de ses doigts glissant contre les miens . Tu l'es encore plus mi amor. Je m'étais laissé aller à lui susurrer ces quelques mots tout en l'embrassant et c'est alors que je frémis de désir alors qu'elle glissa sa main contre mon torse … incroyable ce qu'un geste, d'apparence banale, pouvait susciter comme sensation. Épuisé comme si je venais de courir le marathon de New York après m'être tapé une nuit blanche. Bien sur j'avais usé d'humour mais néanmoins ma boutade se voulait un reflet de la réalité.

Bien que je me montrais raisonnable dans la vie de tout les jours, après tout il n'y avait pas trop de place pour tant de frivolités lorsque la bonne marche des affaires se voulait concernée, je n'en étais pas moins un sacré joueur et je pouvais renouer avec cette part de moi lorsque j'étais en compagnie de la femme que j'aime. Évidemment j'étais amusé par cette façon qu'elle avait de me glisser des sous entendus et j'y répondais sans trop laisser place à la subtilité ce qui semblait l'amuser d'une certaine façon. Cette façon, plutôt provocante, qu'elle avait de me répondre tout en approchant ses lèvres des miennes n'était pas sans attiser mon désir. La curiosité est un bien vilain défaut. Je l'embrassai tout en lui mordillant la lèvre. Un bien vilain défaut que je compte bien te laisser assouvir.

Allison n'était pas que doué pour les plaisirs de la chair, oh que non, elle savait tout aussi bien se montrer attentionnée et à l'écoute de mes moindres besoin et elle ne tarda pas à me le prouver une fois de plus alors qu'elle glissa sensuellement sa main contre mon cœur me proposant sagement de me reposer afin de reprendre des forces … un conseil plus qu'avisé. Tu as raison d'autant plus que cette nuit de sommeil sera avec toi à mes côtés. Je l'embrassai une autre fois, avec tendresse, lui caressant la joue et je finis par m'avouer vaincu fermant les yeux totalement apaisé par sa présence et m'endormant auprès d'elle.

[Je te laisse le soin de clore le sujet et je nous en ouvrirai un autre ]