En décembre 44 Gaëlle vivait dans une petite maison avec son futur époux mais celui si a du partir a la guerre. Quelques semaines après, elle a reçu une missive lui apprenant qu'il ne reviendrait jamais qu'il est tombé sous les balles.
Abattue de douleur, la jeune fille est retournée vivre ses parents dans une petite ferme pas loin de Liège.
Comme toute les femmes de son village c'est elle et sa mère qui s'occupe des animaux quand au champs eh beh ca attendra si son père revient un jour car lui aussi a du partir a la guerre.

Les semaines ont passée, la douleur est toujours là mais se fait moins intense au fur et a mesure que les jours passent. La jeune femme est infirmière dans l'hôpital du village et parfois même a domicile chez les personnes âgée qui ne peuvent pas se déplacer.

En ce jour, elle allait nourrir les chevaux qui se trouve a l'écurie quand elle a trouver un jeune homme blessé, Gaëlle a d'abord prit peur avant d'aller chercher sa mère pour qu'elle l'aide a transporter le jeune homme dans la chambre.
Le soir venu alors qu'elle allume les lumières, il se réveille, Gaëlle lui fait un sourire.

Bonjour enfin bonsoir vu l'heure.
Ne bougez pas, vous avez besoin de repos, on vous a soignez comme on a pu, demain j'essaierais de voir avec le médecin du village si il peut venir s'occuper de vous.

Mais de rien voyons c'est normal.

Quittant sa place, elle vient s'assoir sur la chaise et prend la relève de sa mère pour lui rafraichir le visage avec le petit morceau de tissus.

Vous avez eu de la chance n'empêche, quelques minutes de plus et vous auriez pu y rester. Qu'est ce qui vous est arriver ?
Ayant vu vos vêtements je pense que vous étiez un soldat non ?

D'ici quelques minutes, je vous quitterais le temps d'aller vous cherchez quelque chose a manger que ma mère est entrain de vous préparez.

Une fois qu'elle lui a poser sa question, elle attend patiemment la réponse jusqu'à ce que celle si vienne et la, elle a envie de pleurer avec lui quand elle le voit verser ses larmes.
Elle pose une main sur son épaule, une façon de dire " maintenant vous ne risquez plus rien ". Elle est mal a l'aise, elle ne voulait pas lui faire de peine et ca se vois a la façon dont elle change de couleur.

Je suis désolée, je n'aurais pas du vous posez la question.
Décidément ces boches ils commencent a me chauffer, vivement qu'ils se fassent tous fusiller a leur tour comme ca on aura la paix.

Elle lui fait un léger sourire avant de retrouver son calme.

Vous pouvez pleurer tant que vous voulez, ca vous fera du bien.

Elle hoche la tête. Gaëlle a la base est une jeune femme gentille mais elle est vraiment fâchée après ses allemands, pour dire quand il s'en présente a l'hôpital, elle refuse tout bonnement de s'occuper d'eux et permute avec une autre infirmière, même si en général elle n'as pas le droit de faire ca, compréhensif ses collègues acceptent.

Ca vous aidera peut être pas, mais ca vous soulagera au moins un peu.

Ouvrant la table de chevet a coté du lit, elle prend un mouchoir qu'elle lui donne. Tenez ca sera plus pratique pour essuyer vos larmes que vos mains.

Alors qu'elle allait rajouter autre chose, elle entend sa mère qui l'appelle.

Je reviens dans quelques minutes avec de quoi souper, n'en profiter pas pour vous en allez hein. Elle lui fait un petit clin d'oeil puis se lève et sort de la chambre, elle va dans la cuisine rejoindre sa mère qui a préparer un petit plateau repas pour le malade.

Dans la cuisine avec sa mère, elle discute rapidement et place la soupe, le pain, le fromage, l'eau et le café correctement sur le plateau pour éviter que ca ne tombe, elle profite pour boire un peu de café elle aussi et revient quelques instants après dans la chambre, posant le plateau sur la table de chevet, elle sourit doucement a Jamie avant de l'aider a se redresser tant bien que mal et de mettre un coussin dans son dos pour l'adosser.

Allons donc, qu'est ce que c'est cette question ? Si vous voulez mourir je peu prendre une pelle et vous tapez sur le crane jusqu'à ce que je vous casse en deux, mais non, vous n'allez pas mourir, du moins je vais tout faire pour que vous restiez en vie au moins jusqu'à l'arrivé du docteur d'accord ?

Maintenant que vous avez finit de dire des bêtises il faut manger.
Voyons nous avons de la soupe aux légumes, du pain maison fait par mes mains, du fromage fabriquer grâce au lait des vaches de l'étable, de l'eau qui vient euh bah de la source en faite et du café.
Ca ira pour manger ? Ou je vous aide ?

Une fois qu'elle lui a énuméré tout ce qu'il avait sur le plateau, elle pose le plateau sur ses jambes pour qu'il puisse manger, même si il n'as pas faim, il faut quand même qu'il finisse tout sinon il sera privé de dessert, non c'est pas ce qu'elle va lui dire, mais elle veille quand même.

Voyant qu'il tremble, elle sourit et attrape la cuillère, finalement elle va quand même l'aider.

Je sais que ma mère n'est pas une excellente cuisinière, mais vous avez plus besoin de manger que la couverture.
Et comme si il était un petit enfant, la jeune femme lui donne la becquée, c'est plus pratique pour lui et ca lui évitera d'en mettre partout.

Après qu'elle l'ai aider a manger, soigner un peu mieux et border bien serrer, Gaëlle a quitter la chambre du jeune homme pour qu'il puisse se reposer.
Fatiguée, elle est partie ce coucher elle aussi et a dormit une bonne partie de la nuit. Elle s'est cependant lever vers 4h du matin pour partir travailler a l'hôpital avant de revenir a la maison vers 9h du matin.

Dans le salon, elle croise sa mère qui lui raconte que le jeune homme est venu se balader cette nuit, elle décide d'aller le voir pour le gronder a son tour.
Elle entre doucement dans la chambre au cas où il dort, mais également pour lui donner une petite dose de morphine si jamais il a trop mal et le prévenir que le médecin passera dans l'après midi.

Le voyant dormir, elle vient a coté du lit et lui prend le bras pour chercher son pouls et aussi regarder si la fièvre a baisser ou pas.

Un sourire qu'elle lui rend.

Bonjour, vous avez bien dormi ?
Brr il ne faut pas sortir parce que dehors ca pince et pas qu'un peu.

Après s'être réchauffer un peu les mains en les frottant l'une contre l'autre elle tâte le front de Jamie et sourit un peu.
Alors on dirait que votre fièvre est un peu tomber. Comment allez vous ?
Je vous ai rapporter des petites doses de morphines si vous avez mal je vous en donnerais une, le médecin passera voir votre blessure cet après midi.

Puis elle ferme un peu sa bouche le temps qu'il enregistre tout ce qu'elle vient de lui dire avant de reprendre.
J'ai entendu dire que vous avez fait des bêtises cette nuit ? Vous n'êtes pas raisonnable, vous devez vous reposez et pas vous baladez, ce n'est pas bon pour votre blessure.

Marcher au milieu de la nuit alors que tout le monde dort ? La prochaine fois attendez qu'on sois lever et comme ca on vous aidera a vous tenir pour éviter que vous tombez.
Plus tard je vous emmènerais faire un petit tour pour que vous vous dégourdissiez un peu les jambes.

Elle sourit quand il se présente, elle lui prend la main qu'elle lui serre doucement.

Enchantée Jamison, je m'appelle Gaëlle et la femme qui vous a gronder cette nuit c'est ma mère Rachel.
Vous avez faim ? Parce que moi je meurs de faim.
Il serait le temps de prendre le petit déjeuner.
Vous avez le choix, soit vous le prenez dans la chambre comme un petit roi, soit je vous autorise a vous levez pour allez dans la cuisine avec moi.

Alors qu'il préfère se lever, Gaëlle l'aide et pour l'aider un peu mieux a marcher, elle passe son bras autour de sa taille pour le soutenir.

Arriver dans la cuisine, elle l'aide a se mettre sur une chaise. Elle discute deux trois minutes avec sa mère qui doit partir travailler laissant Gaëlle seule avec le jeune blessé.
Gaëlle accompagne sa mère a la porte puis revient dans la cuisine.

Voilà, ma mère est partie travailler, nous sommes seuls tout les deux, ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous faire de mal. 
Qu'est ce que vous aimeriez pour le petit déjeuner ? J'ai euh du pain, fromage, flocon d'avoine, tartine et beurre, il y a aussi des œufs ou des fruits, y a un peu de tout.

Je ne sais pas si on a le même âge ou pas. Quel âge as tu ?

Comme il veut des tartines de fromage et bah elle coupe des tranches de pain qu'elle pose sur la table avec un fromage tout frais.
Elle hoche la tête.

C'est pas qu'elle n'est pas rassurée, comme bon nombres de personnes du village, elle attend impatiemment un retour.
Mais oui justement pour le coup, on en a parler et dorénavant tu n'es plus un soldat américain blessé, mais un cousin venant d'une province lointaine, comme ca on est tranquille.

Elle va chercher la bouilloire sur le poêle puis sert deux tasses de café.

Alors nous n'avons pas le même âge, je suis un peu plus jeune que toi, je vais avoir 22 ans dans euh plusieurs mois en faite.

Assise en face de lui elle boit son café pensive.

On ne compte pas te garder indéfiniment non plus. Un homme seul avec deux femmes ca peut faire jaser.
Mais tant que tu es blessé, je ne te laisse pas partir.
La compagnie de Bastogne ? Vu le nombre de soldat qu'on nous emmène a l'hôpital je pense qu'ils auront bien besoin de quelqu'un en plus.